Le Théâtre de l’absurde Introduction L’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles » Voici les mots de Eugène Ionesco, des mots qui ont inspiré les dramaturges dans le théâtre de l’absurde. Ce mouvement littéraire du milieu du XXe siècle s’est inspiré des surréalistes et des dadai#tes mais est radicalement opposé au réalisme. Qu’est ce que c’est ?
Le théâtre de l’absur 1950 qui se caractéri genre plus classique or 3 Sni* to View nextÇEge genre traitant principalement de l’absurdit e apparut vers tale par rapport au omédie_ C’est un de l’Homme et de a vie en général. L’absurdité de la situation mais également la déstructuration du langage font de ce théâtre un mouvement dramatique à part entière. Ce style de théâtre montre une existence dénuée de sens et nous fait douter sur le but de vivre.
Les auteurs de ce genre théâtral ont en commun de rejeter les règles du théâtre à savoir, l’unlté de temps, de lieu et d’action. Il y une volonté de créer un spectacle total et ainsi, il y a une utilisation de mime, de clown, d’un maximum d’éléments visuels, jeux de lumières, de sons. De plus, les personnages ont souve Swipe to vlew next page ouvent des réactions exagérées et ce sont à travers le langage qu’ils sont les plus absurdes.
En effet, plusieurs procédés linguistiques peuvent être utilisés dans l’absurde comme les répétitions, proverbes ou rlmes ainsi que des silences qui peuvent générer des malaises entre les personnages. Dans théâtre de l’absurde, l’absurdité n’y est pas directement montrée explicitement mais c’est au spectateur d’interpréter et de comprendre les aspects absurdes du monde. Au final, l’absurde est que la vie mène à la mort, et c’est sa que veulent nous montrer les précurseurs et les pionniers de ce genre théâtrale.
En effet, la doctrine de l’absurde s’interroge sur le non-sens de la vie : la vie vaut-elle la peine d’être vécue si l’on considère que pour la plupart des hommes, elle ne consiste qu’? « faire les gestes que l’habitude commande » ? Dès lors se pose la question du suicide : « Mourir volontairement suppose que l’on a reconnu, même instinctivement, le caractère dérisoire de cette habitude, de l’absence de toute raison profonde de vivre, le caractère insensé de cette agitation quotidienne et l’inutilité de la souffrance Il faut donc relever le défi de cette absurdité et se révolter, continuer à vivre.
Histoire et Origine Le théâtre de l’absurde est apparut au milieu du XXe siècle après la Seconde Origine la Seconde Guerre Mondiale. Les lendemains de la Seconde Guerre mondiale ont vu naître l’existentialisme (avec Sartre comme chef de file, en France), doctrine selon laquelle notre essence serait illusoire, alors que notre existence est à construire, à réaliser. On remet en question Dieu, l’homme se construit uniquement par ses actes.
La doctrine de l’absurde va s’apparenter d’une certaine manière à l’existentialisme, mais s’en détacher assez clairement pour mériter sa propre appellation. Elle lui vient de Camus (un des récurseurs), qui la développe dans son essai Le Mythe de Sisyphe, essai sur l’absurde (1942) et l’illustre ensuite dans l’ensemble de son œuvre, théâtrale ou romanesque En faites, c’est Martin Esslin qui pour la première fois a évoqué ce mouvement théâtral (dans son essai en 1961).
C’était pour classer les œuvres de certains auteurs dramatiques. Des années 1950, principalement en France, qui rompaient avec les concepts traditionnels du théâtre occidental. Les principaux pionniers de ce mouvement théâtral sont Eugène Ionesco (Rhinocéros, La Cantatrice Chauve) et Samuel Beckett (En attendant Godo, Oh les beaux jours)