Actualité Économique Le chômage n’est pas un phénomène de la modernité car il a toujours existé. Cependant il faut reconnaitre que depuis les années 1970 il connaît un regain d’activité qui laisse penser un phénomène du monde moderne. Ily a cependant un phénomène nouveau aujourd’hui, c’est ce qu’on appelle le chômage de masse. II est très important et concernent de nombreux pays. l- L’évolution du chô chômage La notion de chômag PACE 1 Sni* to View tégories de puisqu’il y a plusieurs sens qui peuvent tre donn es par l’INSEE, pôle emploi ou encore le BIT.
Aujourd’hui est considéré comme sans emploi une personne qui n’occupe pas une activité professionnelle mais qui reste en situation de vouloir le faire. A) L’évolution du chômage C’est en 1967 que le chômage refait surface en France avec les premières restructurations industrielles. La concurrence internationale incite les entreprises à réduire leurs coûts et à privilégier la mécanisation. Pour autant, en 1 967, la France ne comptabilise que 200 000 chômeurs, ce qui est très peu. étrolier En 1981, après le septennat de Giscard d’Estain, le nombre de hômeurs a encore été multiplié par 4, soit 1 650 000 chômeurs. À l’arrivée de François Mitterrand, la France se socialise, il augmente le SMIC et on pense alors que la situation va se redresser. La suite est sans appel, les chômeurs se démultiplient et on en dénombre près de 6 millions (officieusement). De 1995 à nos jours, on a (enfin) vécu une période de diminution, dans une première phase (98 C] 02).
C’est en fait une reprise de l’activité économique internationale, notamment via la croissance économique Américaine. Et puis, on observe de nouveau un plongeon à partir de 2005 et ui de plus va être renforcé par la crise des sub-primes de 2007. En conclusion, le chômage a été multiplié par 30, en seulement 40 ans. B) es différentes catégories de chômage : 3 formes de chômage : Frictionnel CIC’est le chômage incompressible, il correspond au temps nécéssaire entre l’occupation de 2 emplois, il ne peut pas être réduit à O.
Il représente environ de la population active Conjoncturel ié aux variations de l’économie : s’il est dynamique, le chôma e sera faible, les agents consomment et les entrep ent. actuelle, c’est toute la croissance mondiale qui est ralentie Structurel D Lié aux structures de l’économie, aux différentes organisations et ce qui peut présenter un caractère durable. Exemple : le taux dactivité féminin, aujourd’hui + de 90 % des femmes travaillent ou recherchent un travail. Avec ce constat, l’augmentation de la demande d’emploi est légitime. l- Les causes du chômage et les politiques de l’emploi L’analyse du chômage et les politiques de l’emploi relèvent souvent de 2 grandes théories : libérales &keynésiennes A) Les causes du chômage : L’analyse libérale Apparu en 1 776 avec le livre « La richesse des Nations publié ar Adam Smith, père fondateur de l’économie libérale. La liberté individuelle est une valeur fondamentale, elle est au sommet de la hierarchie des valeurs et Pétat ne doit exercer que des fonctions régaliennes. C’est à dire que FÉtat doit se limiter à la sécurité des citoyens (police, armée).
Quant aux mécanismes économiques, ils s’équilibreront naturellement par ce qu’Adam Smith appelle la main invisible El les lois du marché. Cette théorie est poursuivi PAGF3CfS e économiste libéral, par le phénomène du chômage car pour lui, le salaire n’est qu’un rix qui doit varier librement en f(offre & demande). C] Si trop de chômage Cl les salalres doivent baisser Si trop de travail û les salaires doivent augmenter Pour ces mêmes libéraux, le chômage moderne a donc pour explication l’intep. ntion de l’État. Ce dernier est trop intervenu dans l’économie, il a ainsi été créateur de chômage en bloquant les mécanismes de marché & de ces variations. Cette analyse a été reprise par les néo-libéraux, dont l’un des acteurs principaux est Milton Friedman Ce sont pour l’essentiel des scientifiques qui s’appuient sur la iologie, les sciences. L’analyse keynésienne Économiste libéral, il a compris que la non-intervention de l’État crée plus de chômage dans le fond.
Il explique que si PÉtat n’intervient pas, le chômage existera, ce dernier fragilisera l’économie puis que tout le monde n’aura pas accès à la consommation. Il en conclut que c’est l’insuffisance de la demande de consommation qui est génératrice du chômage B) Les politiques de l’emploi : Elles s’articulent autour de 2 axes : Les politiques d’influence libérales Les politiques keynésienne va essayer de limiter le rôle de l’État Un contrôle budgétaire strict : ne pas dépenser plus que ce que l’on perçoit.
L’allègement des charges sociales (coût du travail) La dérèglementation du marché du travail : allègement ou suppression de toutes les règles politiques qui bloquerait le marché du travail L’actuel gouvernement tente à s’inspirer de ces méthodes avec une recherche d’allègement des charges sociales et à moyen terme avec une diminution des impôts Pour une politique d’inspiration keynésienne, le principe est de s’appuyer sur le déficit budgétaire. L’état ne doit pas hésiter ? dépenser plus que ce qu’il ne reçoit.
Keynes s’appuie sur le multiplicateur d’investissement Il explique que lorsque l’Etat dépense de l’argent pour relancer l’économie, cela se traduit par un effet multiplicateur. L’état construit un réseau routier Cl appel à des entreprise de travaux publics Clappel à des société d’intérims pour répondre à un besoin supplémentaire de main dœuvre demande en goudron accrue n contact entreprises de goudron C plus de transporteurs plus de carburant. Il faut développer le système fiscal pour mieux répartir la richesse. Cette politique est favorable à une réglementation du marché du travail.