Les hommes ont toujours cherché à trouver la méthode pour être heureux, mais, avant de se demander quelle est cette méthode il faut comprendre ce que signifie être heureux ? » En effet, nous avons tendance à penser que le bonheur est un état de satisfaction totale, c’est à dire un achèvement de ses souhaits, de ses désirs. Le désir est d’abord la prise de conscience d’un manque, dont la satisfaction procure du plaisir. C’est-à-dire qu’on désire ce qu’on ne possède pas mais qu’on pense que produira du plaisir.
Le plalsir peut être défini comme un état émotionnel gréable qui met fin à la douleur, c’est la fin de la souffrance. C’est ainsi, qu’on retrouve l’idée commune qui nous dit que la satisfaction de tou bonheur. Néanmoins, on renc nos désirs sont pas e or 10 Sni* to View pour trouver le s, tels que si sociales, et sa satisfaction peut amener à un emprisonnement, alors, sans liberté on n’est pas heureux, et donc c’est la satisfaction de notre désir qui nous a rendu malheureux.
Par exemple, si notre désir est posséder un collier, et on le vole, mais on est pris et emprisonnés, alors on n’est plus heureux. D’un autre part, est ce qu’on peut satisfaire tous nos désirs ? En Swlpe to vlew next page En fait, on observe qu’il y a des désirs qui sont plutôt inaccessibles, insatiables, par exemple on peut désirer être invisible, mais ceci est impossible, et donc on ne peut pas le satisfalre. Puisque les désirs ne sont pas tous satisfaisable et peuvent nous amener au malheur, doit-on remettre en cause cette méthode commune ?
Faut-il y renoncer en totalité ? Ou bien, faut-il savoir les utiliser d’une autre manière pour enfin trouver le bonheur ? Tout d’abord, l’homme est un être qui a des sentiments, une conscience et une imagination et donc, il désire. Le désir peut ?tre un bien parce qu’il nous ouvre à la possibilité du plaisir : ce qui nous fait plaisir, c’est de combler la privation, c’est-à-dire satisfaire le désir. De cette manière on peut voir qu’un désir insatisfait est source de douleur, de souffrance, c’est-à-dire de malheur. n être qui n’aurait aucun désir ne connaîtrait pas le plaisir, et donc ne pourrait pas être heureux. Épicure nous montre que la nature est bonne et donc l’homme doit être heureux. Cependant, si la nature de l’homme est d’être heureuse, pourquoi a-t-on le constant sentiment d’être malheureux ? En effet, le malheur est causé par la peur de mourir, ar le désir insatisfait d’avoir une âme immortelle. Ainsi, que peut- on faire pour ne plus avor cette peur de mourir ? pour ne plus souffrir de cette i 10 que peut-on faire pour ne plus avoir cette peur de mourir ?
Pour ne plus souffrir de cette insatisfaction ? On voit que la seule manière, d’assurer une immortalité de l’âme, c’est la religion, qui assure un salut. Ainsi, on peut penser de la relgion comme une solution pour trouver le bonheur, pour satisfaire le désir le plus profond, vivre éternellement (spirituellement). Cependant, est ce que la religion est- elle une bonne méthode pour la recherche du bonheur ? En fait, nos désirs ne sont pas toujours « bons », et donc la religion propose d’éviter de satisfaire ces désirs.
Mais, en ignorant la satisfaction, en ne pas satisfaisant les désirs, on perd notre liberté. On se demande donc est-ce que la religion s’oppose à la liberté ? Si on est privés de la liberté, alors, on est malheureux et donc la religion est une mauvaise méthode. Est-ce qu’il y a une manière, une bonne méthode de trouver le bonheur ? De satisfaire tous les désirs ? Ou faut-il renoncer à la possibilité d’être heureux ? Le plus commun est de penser que la satisfaction de tous les ésirs d’un individu, est la clé pour être heureux.
Cependant, on rencontre plusieurs problemes et paradoxes concernant les désirs. D’une part, on peut voir qu’il existe plusieurs désirs que ne peuvent pas être satisfaits, c’est le cas de quelqu’un qui veut devenir inv plusieurs désirs que ne peuvent pas être satisfaits, c’est le cas de quelqu’un qui veut devenir invisible, c’est physiquement impossible et donc c’est un désir qui ne sera jamais satisfait. De cette manière, au lieu de trouver le bonheur, on retrouve un sentiment de non satisfaction, de frustration, et donc on finit par etrouver que du malheur.
Au même temps, on observe que les désirs sont inconstants et contradictoires Ils changent toujours, on déduit donc que le désire, ne sait pas ce qu’il désire et donc il ne désire rien du tout. Le désir est aussi contradictoire, on peut par exemple désirer avoir le baccalauréat, mais au même temps on peut désirer ne pas vouloir travailler jamais. Ainsi, puisque c’est quelque chose de Inconstant et contradictoire, le désire n’est pas intime, il est insignifiant, indifférent, et donc il ne permet pas qu’on se connaisse, qu’on sait ce qu’on désire vraiment, il ne permet pas u’on soit heureux.
Pareillement, on voit que le désir est insatiable ; chaque fois qu’on désire quelque chose, et on l’obtient, on désire ensuite une autre chose. Et ainsi, on se trouve dans une recherche infinie, qui ne s’achèvera jamais et donc on ne trouvera jamais le bonheur. En fait, chaque fois qu’on satisfait un désir, il est plutôt déçu car ce qu’il espérait était supérieur à ce qu’il reçoit dans la réalité, et do 0 il est plutôt déçu car ce qu’il espérait était supérieur à ce qu’il reçoit dans la réalité, et donc il est déçu.
Ainsi, un désir n’est amais satisfait. On peut prendre comme exemple, le mariage ; c’est quelque chose qu’on espère dès qu’on est petits, on espère que ça soit parfait, c’est le désir le plus grand , mais avec les années, on se rend compte que le mariage n’a rien de parfait et donc que ce désir parfait de passer l’éternité avec l’amour de sa vie est en fait rien de plus qu’un désir, il ne peut et ne sera jamais satisfait. Ainsi, on voit que la satisfaction des désirs, ne peut pas être la condition du plaisir.
Comme le dit Platon, le désire est comme un enfant capricieux, il refuse qu’on le refuse quelque hose, il nous tyrannise, il exige qu’on le satisfait mais il n’est jamais satisfait. Il nous confond et nous laisse pas savoir ce qu’on veut, qui on est, et donc il nous empêche de trouver le vraie bonheur, et donc il nous rend malheureux. D’une autre part, on observe que le plaisir peut nous tromper. Quelque chose qui commence comme un plaisir peut finir comme une douleur, c’est-à-dire que quelque chose qui nous rend heureux au début, peut nous rendre très malheureux à la fin.
Cest le cas des drogues ; c’est une expérience qui nous fait sentir heureux au début mais après, avec le temps, on devient dépendants de cette PAGF s 0 expérience qui nous fait sentir heureux au début mais après, avec le temps, on devient dépendants de cette drogue ,et on n’est plus libres et donc on est malheureux. On a aussi le cas contraire, ou une douleur peut devenir un plaisir. C’est le cas par exemple de la réhabilitation des drogues, c’est très douloureux au début, mais à la fin, c’est une libération.
Ainsi, il ne faut pas chercher ou éviter les plaisirs, ce ne sont pas nécessaires, mais ils sont imprévisibles et donc nous confondent et restent un mystère pour nous. Ainsi le plaisir qui offre la satisfaction de nos désirs n’est pas la ondition pour être heureux. Également, il y a la théorie de Freud qui propose qu’on n’est pas heureux à cause de la névrose. C’est parce qu’on ne se connalt pas, qu’on ne sait pas comment trouver le bonheur, et donc il faut commencer pour se connaitre soi-même.
Il faut chercher à connaitre les désirs refoulés qui sont à l’origine de la névrose. Mais, puisque ces désirs sont refoulés, on n’a aucune connaissance ni conscience de ces désirs, et donc on peut supposer que les désirs ne sont pas la condition du bonheur. Ensuite, puisque le désir est l’origine de déceptions, et ne peut as être la condition au bonheur, il peut être défini comme un divertissement, un divertissement pour oublier que la nature humaine est malheureuse. Misére 6 0 humaine est malheureuse.
Miséreuse dû au fait que le désir suprême est le désir le plus insatisfait ; les hommes ont peut ? la mort, et donc cherchent une immortalité de l’âme. Ainsi, le désir est un divertissement pour ne pas penser à cette nature malheureuse. Selon Pascal, une forme de divertissement, sont les sciences, puisqu’elles éclairent des mystères. Or, elles ne peuvent pas éclairer le mystère le plus complexe, le plus important; celui e la mort. Et donc, la religion est nécessaire. Nécessaire car elle offre Hespérance qu’un jour on aura une existence célestielle heureuse.
Cependant, Epicure, nos montre que si on cherche la religion pour échapper à la peur de mourlr, à l’existence malheureuse, on va avoir encore plus peur, mais peur aux dieux. On sera soumis ? ces dieux, on sera soumis à la religion, on ne sera plus maîtres de nous-mêmes, et donc on ne sera plus libres, et donc on ne sera pas heureux. Ainsi, la condition du bonheur n’est pas satisfaire tous ses désirs. En plus, nous avons vu que les méthodes de la psychanalyse ou e la religion ne peuvent pas nous ouvrir les portes au bonheur, mais à l’ignorance ou au malheur.
On peut se demander donc, est-ce qu’il y a une méthode pour trouver le bonheur ? Ou sommes-nous condamnés au malheur ? 7 0 méthode pour trouver le bonheur ? Ou sommes-nous condamnés au malheur ? Pascal nous dit que la nature humaine est malheureuse à cause de l’ennui. L’ennui est le fait d’être conscient de la vanité de l’existence. C’est le fait d’ accorder importance, valeur à ce qui n’a pas de valeur ni d’importance, à quelque chose comme par exemple, notre existence.
Ainsi, quand on prend conscience de otre vanité, de notre faiblesse humaine, la mort, on devient malheureux. Il faut donc se divertir et oublier ce malheur, il faut se distraire et penser qu’on est heureux. De ce fait, l’unique bonheur est le divertissement. Mais, puisque c’est seulement un divertissement, va-t-il durer ? Est-ce qu’il nous trompe ? Faut-il renoncer à ce divertissement ? Faut-il désister à tous ses désirs ? Il ne faut pas laisser de désirer, car un individu qui ne désire pas, n’a pas non plus, le désir de vivre, et on ne peut pas vivre de cette manière.
Ainsi, pour trouver une solution à ce problème, Schopenhauer ous propose que pour éviter la déception, il faut être sage. Cest- à-dire qu’il faut apprendre à se méfier des illusions du désir, en fait on cherche à éviter la désillusion puisque c’est l’illusion du bonheur qui nous rend malheureux. Il faut donc apprendre ? éduquer le déslr, a ne rien espérer, à ne rien croire. C’est-à-dire, qu’il faut être indifférent. S 0 éduquer le désir, a ne rien espérer, à ne rien croire. C’est-à- dire, qu’il faut être indifférent.
Si notre désir se satisfait, on est contents, si il n’est pas satisfait, on n’est pas affectés En fait, selon Schopenhauer, il n’y a pas de bonheur, mais on peut essayer d’éviter le malheur, c’est-à-dire la désillusion, la déception. Cependant, Epicure croit que la nature est bonne et que donc l’homme est heureux, c’est seulement une question de méthode. En fait, Épicure nous dit d’abord que la première condition pour être heureux est la paix de l’âme, c’est-à-dire ne pas avoir peur de la mort, ni des dieux, il faut être en paix.
La deuxième condition est qu’il faut avoir de la paix du corps, c’est à dire ne pas souffrir, puisque la souffrance n’est pas naturelle et donc elle ne doit pas. Ensuite, Epicure propose qu’il faut différencier deux désirs. Les désirs naturels et nécessaires qui sont des désirs simples du corps tels que manger, boire, dormir, qui peuvent être satisfaits et qui cherchent donc le bonheur et les désirs vains, qui sont des désirs complexes, vides, contradictoires, et ne peuvent pas être satisfaits.
En effet, l’homme malheureux est celui pour qui les désirs vains sont devenus nécessaires et naturels, et les désirs nécessaires sont méprisés. Il souffre des choses banales, comme par exemple l’amour. C PAGF 10 désirs nécessaires sont méprisés. Il souffre des choses banales, comme par exemple l’amour. Ce n’est pas nécessaire, mais il souffre, il pleure, il se sent perdu. En fait, c’est la personne qui mène une vie complexe, dépendante, et donc une vie malheureuse.
Contrairement à l’homme heureux qui est celui qui distingue les désirs nécessaires des désirs vains, il souffre des choses nécessaires, telles que la soif. S’il a soif, il souffre, mais il sait que le plaisir est l’absence de souffrance, et donc il va boire quelque chose, et va mettre fin à cette souffrance, ainsi trouvant le plaisir, et le bonheur. C’est un homme sage qui a appris à se libérer es illusions des désirs vains, et est attentif à la paix de son âme et de son corps, et est donc heureux.
Epicure nous invite donc à trouver le bonheur dans le plaisir, la jouissance de l’instant présent sachant qu’on ne manque de rien, et il nous invite ? partager ce bonheur avec les amis. De cette manière, on peut dire que le bonheur implique la satisfaction de tous nos désirs, mais a condition qu’an apprenne d’abord à ne désirer que les désirs naturels et nécessaires. La recherche du bonheur exige une maitrise et control de désirs, elle exige une satisfactlon ratlonnelle de nos désirs.