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Sommaire Sni* to View 2) Les causes 4) Les traitements l’école 8 L’ENFANT HYPERACTIF 2 Introduction La maladie 4 1) Petit historique . 3) Le diagnostic . 6 7 Il. Cenfant hyperactif ? orq2 10 4) Les contraintes pour l’enfant, son intégration avec les autres 5) Les devoirs et exercices — 12 Conclusion 13 ANNEXE 1 15 ANNEXE 2 . 17 ANNEXE 3 — 18 ANNEXE4 . 19 ANNEXE 5 20 Bibliographie 24 C’est un fait, un enfant bouge beaucoup, il a besoin de se dépenser. Il arrive même parfois qu’on n’arrive plus à tenir certains d’entre eux. Alors faut-il pour autant parler d’h eractivité ?

Que signifie vraiment ce mot ? Est-ce PAGF 9 rencontre le plus souvent en milieu scolaire, mais il est important de distinguer un enfant hyperactif d’un enfant inattentif ou impulsif. En effet, les élèves hyperactifs ne sont pas des élèves difficiles en général. Ce sont plutôt des élèves ayant de la difficulté à respecter l’encadrement ou la discipline imposés par l’école ou la classe. Cependant, ces enfants présentent de grandes forces comme une grande motivation ? changer, un fort dynamisme. Ils ne sont pas moins intelligents que les autres enfants, bien au contraire.

Ces forces sont toutefols mises à fépreuve par leur comportement dont ils ontrent finalement uniquement le côté désorganisé, étourdi et facilement distrait. Nord et atteint 3 fois plus de garçons que d A travers ce dossier, ce trouble comportemental sera mis en évidence. Une première partie présentera la maladie dans son ensemble. Après un rapide historique, seront abordés les causes de l’hyperactivité, puis le diagnostic de la maladie chez l’enfant, et enfin les traitements existant à ce jour pour lutter contre ce phénomène.

Dans une seconde partie, l’enfant hyperactif sera étudié à l’école au travers de témoignages, puis seront abordés les ifficultés qui pourront être rencontrées au sein de la classe par l’enfant, les autres elèves et l’enseignant, et pour finir une partie sera consacrée aux devoirs et exercices faits par un enfant hyperactif. 9 appelle maintenant « hyperactivité avec les écrits de Bourneville (France, 1897), d’Ireland (Angleterre, 1877) ou encore Demoor 1 (Allemagne, 1901).

C’est ensuite le médecln anglais Stilll qui se penche sur cette question en 1 902 en analysant en détail le cas de vingt enfants présentant une hyperactivité motrice exagérée et manifestant des caractéristiques comme une agitation extrême, ne incapacité à soutenir l’attention, un échec scolaire… Dès lors, on s’intéresse de plus en plus à ce trouble auquel on attribua différents noms au fil du temps : dysfonctlon cérébrale mineure, syndrome hyperkinétique, puis syndrome de l’enfant hyperactif. Enfin dans les années 1 970, l’hyperactivité devient « trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité » ou TDAH.

On commence alors ? user de médicaments pour tenter de soigner les enfants atteint de cette maladie. Aujourd’hui le TDAH touche 3 à 5 % des enfants d’âge scolaire, preuve en est qu’il ne s’agit pas d’une aladie rare comme beaucoup peuvent le penser. Ainsi est née ce qu’on appelle plus simplement de nos jours l’hyperactivité. Mais comment cette maladie apparaît-elle ? Quelles en sont les causes ? 2) Les causes . Dans les années 1950, des scientifiques ont émis l’hypothèse qu’une lésion cérébrale serait à l’origine de l’hyperactivité.

Cependant, l’existence de cette lésion et donc son lien avec le TDAH n’a jamais été réellement prouvé. En réalité, à ce jour, il apparaît clairement que les origines précises de l’h eractivité sont encore inconnues. On sait qu’il n’existe pas prédisposants. Ainsi il sera décrit brièvement comment évolue la maladie chez l’enfant, et quels peuvent être les facteurs précipitants. L’évolution du syndrome ADHD (appellation anglaise du TDAH) se fait en trois étapes successives : MENECHALJ. et al. (2001) – L’Hyperactivité infantile, débats et enjeux, série Clinique, Dunod.

La période anténatale et périnatale où peuvent entrer en jeu des facteurs prédisposants à l’hyperactivité et aux troubles attentionnels ; La période du développement cognitif de l’enfant qui va le rendre vulnérable au syndrome ADHD ; La déclaration du syndrome ADHD chez renfant mettant en jeu des facteurs précipitants. La première notion importante à comprendre est que le trouble d’hyperactivité trouve ses racines avant la naissance. Il a été montré, en effet, que le développement cérébral des enfants hyperactifs suivait de façon parallèle celui des autres enfants.

Alors que se passe-t-il avant la naissance ? Premièrement, des prédispositions génétiques vont influencer l’apparition de la maladie. Bien qu’il sot encore impossible de déterminer le mode de transmission exacte, les recherches montrent que le dysfonctionnement e certains gènes (DATI et DRD4) serait impliqué dans les modifications des processus d’attention car ils altéreraient le système nerveux et plus p nt le système PAGF s 2 sont pas suffisants pour expliquer à eux seuls l’apparition du syndrome.

Lors du développement cérébral d’un enfant atteint du TDAH, il peut survenir des perturbations dans l’établissement des circuits nerveux, notamment dopaminergique et noradrénergique 3 , qui expliqueraient l’impulsivité, la réactivité excessive et la difficulté à se concentrer sur une tâche chez l’enfant hyperactif. Ainsi l’enfant devient plus vulnérable au yndrome du TDAH et des facteurs précipitants vont contribuer ? l’apparition définitive de la maladie. Parmi ces facteurs précipitants, il faut prendre en compte l’influence de l’environnement social, scolaire et familial de l’enfant.

Des conditions environnementales difficiles, des attitudes parentales incohérentes, des carences relationnelles, des difficultés dans l’apprentissage, telles peuvent être les nombreuses circonstances environnementales pouvant entrainer une hyperactivité. Il faut cependant relativiser ces propos, notamment en ce qui concerne la famille, car les interactions négatives à l’enfant roviennent en premier lieu de l’enfant hyperactif lui-même qui est plus bavard, plus exigeant et qui demande plus d’attention que les autres.

Partie du système neweux impliquée dans la motivation et le renforcement. Partie du système nerveux im li uée dans la vigilance et l’attention sélective. PAGF 6 9 un rôle dans la qualité et l’intensité de l’expression du syndrome. Les recherches autour de ce sujet sont toujours en cours. L’apparition et révolution de la maladie sont donc un système très complexe où de nombreux déterminants qu’ils soient biologiques, environnementaux ou psychologiques sont ntimement imbriqués. C’est pourquoi il est difficile de diagnostiquer cette maladie chez un enfant.

Comment différencier un enfant hyperactif d’un enfant turbulent, tyran, capricieux… ? En 1993, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) établit le CIM-IO 4, à partir duquel elle définit l’hyperkinésie. Un an plus tard, l’Association de psychologie américaine créa une nouvelle version de son outil de mesure, le DSM-IV 5 , aboutissant au trouble de « hyperactivité avec déficit d’attention (THADA, désormais nommé Ce dernier fait référence aujourd’hui. Mais avant de le mettre en pplication, le clinicien a besoin de connaître précisément l’enfant.

Avec l’aide de ses proches, il retrace l’historique de celui-ci, et ce depuis la période prénatale. Parallèlement, il l’observe, lui fait réaliser des tests neuropsychologiques 6 afin de déceler ses points forts, ses difficultés, ses stratégies. Il cherche ainsi à se reproduire le fonctionnement de l’enfant, à y déceler d’éventuels symptômes. Le clinicien peut également opter pour des tests psychologiques dans le but de préciser le potentiel intellectuel du patient, ses capacités d’apprentissage.

L’échang PAGF 7 9 questionnaires notamment les échelles de comportement de Conners 7 . Tout ce recueil d’informations permet au spécialiste de correctement identifier ce trouble, de le distinguer d’autres présentant certains symptômes similaires. A l’aide du DSM-IV, il peut alors préciser son diagnostic. Ce questionnaire amène en effet à distinguer hyperactivité, impulsivité et inattention. Par hyperactivité, on entend une incapacité à rester en place dans une situation où il y a une contrainte, par exemple à l’école CIM : Classification Internationale des Maladies

DSM : Diagnostic and Statiscal Manual Exemples : stroop, clochettes, trail making test, Tour de Londres, items spécifiques du QI (WISC III) Cf. annexe 5 ou à la maison. L’enfant s’agite de manière désorganisée, sans but précis. L’impulsivité se traduit par une intolérance à l’attente mais aussi par la difficulté ? penser le temps, à planifier ses actions. Quant à l’inattention, elle est mise en évidence par un passage rapide d’une activité à une autre et par une tendance à se laisser distraire aisément par des stimuli secondaires.

Ce DSM-IV est élaboré en deux parties 8 . La première (appelée Al) a pour but de mettre en exergue l’enfan attention : c’est le cas si PAGF 8 9 sont remplis lors des six derniers mois déficit de l’attention/hyperactivité de type inattention prédominante si seul le critère Al est rempli lors des six derniers mois ; déficit de l’attention/hyperactivité de type hyperactivité- impulsivité prédominante si le seul critère A2 est rempli lors des six derniers mois.

Une fois le diagnostic posé, quels traitements sont mis ? disposition de ces enfants ? 4) Les traitements : Ce trouble provenant de divers facteurs, sa prise en charge – ropre à chaque cas – est nécessairement pluridisciplinaire : médicamenteuse, psychologique, pédagogique et rééducative. Paradoxalement, les calmants n’ont pas l’effet escompté sur des patients atteints du TDAH. Cest au contraire, un psychostimulant, le méthylphénidate (nom de la molécule) qui leur est prescrit.

En France, il est commercialisé sous le nom de Ritaline. Ce médicament excite le système nerveux central de l’enfant, ce qui a pour effet de le rendre plus attentif, moins perturbateur et donc plus sociable Il présente l’avantage d’agir rapidement (entre 20 t 60 minutes après la prise). Son efficacité variant de trois et six heures, l’enfant en prend généralement un le matin, un à midi puis un autre en fin d’après- midi.

Très couramment utilisée aux Etats-Unis, la Ritaline rencontre quelques réticences en France, certains médecins craignant notamment un ris ue de dé endance ultérieure, en particulier lorsque le patie hausse peu significative de la tension artérielle, etc. En corollaire à ce traitement médicamenteux, des psychothérapies sont mises sur pied. Celles-ci peuvent être d’ordre cognitif (pour développer les apacités d’auto-instruction), comportemental (pour apprendre aux parents à faire face aux situations difficiles qu’ils rencontrent avec leur enfant g ) et/ou analytique.

L’association de troubles de l’apprentissage étant fréquente, l’enfant doit souvent avoir recours à des rééducations (orthophonique, psychomotrice). L’enfant hyperactif à l’école Il s’agit maintenant de s’attarder sur le développement de l’enfant dans son milieu social, c’est-à-dire l’école et sa famille. Pour ce faire, il sera observé des exemples, et des solutions seront proposées afin d’améliorer la vie de l’enfant dans n groupe et lui permettre dévoluer au sein de l’école autant scolairement que socialement. ) Présentation de témoignages : A) Lettre d’un enfant 10 : Cet enfant a déjà été diagnostiqué et il est sous traitement médical. Il fait part ici à son enseignante de sa maladie et de ce qu’il ressent. L’impression dégagée par cette lettre est qu’il n’y a pas eu de lien entre les parents et l’enseignante au sujet de la maladie de l’enfant. L’enfant est conscient de son état et des effets de son médicament. En effet il dit « L’après midi l’effet de m t est parti. » ; « Ca m’aide