or47 Sni* to View Analyse Financière capacité de l’entreprise à dégager des résultats et à financer sa croissance prendre position sur l’attitude à adopter vis à vis de rentreprise Il – Les documents comptables La plupart des activités d’une affaire trouve leur tradition dans les documents comptables qu’elle établit soit pour elle-même, soit ? destination des tiers. De ce fait ; l’information comptable constitue l’instrument de connaissance de l’entreprise le plus complet à la disposition des tiers, même s’il n’est pas suffisant en lui-même pour permettre de porter un jugement définitif.
Les documents de synthèse sont composés d’un bilan, d’un compte de résultat et des annexes qui forment un indissociable. 1) Le compte On peut tirer de nombreux enseignements du fonctionnement d’un compte d’une entreprise : La variation des remises reflète révolution du chiffre d’affaires. En effet, la part du chiffres d’affaires réglée par effet ou cheque, n’évolue que très lentement et l’entreprise s’arrange pour confier une fraction de ses mouvements à chacun de ses banquiers ; si bien que les remises présentent une proportion assez constante du chiffre d’affaire réalisé.
Le total des mouvements débiteurs ou créditeurs d’un compte constitue un bon indicateur de Pactivité de l’entreprise, il peut être utilement rapproché de son chiffre d’affaire. L’examen des remises et des chèques tirés par l’entreprise permet de se faire une idée de la clientèle et des fournisseurs et de leur habitude de règlement, ce qui peut constituer un indice intéressant pour l’appréciation en fonds de roulement (BFR). La clientèle en question est elle en position, les délais par rapport à ses fournisseurs, présente t elle de ar sa médiocre qualité un risque particulier). PAGF OF archandises, ligne de découvert insuffisant). Il peut également observer la façon dont ils sont régularisés (prorogation, apport d’argent frais, demande de relèvement de plafond). Ceci met en lumière l’état réel de la trésorerie de l’entreprise, la confiance accordée par les fournisseurs et la limite du soutien des actionnaires. ) Les principes comptables de base 2-1) La régularité : Les comptes doivent être établis dans le respect des règles et procédures en vigueur. 2-2 La sincérité : les règles appliquées doivent l’être de bonne fois 2-3- la prudence : le principe de prudence est défini par le plan omptable général comme l’appréciation raisonnable des faits afin d’éviter un risque de transfert sur ravenir, d’incertitude présente susceptible de grever le patrimoine et les résultats de l’entreprise et les résultats de l’entreprise.
Ainsi, un profit d’échange latent ne peut il être enregistré dans les résultats. 2-4 La continuité de ‘exploitation . les actifs et les dettes de l’entreprise sont évalués comme si cette dernière devrait poursuivre son exploitation et non comme si elle devrait être liquidée. Ainsi, les stocks sont évalués à leur coût de fabrication ou ‘acquisition ou a leur valeur vénale si celles-ci sont plus faibles, mais non pas au prix dérisoire qu’on en attendrait en cas de vente massive et soudaine excédant les capacités d’absorption du marché. -5 Spécialisation des exercices : L’exercice dure sauf dérogation exceptionnelle un an et les charges et produits qui lui correspondent doivent lui être rattaché (notamment aux moyens des comptes de réeularisa à un autre. 3) L’image fidele Le respect des principes comptables de base emporte la présomption d’une image fidele. Mais ce respect n’est pas toujours possible. lusieurs prlncipes peuvent sur un point donné s’opposer. our l’évaluation des stocks, on fait en général prévaloir le principe de la continuité d’exploitation (valorisation des stocks à leur coût de production) sur celui de la prudence (valorisation minimale des stocks à la casse). Dans le cas où un sinistre est survenu après la date de clôture de l’exercice, mais avant sa date d’arrêté, on fait prévaloir cette fois ci le principe de prudence (prise en compte du sinistre dans les comptes de l’exercice clôturé). Sur le principe de spécialisation des exercices (prise en compte niquement en cours de [‘exercice de la survenance du sinistre).
Les principes peuvent évoluer mais il est parfois nécessaire de changer les methodes comptables notamment pour des raisons fiscales pour rendre homogènes la présentation des comptes au sein d’un groupe de société. Dans tous les cas, il y a lieu d’expliciter dans l’annexe les raisons des choix qui ont été faite et éventuellement des dérogations aux principes et règles comptables Ill — Les états financiers Les documents de base pour l’analyse de toute activité commerciale sont : le bilan, le com te de résultat et les annexes. Ils forment un tout indisso omptables recouvre deux (02) aspects fondamentalement différents.
Il s’agit dans un premier temps de corriger les insuffisances d’une vision trop exclusivement comptable de l’entreprise. Le P. C. G. a en effet par le choix qu’il a opéré, souvent privilégié l’aspect juridique des opérations par rapport à leur aspect économique. (Exemple : traitement de l’escompte ou du crédit bail) Par ailleurs, certaines informations intéressant surtout l’analyse financière ont pu être négligées (les comptes courants d’associés). Enfin certains grands principes comptables généraux peuvent parfols se contredire sur un point donné.
Le principe de continuité de l’exploitation et dans une certaine mesure celui de la spécialisation des exercices peuvent être remis en cause par la situation même de l’entreprise dans le cas où celle-ci est proche du dépôt de bilan. Le principe de prudence et le principe des coûts historiques peuvent conduire à une version noircie de l’entreprise au détrlment de son image fidele. Dans un second lieu il est bon de souligner les principaux aspects financiers de l’affaire par une présentation adéquate des documents comptables qui permettent de visualiser aussi aisément que possible les grandes onctions que l’on cherche à cerner.
Celles- ci correspondent aux quatre (04) questions que se pose tout investisseur, actionnaire, ou banquier : 1) Comment évolue la rentabilité de l’entreprise et selon quel critère apprécier cette rentabilité ? 2) L’entreprise est elle solvable ? 3) A quel financement l’entreprise a-t-elle recours ? 4) Le financement est il adapté ? Les grandeurs significative re de financement : La Besoins structurels FRNG Exploitation Actifs circulants non bancaire Dettes courantes non bancaires BFR Trésorerie Trésorerie active Trésorerie passive Trésorerie nette
Chaque fonction peut être appréhendée à la fois par : les composantes « actifs » et « passifs » son solde : chacun de ces soldes revêt dans la pratique une importance et a reçu une appellation spécifique (voir tableau). Pour une entreprise classique on a : un fonds de roulement net global positif s’il est créditeur un besoin en fonds de roulement positif s’il est débiteur une trésorerie nette négative si elle créditrice. Comme les 3 soldes sont issus de grandeurs qui ensemble constituent le bilan de l’entreprise et qui sont par relation arithmétique qui n’est pas une relation de causalité. BFR = T N OF les concours bancaires courants (trésorerie passive) Le bilan est complété par les agrégats et ratios suivants : les ratios qui contribuent à l’analyse des immobilisations et des investissements les ratios représentatifs du financement les ratios de rotation le taux de financement des besoins structurels par les fonds propres, la solvabilité, le poids des dettes, l’existence d’une marge d’endettement structurel). Les ratlos mettent en évidence certains éléments de la structure avec l’activité et la rentabilité et [‘investissement. Les ratios sont utilisés pour mesurer une évolution ou pour aire une comparaison.
Ils permettent de se rendre compte des équilibres qui existent entre les différentes masses et de démontrer l’évolution d’une entreprise d’une année à une autre et de dégager une tendance. Ils permettent de situer l’entreprise par rapport aux entreprises similaires. Les ratios financiers : la structure financière, l’endettement financier structurel Les ratios d’activité : les variations du chiffre d’affaire, les soldes intermédiaires de gestion Les ratios de rotation 2) Les ratios essentiels à l’analyse 7 OF que la production puisse dans certains cas paraître plus pertinente.
De façon générale, le niveau et révolution des diverses charges du compte de résultat (et non pas les soldes) doivent être examinées à la lumière de la production de En matière de structure, l’homogénéité des agrégats examinés au numérateur (stocks, clients, etc. ) impose le chiffre d’affaire comme étalon. Cette question sera examinée plus en détail par la suite. a) Les ratios de rentabilité Marge commerciale | 0) Taux de marque Vente de marchandises Ce ratio est à la fois sensible aux variations de prix de vente et aux variations des coûts d’achat. Il varie considérablement selon les secteurs.
Valeur ajoutée 20) Le taux de la valeur ajoutée Production + vente de marchandises Ce ratio mesure : dans l’absolue la structure de production de l’entreprise qui aura elle-même une incidence déterminante sur les besoins de financement. En variation d’une année sur l’autre la contribution plus ou moins grande des facteurs de pr tivité de l’entreprise. PAGF 8 OF Effectif moyen On pourrait prendre comme référence la production pour mesurer la productivité. Il s’agit là de la productivité apparente ne tenant pas compte de la sous activité éventuelle de l’entreprise. Excédent brut d’exploitation (EBE) . La rentabilité d’explo tation Chiffre d’affalre taxe « Parent pauvre du ratio de rentabilité globale, ce ratio ? hors l’avantage de se prêter plus aisément, en comparaison entre les résultats prévisionnels et les résultats des exercices passés. » Intérêts et charges assimilées Le poids des intérêts Montant du chiffre d’affaire hors taxes Dans la mesure où l’objectif de ce ratio est de mesurer le coût de l’endettement de l’entreprise, le numérateur ne retient que les intérêts et charges assimilables. Dans certains cas, les autres postes de la rubrique (charges financières) peuvent être ssimilées à des intérêts.
Différence de change sur emprunt conclu dans une devise forte à bas taux d’intérêt ; mais une grande partie des différences de change provient surtout chez les PMI les pertes sur créances clients ou crédits fourniss éventuelles de l’entreprise. Sauf cas particulier (biens d’équipement, entreprise travaillant à l’exportation), son niveau se situe en général de 2 à 3 % Intérêts et charges assimilées / endettement (en %) Très complémentaire du précédent, ce ratio détermine en principe le coût moyen de l’endettement de l’entreprise.
Dans a pratique, il est très imprécis puisque l’endettement moyen ne peut guère être un raisonnement approché à partir des chiffres du bilan de fin exercice. En fait il s’agit surtout ici de calculer un ratio qui sera confronté avec d’autres éléments d’Informations (tableau des risques d’appréciation, de l’endettement moyen d’après les renseignements extérieurs), peut permettre de faire une idée plus exacte des problèmes de financement de l’entreprise. L’endettement est égal à la somme des postes des autres fonds propres, quasi fonds propres, de structure et trésorerie passive. Charges financières en net
ETE (excédent de trésorerie d’exploitation) Les charges financières sont nettes des produits financiers et ne comprennent pas les dotations ou risques de provisions. Ce ratio mesure en termes de frais financiers la marge de l’endettement disponible (il s’agira de l’endettement à court, moyen ou long terme). Son interprétation donc à la fos du taux de marché au moment où on l’examine et de la rentabilité effective de l’actif (immobilisé ou circulant) qui est l’objet du financement supplémentaire projeté. Le ratio prend en compte le cas de lus en plus fréquent où l’entreprise supporte des ières tout en dégageant