L’épilogue, du grec ETIL (epi) : à la fin et Xoyoq (logos) : discours, est, au théâtre classique, un discours récapitulatif à la fin d’une pièce. Ce terme désigne en général une partie finale ajoutée, comme de surcroit, à un discours, à un ouvrage, en lui-même complet. C’est l’opposé du prologue et, comme celui-ci sert souvent ? présenter au lecteur les personnages avant l’action, l’épilogue peut être employé à faire connaître ce qu’ils deviendront, l’action accomplie.
L’épilogue ne se conçoit donc guère comme une partie ntégrante d’un ouvrage, discours, roman ou pièce de théâtre, et ne peut se confondre avec la péroraison, la conclusion ou le dénouement. Tout a drame, de son lointai on PACE 1 tian d’une suite du ot a également pris un sens plus Sni* to View plus large en désignant, dans les romans, un ultime chapitre où l’on apprend généralement des informations sans rapport direct avec l’intrigue. Il est surtout un hors-d’œuvre, un adieu au public.
La Fontaine, croyant avoir fini son œuvre des Fables au vie livre, prend congé u lecteur dans cet épilogue : Bornons ici cette carrière, Les longs ouvrages me font peur ; Loin d’épuiser une matière, On n’en doit prendre que la fleur… Le xie livre a aussi un épilogue, parce qu’à son tour, il devalt être le dernier. Au théâtre, on a considéré comme épilogue la phrase consacrée où l’acteur saluait le public et implorait ses applaudissements : Vos valete, et plaudite, cives, et c’est cet humble appel à la bienveillance que les vaudevillistes ont varié à l’infini dans le couplet de la fin.