Cest la mère elle-même qui va pousser sa fille vers la semi- prostitution, allant jusqu’à lui offrir des attributs provoquants : une robe quasiment transparente, des chaussures à talons hauts, un chapeau masculin par ailleurs on peut trouver dans cette relatlon mère-fllle une notion de jalousie de la mère pour le bonheur de la fille. Bonheur qu’elle n’a pas eu, n’ayant visiblement jamais connu la jouissance, et c’est donc à travers sa fille que la mère projette sa propre sexualité arrêtée à la mort de son mari. Ceci doit, au Le second frère, Paul, plus jeune, est un peu son opposé.
Calme, sérieux, Marg Malheureusement p le désarroi, sans pers ne en fonction des inter Duras à ce frère est or 3 confident. sant sa sœur dans n peut lire parfois, ue porte Marguerite la relation qu’elle entretient avec le Chinois n’est qu’un substitutif à celui, plus sérieux, qu’elle voue à ce frère disparu Dès le début de l’histoire le lecteur sait qu’il a une vrai attirance physique qui débouchera sur une relation passionn Swipe to View next page passionnée, Elle souhaite avoir une relation sexuelle, non pas par désir mais ar esprit d’indépendance, par liberté d’action, par volonté de transgression. l la traite comme une enfant, s’occupant d’elle comme le ferait un père de son enfant. Il la nourrit, la couche, la lave, etc. Cette relation ambigüe deviendra catastrophique pour Marguerite lorsqu’elle découvrira qu’elle a des sentiments forts pour lui, sentiments qu’elle a voulu taire. Mais se sera trop tard, l’amoureuse sera prise entre sa recherche de la relation pour l’argent et celle pour l’amour. En prenant conscience de son immaturité au début de la relation elle s’ouvre les portes de la ouffrance d’une déconvenue amoureuse.
Marguerite Duras insiste sur le chapeau et les chaussures à talons hauts, deux accessoires rigoureusement interdits pour les jeunes filles du début du siècle Hélène Lagonnelle est une jeune fille du même pensionnat que celui de Marguerite. Elle est la seule personne occidentale, hors sa famille, à qui parler. Elle représente à elle seule la société occidentale d’Indochine, une société faite de bonnes manières et de principes de vie rigides. Le reste de la communauté rejette leur relation d’amitié sous le prétext vie rigides.
Le reste de la communauté rejette leur relation d’amitié sous le prétexte que Marguerite est devenu la « petite prostituée blanche du poste de Sadet », termes à la fois précis et flous pour la désigner. Marguerite s’ouvre à Hélène, elle raconte sa relation, elle lui explique tout le bien qu’elle pense de son amant. Elle va même jusqu’à vouloir lui faire découvrir ce qu’elle a elle-même découvert, allant jusqu’à lui jeter son amant dans les bras. Chez Marguerite, prêter son amant à une ami est un acte de partage altruiste, bien loin de la perversité que l’on peut y trouver illeurs.
Malheureusement pour elle Hélène est franchement réticente, elle met fin immédiatement à cette tentative de partage. Elles doit faire face à sa famille, celle de son amant, celle de la société. Le livre peut donc aussi être vu comme une longue initiation face à la vie en général. Et dans ce contexte, Marguerite doit être seule, isolée. Cest justement parce qu’elle est isolée qu’elle se donne des raisons d’agir, et donc de transgresser les oppositions qui ont été exprimées ci-dessus. http://margueriteduras. perso. sfr. fr/L-amant. php