La reeducation psychomotrice de ces deux concepts, qui sont le temps et l’espace, pourrai se baser sur : -L’orientation dans l’espace et dans le temps – Se déplacer, se repérer, apprécier les distances, construire… -Activité rythmique et séquentielle (notion avant-après, se repérer dans la journée, dans un recit, évaluer la durée… ) – Repérage sur plan – Planification d’un trajet -Jeux de rythme et sé Séquence d’une tac Sni* to View – Reproduction de ryt e Le travail de l’espace Au premier niveau on pourrait aborder l’espace corporel. On peut explorer l’espace interne du corps, le moduler.
On s’aperçoit lors qu’en fonction du tonus on peut dilater ou rétrécir les espaces internes, et que cela s’accompagne de sensations et d’émotions très précises. Avec les polyhandicapés ou les autistes, les vibrations font effet, avec un tambour ou surtout un diapason médical qui donne une sensation de volume interne très forte. Cela s’aborde par le biais de propositions de travail explicites lorsqu’on s’adresse à des danseurs ou des soignants en formation : En stage, je demande aux personnes de jouer ? modifier la forme de leurs volumes internes.
D’abord par des jeux de contraction et des sensations de rétraction/dilatatio SWipe page rétraction/dilatation. Il y a de curieux voyages imaginaires du centre du corps vers la peau, et même au delà. On constate que telle zone est imaginairement inaccessible, ou qu’il est bien difficile de se prolonger à partir de telle ou telle partie du corps… Un jeu très intéressant pour aborder l’espace global du corps est celui des empreintes. Il engage l’espace comme mode de relation tout en mettant l’accent sur la place qu’occupe le corps dans l’espace.
Sur une posture, un partenaire vient mouler tout ou une partie de son corps, sans appui. Le premier se dérobe lors « sans déranger la statue de l’autre », puis recommence le jeu. Après quelques minutes on arrive à fonctionner à quatre, puis à beaucoup plus. Chacun se trouve alors dans des situations poignantes : sentir fautre autour duquel on s’est organlsé disparaître et ne plus en avoir que la trace inscrite dans sa posture, sous forme d’un vide qui indique l’absence, ou aller se nicher dans le creux d’un autre, lui offrir un soutien ou s’en seNir comme tuteur…
La présence fugitive des autres souligne les limites de chacun, les zones de contact. Si les participants gardent la conscience des jeux de distance qui e font entre eux, des modulations des volumes, ils bougent alors avec une qualité très belle, très concentrée. Dans un travall plus qualité très belle, très concentrée. Dans un travail plus précis et méthodique on peut aborder l’espace comme matière.
Il s’agit de toute une série de jeux où l’on propose de jouer ? travers des images sur les qualités de l’espace laisser couler respace sur soi, comme de la matière fluide qu’on répand et qui trace des chemins à la surface du corps rassembler l’espace autour de soi, densifier, ramener tout vers la surface de la peau, tasser e déplacer avec ces morceaux d’espace collés et agglutinés autour de soi décoller l’espace de soi, comme des plaques de boue ou de neige écarter des paquets d’espace pousser se faufiler entre des blocs couper l’espace en morceaux traverser des morceaux d’espace, passer à travers, sentir le vent qui passe entre ses cellules, ses molécules porter des morceaux d’espace, les déplacer, les transformer, les projeter. L’espace se travaille aussi en tant qu’espace de circulation, lieu de rencontre et d’entrecroisement, où l’on prend plus ou moins sa place et où l’on adopte différents rôles.
Cela s’aborde par des jeux de circulation, où l’on joue sur les distances : par exemple, laisser le maximum de distance entre les participants, circuler bras étendus, se serrer, garder la position « comprimé » et circuler dans la pièce… L’espace construit : la géométrie L’espace est a « comprimé » et circuler dans la pièce… L’espace est aussi lieu d’une construction : Il se structure selon des directions, des plans. Les élèves disent généralement que ce type de travail a quelque chose d’apaisant. avec des jeux qui appartenant au champ de la danse, on peut faire de véritables constructions. On se repère par rapport aux murs.
L’un met son bâton dans l’espace, et les autres positionnent le leur à l’extrémité, en créant des angles droits. En travaillant à trois ou quatre, chacun bouge son bâton à tour de rôle, et l’on crée ainsi une sorte de ballet qui matérialise des lignes dans l’espace. Il faut insister (quand c’est possible) pour que les mouvements se fassent en silence, avec concentration. D’une façon générale, la danse n’est pas dans les positions qu’on prend (et qu’on exhibe), mais dans le voyage de l’une à l’autre. D’autres objets peuvent matérialiser l’espace ; ficelles, tissus… avec les tissus, on aborde en fait la notion de plan). Autre domaine intéressant : la complémentarité droites / courbes.
Elle s’explore de multiples façons : dans les gestes, en traçant des droites avec différentes parties du corps, puis des courbes, mais aussi dans les postures et dans les déplacements. Les droites sont le domaine de l’angulaire et induisent vite une tonalité PAGF et dans les déplacements. Les droites sont le domaine de l’angulaire et induisent vite une tonalité plus raide, plus cassante, plus froide ou plus directive que les courbes. Faire sentir cette ifférence est important. Enfin, le travail des plans est également structurant. Il faut dabord avoir exploré pour soi ce que supporte un plan • le plan sagittal est celui qui permet une certaine communication, l’affrontement, la négociation, la soumission… Le plan frontal renvoie à une autre corps.
Le plan horizontal qui se travaille dans les torsions supporte une relation beaucoup plus ludique… Si l’on aborde les plans cela demande beaucoup de concentration. C’est un travail de formation. Avec des patients, ou des enfants, il faut chercher d’autres voies. Les tissus qul matérlallsent l’espace n sont un (on peut aussi jouer à être enfermé dans un couloir étroit, ou à un traverser une pièce avec un rayon laser à un mètre du sol. Le travail du temps Pour favoriser les représentations associées aux concepts temporels conventionnels (jours, mois… ) il existe différentes illustrations du déroulement (linéaire, irréversible et cyclique) du temps et de la durée.
Pour illustrer remploi du temps et l’ordre de succession des événements, on peut afficher différents outils de chronologie comme des frises chronologiques (des I événements, on peut afficher différents outils de hronologie comme des frises chronologiques (des lignes de temps), le planning d’une journée à l’école ou un calendrier (éphéméride, mensuel, annuel… ) et utiliser un journal de classe ou carnet de bord (cahier de vie de la classe) et l’arrangement d’images. pour représenter la durée des concepts temporels conventionnels (minute, heure… ), on fera appel à différents instruments de mesure du temps comme le sablier, [‘horloge, le réveil, la montre… Ces supports matériels mettent en outre en jeu des codes de lecture.
Enfin, pour les saisons, il est utile de décrire les conditions climatiques, d’évoquer les couleurs ominantes, les activités et fêtes particulières qui y ont lieu afin que l’enfant associe ce concept à des représentations mentales concrètes qui facilitent la mémorisation. Il semble utile de partir de l’expérience vécue, de s’appuyer sur les rituels et les événements qui reviennent régulièrement et d’utiliser des représentations mentales et visuelles associées aux différents concepts temporels. Enfin, la médiation verbale (comptines, récit, conte, rituel du calendrier… ) semble un outil puissant de développement des notions temporelles constitutives et linguistiques.