Tlemcen (Algérie) étudiants de l’Institut d’urbanisme de Paris IV – Sorbonne. PRESENTATION GENERALE La ville wilaya 8 du même nom, se situe à plus de 800 mètres d’altitude, au nord- ouest de l’Algérie, à 63 kilomètres de la frontière marocaine. Au cœur d’une région de to nextggge vignes et de culture Le patrimoine urbain algériennes, à partir planifié par les la ville connaît une fo la population subit une crise sociale mar la dégradation ors tion de l’espace, run hique. Aujourd’hui qui a pour corollaire des conditions de vie et une précarisation de l’habitat qu’ ‘épargne pas la médina.
Comme celle-ci concentre encore des activités commerciales et industrielles intenses, les habitants de la vieille ville refusent généralement de quitter leurs maisons, même s’ils se savent incapables d’assumer leur restauration et la facture des travaux spécialisés. Les replâtrages ne font que couvrir l’état de dégradation du bâti. Les risques qui pèsent sur les habitants et sur le patrimoine bâti de la médina restent importants. autorités à l’échelle locale ne réagissent. Les urbanistes et défenseurs u patrimoine insistent cependant sur la nécessité d’une approche globale pour la sauvegarde de la médina.
De nombreuses associations ont vu le jour. Elles oeuvrent pour la sensibilisation de la société civile, pour la protection et la mise en valeur du peuvent aussi faire partie de la Commission nationale des biens culturels, présidée réelle volonté d’œuvrer pour la préservation du patrimoine, qui est cependant freinée par l’absence de synergie avec l’Etat pour financer et engager une politique globale. Échelle nationale La sensibilisation à la sauvegarde des médinas est très récente et n’a pas encore engendré une politique claire de prise en charge du patrimoine avec des moyens juridiques et financiers adaptés.
Dans les années 1960, des lois ont été adoptées. L’ordonnance de 1967 (n067 281) relative aux fouilles et à la protection des sites et monuments historiques et naturels permet de définir le site historique sur lequel l’Etat peut exercer des procédures de conservation (classement, inscription à l’inventaire supplémentaire). Sont soumis au classement les monuments et sites résentant un intérêt suffisant ainsi que les immeubles compris dans un rayon de 500 mètres autour d’un monument.
L’initiative du classement revient tant au propriétaire qu’à l’Etat ; il est ranoncé par arrêté ministériel après avis de la monuments et sites. Les mesures de protection entraînent des servitudes, une surveillance des travaux par les services compétents et des posslbilités d’expropriation pour cause d’utilité publique en cas de non préservation non classés. Enfin, en 1998, dans le cadre de la loi 98,04, la notion de patrimoine est ?tendue aux ensembles bâtis (les centres historiques), ce qui conduit à l’instauration d’un secteur sauvegardé et à l’établissement d’un plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur.
La reconnaissance explicite de la propriété prlvée et la créatlon d’un fonds d’aide au patrimoine devaient être les corollaires de cette loi. Mais jusqu’à ce jour, aucun des textes prévus n’a été réalisé. Le manque de synergie entre le Ministère de Ihabitat et de rurbanisme, et le Ministère de la culture, puis entre les différents acteurs privés et associatifs, a souvent onstitué un obstacle à la conduite des opérations. Le patrimoine historique en cours de conservation est monumental et public.
Il ne semble pas pour l’instant que les autorités considèrent dans sa globalité le patrimoine historique, public et privé, monumental et vernaculaire. Même si ces notions ant été définies, il manque un plan général pour l’agglomération prenant en compte toutes ces problématiques. Mals cela va probablement changer dans les prochaines années : l’Algérie a accueilli début 2008 son millionième touriste et modernise ses infrastructures routières.