ÉCONOMIE S’entraîner au BTS n03 p. 1 59 La redistribution des revenus est une politique d’égalisation des ressources. Elle vise à réduire les écarts de revenu entre les ménages d’une même société. La politique de redistribution a pour objectifs de lutter contre les inégalités économiques et sociales et de couvrir la population contre les risques sociaux (maladie, vieillesse, chômage… ) . Elle est essentielle p de santé, d’éducation Mais ces dernières a a sa mse en œuvre s or4 Sni* to View sociaux en matière eau de vie. t les dépenses liées en cause. Les priorités de la redistribution en France face à la crise La crise économique a fragilisé les économies des pays développés en créant une nouvelle vague de chômeurs et en accentuant les inégalités économiques et sociales. Face à cette crise et à ces conséquences, l’Etat français a dû se remettre en question par rapport à sa politique de redistribution. Afin de pallier la crise, les priorités de la redistribution sont donc • – la lutte contre le chômage, notamment celui des jeunes et des plus démunis, du vieillissement de la population. Le caractère redistributif des différentes interventions de l’Etat Dans le cadre de sa politique de redistribution, l’Etat utilise deux principaux instruments • – la fiscalité, c’est-à-dire les prélèvements obligatoires qu’ regroupent les impôts, les taxes et les cotisations sociales obligatoires, – les transferts sociaux ou prestations sociales versés en espèces ou en nature à des individus afin de rédulre les charges financières générées par la protection contre les divers risques sociaux (vieillesse, santé, famille, chômage, logement et pauvreté).
On peut apprécier le caractère redistributif d’un impôt ou d’un prestation lorsque le redistribution est faite en faveur des plus pauvres par rapport aux plus riches. On a constaté que les prestations sociales contribuaient ? de la réduction des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, tandis que les impôts n’y contribuaient qu’à hauteur de Cette différence peut s’expliquer par le fait que les prestations sociales ne sont versées qu’à une partie de la population, ceux qui ont les revenus les plus faibles, alors que les impôts sont payés ar une part plus importante de contribuables.
Par exemple, les allocations familiales sont versées à des familles qui ont un faible revenus et ne peuvent pas subvenir à tous leurs besoins. Mais dans un même temps, la TVA est payée par tous lors d’un achat et quelque soit le r PAG » OF d lors d’un achat et quelque soit le revenu de l’acheteur. Les impôts qui contribuent le plus à la réduction des inégalités sont les impôts progressifs qui ont un taux d’imposition déterminé en fonction des revenus, tel que l’impôt sur le revenu. Mais les interventions de l’Etat qui ont le caractère redistributif e plus important sont les prestations en nature des services publics.
En effet, l’Etat fourni des services gratuits au quasi gratuits dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du logement. Ces prestations expliquent 70% de la réduction de l’écart de revenu entre les plus riches et les plus pauvres. 3) L’efficacité de la redistribution à la française On peut constater les aspects positifs de la redistribution : La redistribution a engendré des progrès sociaux, notamment dans la lutte contre la pauvreté qul est l’un des éléments majeurs de la politique de redistribution en France.
Les prestations sociales ont atténué la pauvreté grâce aux allocations et autres aides financières mais également grâce aux sen,’ices publics. Les transferts sociaux ont également permit de soutenir la croissance en aidant la consommation des ménages les plus pauvres et en relançant l’investissement. La redistribution valorise le capital humain grâce à la croissance endogène (P. ROMER) qui génère du progrès technique du fait de la motivation des agents économi ue ? PZGF3CFd la motivation des agents économique à innover. Mais la politique de redistribution de la France reconnaît certaines imites .
Selon A. LAFFER , en devenant de plus en plus importants avec un taux élevé d’imposition, les prélèvements obligatoires incitent les agents économique à diminuer leurs temps de travail et ? favoriser leurs loisirs. En effet, les cotisations obligatoires rendent le coût du travail de plus en plus élevé et les entreprises préfèrent faire appel ? la main d’œuvre étrangère. Ce mécanisme entraîne donc une augmentation du chômage. Le système de protection sociale est également remis en question du fait de son déficit de plus en plus accrus.
Le nombre d’assurés qui contribue de ce système a tendance ? augmenter par rapport au nombre de ceux qui finance le système de sécurité sociale. On note également une ouverture des services publics à la concurrence sous l’impulsion de la libéralisation des marchés engendré par la crise. Certains services publics qui étaient, jusque là gratuits ou quasi gratuits, se privatisent et augment le prix de ces services. Donc à long terme, les ménages les plus pauvres n’auront plus accès ? certains services. La politique de redistribution reste un enjeu majeur de l’Etat malgré les problèmes liés à son financement.