genres litteraires

Genres narratifs L’autobiographie et l’écriture autobiographique Le terme autobiographie est apparu au début du XIXe siècle. Il est formé de trois mots grecs : graphein (écriture),bios (vie) et autos (par soi-même). Philippe Lejeune a défini ce terme dans L’Autobiographie en France : « Nous appelons autobiographie le récit rétrospectif en prose que quelqu’un fait de sa propre existence, quand il met l’accent principal sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité. ? L’écriture autobiographique concerne tous les récits de vie: il peut ‘agir de la vie d’une personne réelle (par exemple un écrivain) ou de la vie d’un personnage fictif. Nouvelle (féminin) Selon le Litt très court un « récl Malgré cette définitio forcément de la long un or 7 Snipe to View nextggge « sorte de roman tes ou amusantes pas tenir compte er si celui-ci est un roman ou une nouvelle. Cela dit, la nouvelle est généralement un récit court et cette brièveté permet d’intensifier l’effet produit par le texte. ? la différence de la fable, il n’y a ordinairement pas de morale dans la nouvelle ; il ny a donc pas de conclusion, d’enseignement ? tirer du texte. En général, le réclt est centré autour d’un seul événement (fait ponctuel, parfois futile). Les personnages sont peu nombreux et sont pourvus d’une réalité psychologique, bien que celle-si soit Swipe to nex: page soit moins développee que dans un roman. Fable (féminin) IJne fable est une histoire imaginaire généralement en vers dont le but est d’illustrer une morale.

Héritée de l’Antiquité, la fable a souvent pour héros des animaux, chargés alors de représenter les hommes (Fables de La Fontaine, par exemple). L’auteur d’une fable est un fabuliste. Au Moyen Âge, de nombreux recueils de fables, appelés isopets, sont constitués. Le merveilleux et le fantastique On dit qu’il y a du merveilleux dans une œuvre littéraire lorsque lesurnaturel se mêle à la réalité ; le surnaturel étant accepté par le lecteur (contes merveilleux, contes de fées). Dans une œuvre fantastique, il y a irruption du surnaturel dans la réalité.

Des événements inexplicables ont lieu et il est souvent impossible de savoir si les faits sont de l’ordre du réel ou du surnaturel. (Exemple : Le Horla de Maupassant) Genres poétiques La poésie lyrique ? l’origine, c’est la poésie chantée avec la lyre comme accompagnement. a poésie lyrique aborde généralement des émotions et des sentiments liés à l’existence : les thèmes récurrents sont l’amour, la mort, la nature, etc. Le poète évoque alors ce qu’il ressent, mais aussi ce que peuvent ressentir tous les hommes.

Le lyrisme exprime toujours une émotion, un bouleversement de la sensibilité. L’élégie PAG » rif 7 Le poème élégiaque est un sous-genre de la poésie lyrique. Dans l’Antiquité, il s’agit d’un poème lyrique qui alterne des hexamètres et des pentamètres et qul exprime souvent es sentiments mélancoliques provoqués par la mort ou un amour malheureux. Au XVIIIe siècle, l’élégie est un poème sentimental, généralement d’inspiration amoureuse. Chez les romantiques (fin du XVIIIe siècle), l’élégie est un poème qui exprime la mélancolie (Lire « Le Lac » de Lamartine).

L’adjectif élégiaque s’emploie pour qualifier un ton, un thème, un poème plaintifs ou mélancoliques. La poésie lyrique exploite bien souvent le registre pathétique afin d’émouvoir le lecteur, et le vocabulaire employé est fréquemment expressif, de même que la ponctuation. La poésie épique La poésie épique évoque des événements historiques (mêlés généralement à des légendes) ou des héros magnifiés. II s’agit en fait d’accorder à un fait ou à un héros une grandeur et une force extraordinaires. La poésie épique n’est pas forcément liée ? l’épopée.

Comme les actions représentées sont extraordinalres dans la poésie épique, [‘hyperbole est fréquemment employée ainsi que les comparaisons grandioses. La poésie satirique Dans PAGF3C,F7 son sens premier, la satire est un poème de forme libre, à rimes plates. Le poème satirique critique les vices et les ridicules des hommes, u’il s’agisse d’individus ou de groupes sociaux, ou encore de toute une société. Lire, par exemple, les Satires de Boileau ou « Monsieur Prudhomme » (Verlaine, Poèmes saturniens, 1866). La tonalité est bien souvent ironique et / ou humoristique.

La poésie didactique Comme son nom l’indique, le poème didactique vise à enseigner quelque chose. II peut s’agir d’un enseignement moral (une fable, par exemple), philosophique ou religieux, ou encore scientifique. Exemple : Boileau, Art poétique. Dans la poésie didactique, le jeu sur les rythmes et les sonorités est volontiers adopté. L’abstrait et le concret sont souvent mêlés, qu’il s’agisse du lexique ou des comparaisons. Le Théâtre La tragédie La tragédie grecque La tragédie a été inventée par les Grecs (Cf. Eschyle, Sophocle et Euripide).

Les héros tragiques étaient alors des ros, des princes ou des personnages issus de la égende et de l’épopée. La tragédie est un drame, c’est-à-dire une action, une imitation (mimésis) de la vie des hommes sur une scène de théâtre. Il y avait les acteurs d’une part et un chœur d’autre part, lequel commentait, par des chants, l’action qui se déroulait sur la scène. La tragédie classique (XVIIe siècle) La tragédie classique est composée de cinq actes (séparés par des entractes), et le nombre de scènes par acte varie.

L’action (l’intrigue) est issue de l’histoire ou de la légende ; I nombre de scènes par acte varie. L’action (l’intrigue) est issue de l’histoire ou de la légende ; les personnages sont généralement illustres et sont tourmentés par de fortes passions. La tragédie classique avait ses règles, dont la fameuse règle des trois unités(unité d’action, unité de temps, unité de lieu) : Les règles de la bienséance devaient être aussi respectées afin de ne pas choquer le public. La vraisemblance était également de rigueur.

Les thèmes tragiques sont souvent l’héro-lSme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). La tragi-comédie La tragi-comédie est un genre dramatique (seconde moitié du XVIe siècle – XVIIe siècle) qui mêlait à la tragédie des éléments propres à la comédie. Les sujets de la tragi-comédie sont souvent ‘origine romanesque, les personnages appartiennent à des milieux sociaux différents. Il y a mélange des genres et des tons. La comédie Le terme « comédie » a d’abord désigné le théâtre en général.

S’opposant à la tragédie, la comedie cherche à divertlr, à faire rire comique) par la légèreté de l’intrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. Quelques pièces comiques de Molière (1622-1673): Les Précieuses ridicules (1664) Le Misanthrope (1666) L’Avare (1668) Le Bourgeois Gentilhomme (1670) Les Femmes savantes (1672) Le Malade imaginaire La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, dit l’adage latin). comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, dit l’adage latin).

Pour Molière, il s’agit de « corriger les hommes en les divertissant » (Molière, « Premier placet au rol au sujet de Tartuffe en dénonçant Favarlce des hommes, les travers de la médecine, de la justice, de la Cour, etc. Dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux. La comédie de caractère peint les caractères, la comédie de œurs inscrit un personnage dans son milieu social, la comédie d’intrigue complique l’action de la pièce à loisir, la comédie- ballet a été inventée par Molière et inclut des ballets (Cf.

Le Bourgeois Gentilhomme). Le rire propre au genre comique est produit par le comique de mots (paroles d’un personnage, choix des mots, niveau de langue, répétitions), le comique de gestes (gestes d’un personnage), le comique de situation (situation d’un personnage), le comique de mœurs (les habitudes propres à une classe d’hommes) ou le comique de caractère (traits moraux d’un personnage ou d’une lasse d’hommes). La farce: la farce est une pièce bouffonne ( — comique grossier). Le vaudeville: le vaudeville est un type de comédie à la mode au XIXe siècle.

Il repose très fréquemment sur une intrigue amoureuse. Le vaudeville (ou « théâtre de boulevard ») comporte généralement de nombreux rebondissements et quiproquos. Les personnages sont souvent des bourgeois. Le drame Le drame romantique a vécu une vingtaine d’années dans la première moit première moitié du XIXesiècle. La jeunesse romantique est une jeunesse fougueuse, qui ne se sent pas à l’aise dans l’époque où elle vit. La jeunesse romantique est donc à la recherche dactes héroïques.

De même, elle refuse tout ce qui est cher aux classiques (refus du théâtre classique avec toutes ses règles et ses contraintes). Les jeunes romantiques redécouvrent avec un plaisir certain le théâtre de Shakespeare (1564-1616) qu’ils prennent comme modèle. Shakespeare leur parait moderne pour plusieurs raisons : il a écrit pour les « grands » (rois et courtisans) et pour le peuple : les personnages appartiennent à ce qu’on appelle aujourd’hui des milieux sociaux très différents. De plus, Shakespeare varie les enres, enfreint les unités spatio-temporelles, et aucun aspect de la nature humaine ne lui échappe.

Textes fondateurs du drame romantique Stendhal, Racine et Shakespeare (1823) : Stendhal y compare le théâtre racinien et shakespearien afin de montrer que le théâtre de Shakespeare est supérieur. Stendhal demande aussi aux dramaturges de renoncer à la versification. Hugo, Préface de Cromwell (1827) : Hugo y définit ce que doit être un drame romantique. Quelques drames romantiques : Hugo (1802-1885) : Cromwell (1827) Hernani (1830) Ruy Blas (1838) Musset (1810-1857) Lorenzaccio (1834) Vigny Chatterton (1835)