biographie Charles Baudelaire et plan d’Une Charogne

l) Fusion du laid et du beau et l’ironie a) Choc des oppositions Antithèse et rimes anti-sémantiques Oxymore a effet ironique « carcasse superbe Volonté de montrer le lien indissociable entre laideur et beauté b) Le tableau de Phorreur Lexique de la vermine très développé « mouches, larves Gaité ironique associ Réorganisation de la Sni* to View l) Comparaison entre a) Association de l’érotisme et de la mort Connotations sexuelles « jambes en l’air, femme lubrique » « Brulante » -> fièvre qui conduit à la mort mais aussi feu de ‘amour « Son ventre » siège de sensibilité de la femme et lieu de naissance de la vie b) Faux romantisme et vrai cynisme BCP d’apostrophes, de désignations romantiques célébrant la beauté de la femme : « reine des grâces, mon ange, étoile de mes yeux » Mais au langage cru de la description de la charogne « vous utilisant des procédés hyperboliques pour exagérer les horreurs et mieux expliquer son travail de recomposition par l’écriture et la sublimation Le poème reconstitue « l’essence divine » que le temps détruit es « amoures décomposées » sont reconstruites dans le poème et l’univers qu’il invente Problématique : comment Baudelaire montre que dans la laideur peut naitre la beauté, ce qui crée de l’irone ? Biographie Baudelaire Charles Baudelaire est un poète français né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867. On le décrit nourri de romantisme, tourné vers le classicisme et à la croisée entre le Parnasse (mouvement poétique ayant pour but de valoriser l’impersonnalité et la retenue) et le symbolisme. Il perd son père à l’âge de six ans. Sa mere se remarie avec un chef de bataillon.

Ce dernier est un obstacle a tout ce que Baudelaire aime : sa mère, la poésie et le rêve. Après avoir été obtenu in extremis son baccalauréat, il est envoyé vers les indes par son beau-père en 1839. Son voyage prend fin en 1841 aux îles Mascareignes. De retour à Paris, il mène une vie dissolue après avoir connu les charmes et les amertumes de la passion, il écrit alors plusieurs poèmes des Fleurs du Mal. En tant que critique d’art et journaliste, il soutient Delacroix et Balzac. Il consommera de l’opium dès 1940, pour soigner des maux de tête et goutera occasionnellement à la « confiture verte » dont il décrira enchantements et tortures.

En 1948 il participe aux barricades (la « confiture verte » dont il décrira enchantements et tortures. En 1948 il participe aux barricades (la révolution de février instituant la liberté de la presse). Il devient le traducteur attitré de l’auteur Edgar Alla Poe, qu’il admire. Il partage la haine de Flaubert et Hugo contre Napoléon Il mais sans s’engager outre mesure. On lui reproche son style et le choix de ses sujets. Il n’est que peu compris et très critiqué à la parution des Fleurs de Mal « l’odieux y côtoie l’ignoble, le repoussant s’y allie à l’infect Cette appréciation négative deviendra le jugement dominant de l’époque. On ira même jusqu’à douter de la santé mentale de Baudelaire.

Le recueil est poursuivi moins de deux mois après sa parution pour offense à la morale religieuse » et) « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs h. Il est condamné à une amende e trois cent franc, réduite à cinquante et au retranchement de six poèmes. Il part faire une tournée de conférence en Belgique en avril 1864 car il est très endetté. Il y rend visite à Victor Hugo et se fixe ? Bruxelles. En 1866 il perd connaissance. Ce malaise est suivi de troubles cérébraux, en particulier d’aphasie. A partir de mars 1866 il souffre d’hémiplégie. Il s’éteindra en 1867 à Paris d’une syphilis. Il est inhumé au cimetière de Montparnasse, avec sa mère et son beau-père. La condamnation de 1857 a été révisée par la suite, le 31 mai 1949.