crpe

BIOGRAPHIES PÉDAGOGUES 1 . ALAIN – Emile Chartier (1868-1951) (France) Biographie : professeur de philosophie français et écrivain. Education : Affirme la spécificité de l’enfant par rapport à l’age adulte. L’éducation est anti-éducative si elle doit former professionnellement. Eduquer, c’est tirer Ihomme de sa barbarie primitive. Apprentissage de la maîtrise des passions, des pulsions, émotions. Cest lui faire connaitre son pouvoir de se gouverner lui-même. L’école est le lieu de la construction de l’homme. to neKtÇEge Pédagogie de la rupt entre le moment de j c or29 sévère.

Enseignemen ig•:;• apprenne à se maîtri Méthode ferme pour part des choses . Prône la méthode ur que l’enfant personnalité. édiocre. Pédagogie de contrainte, de l’effort. Le travail doit tre accompagné d’efforts et de contraintes afin que l’enfant se discipline. Ordre, discipline et justice : pas d’affectivité pour être le plus apte à comprendre et instruire (idem que Montaigne). Pour tous : écale sans distinctions sociales et séparée du monde extérieur. Le maître doit se montrer autoritaire, suivre un programme et des modèles pour que l’enfant ait des repères surs.

Il n’est pas là pour aimer ses élèves, doit faire preuve d’objectivité. Le maître doit tout particulièrement s’intéresser à ceux qui perdent courage. Apprentissage du par cœur sans se soucier du sens. L’enfant doit fournir des efforts, ne pas lui simplifier la t Swlpe to vlew next page tâche. L’éducation consiste à braver les difficultés. L’enfant doit avoir le sentiment de progresser. 2. ARENDT Hannah (1906-1975) (Etats-Unis) Biographie : Née à Hanovre, juive, fuit le totalitarisme et se réfugie aux USA.

S’interroge sur la vie sociale et politique et en particulier ce qui distingue la modernité de FAntiquité. Philosophe. La crise de la culture H. Arendt dénonce : ne veut pas que l’éducation serve de moyen pour obtenir la mise en place de la politique. Pour elle, ouvrir l’école sur le monde, c’est dangereux. La relation éducative est posée sur l’autorité. Il y a effectivement un problème d’autorité s’il y a une égalité enfants/adultes. L’autorité : non pas la puissance physique de contraindre, mais le droit à être obéi. Ne découle pas du suffrage mais de l’ordre des choses.

Se distingue à la fois de la violence et de la persuasion (c’est le pouvoir de faire obéir sans recourir à la contrainte (violence), ni à la persuasion). Cautorité n’est pas domination, ais relation hiérarchique. H. Arendt est pour une certaine hiérarchie : pour elle, l’enfant n’est pas un sujet à part entière (un sujet quelqu’un de pouvoir, d’autorité, de liberté). Il y aurait une falsfication de la relation éducative si on prenait les élèves pour des sujets à part entière. Elle soulève la contradiction : une éducation conçue comme reconnaissante du sujet est à l’opposé d’une éducation comme formation du sujet. . BACHELARD Gaston (1884-1962) (France) Biographie : Philosophe et poète français reconnu pour ses travaux en épistémologie Faire découvrir est la seule manière d’enseigner L’obstacle a OF reconnu pour ses travaux en épistémologie L’obstacle au progrès de la science est la science elle-même : c’est l’obstacle épistémologique. La connaissance se forme en détruisant les obstacles qu’elle a elle-même institués. L’élève possède déjà un savoir contre lequel il doit lutter pour accéder à un autre savoir. Bachelard s’attaque ? l’opinion qui est première chez l’enfant et trompeuse.

L’erreur et la non-compréhension permettent une activité pédagogique de rectification. Pour passer des connaissances vulgaires (z représentions premières, opinion) à la connaissance scientifique (z savoir), il faut avoir poser des problèmes, passer par la critique. Connaissance vulgaire = OPINION Critique = Savoir poser des problèmes Connaissance scientifique – SAVOIR 4. BARLIK Stella (France) Mathématicienne et écrivaine française. Dénonce l’excès d’évaluation dans l’enseignement et les malentendus liés à des confusions entre langage mathématique et le langage courant.

Idées sur l’enseignement des mathématiques Le sens : dénonce l’institution scolaire vis-à-vis de la perte du sens pour les élèves en difficulté en maths. Dénonce également les erreurs pédagogiques qui engendrent cette perte de sens. A force de ne pas comprendre ce qu’ils écrivent, les élèves deviennent des automates, qui reproduisent mécaniquement sans comprendre. Les erreurs : un moyens de rééduquer les élèves en maths est d’analyser avec eux leurs erreurs et leur faire découvrir le sens de ce qu’ils écrivent.

La langue : l’une des causes de cette perte de sens en maths es 3 OF La langue : l’une des causes de cette perte de sens en maths est la confusion entre la langue usuelle, la langue académique (énoncés) et la langue mathématique. Il convient d’expliciter les rapports entre ces 3 langues pour redonner du sens et analyser es erreurs. Les nombres : dénonce l’amalgame entre nombre et quantité ? l’école primaire. On peut apprendre aux enfants à jouer avec les nombres en tant qu’idéalités mathématiques : développer chez eux une représentation indépendamment de toute notion de quantité. . BERNARD Claude (1813-1878) (France) Biographie : Médecin, physicien français. On lui doit la définition de la méthode expérimentale. Méthode expérimentale : La théorie et la pratique coexistent, coopèrent et ne peuvent exister l’une sans l’autre. Il a tenté de rationaliser le travail scientifique, tel qu’il se pratique en aboratoire, en trois temps Rassemblement des faits, ordonnance, classement. Hypothèses. Expérimentation proprement dite : les résu tats confirment ou infirment la validité de l’hypothèse. 6.

BERNSTEIN Basil (Angleterre) Psychologue anglais, Bernstein est l’auteur d’une théorie extrêmement intéressante, la « théorie des 2 codes » qui suggère une explication de l’échec scolaire des enfants issus des classes défavorisées. Bernstein estime que la différence de résultats scolaires obtenus par es enfants issus de la classe moyenne/supérieure, et ceux issus des classes populaires, provient de l’utilisation de deux odes linguistiques différents. Il ense également que c’est la structure des relations so ur de ces classes q différents.

Il pense également que c’est la structure des relations sociales à l’intérieur de ces classes qui provoque et justifie les caractéristiques de ces codes. Les classes populaires utilisent ce que Bernstein appelle le code restreint alors que les classes moyennes et supérieures utilisent le code élaboré. L’école utilise bien sur le code élaboré, ce qui facilite le travail des enfants issus de la classe moyenne/ super. eure. 7. BOURDIEU Pierre (1930-2002) (France) Biographie : sociologue français qui étudie les processus de transmission des prlvllèges culturels Education : La réussite scolaire dépend de la classe sociale d’origine.

Chaque famille transmet aux enfants un certain capital culturel et un certain ethos, système de valeurs, qui contribuent à définir les attitudes à l’égard de Pinstitution scolaire. Il faut donc chercher les inégalités non pas dans l’individu mais dans le contexte social, familial. (Enfants favorisés assimilent la culture scolaire comme un héritage ; pour les autres, la culture scolaire est le résultat d’une conquête chèrement payée et assimilable ? n procédé d’acculturation).

L’école n’offre pas à tous les élèves les mêmes chances, les mêmes conditions d’enseignement, les enfants n’ayant pas les mêmes références culturelles et les mêmes critères d’évaluation. Langage : l’école bloque toute évolution linguistique en n’acceptant que la langue conforme à la norme instituée, elle même conforme aux usages linguistiques de la classe au pouvoir. BOURDIEU et PASSERON : pour eux, l’échec scolaire vient de la différence de culture entre les élèves ds une PAGF s OF eux, l’échec scolaire vient de la différence de culture entre les ?lèves ds une classe.

Ils pensent que l’école est « indifférente aux différences » et qu’elle essaye d’imposer la culture du groupe social dominant (« Les Héritiers », 1964) qul est une culture proche de celle des enseignants: livres, théâtre, cinéma… Cette culture s’appelle « l’habitus culturel ». Ils disent que les enfants qui n’ont pas le même habitus que l’école et le groupe dominant doivent faire un travail d’acculturation pour rattraper leur retard. 8.

BRUNER Jérôme (1915- ) (Etats-Unis) Biographie : Psychologue et chercheur américain, Bruner appartient à la lignée des chercheurs américains qui ont élibérément opté, dès les années 50 pour une approche cognitiviste de la psychologie. Il fonde en 1960, avec Miller, le fameux centre d’études cognitives. Psychologue cognitivistes et surtout constructiviste, Bruner s’inspire du modèle de l’équilibration de Piaget pour proposer un modèle d’acquisition des connaissances en « spirale ».

Il faut que dès la petite enfance, les notions enseignées soient « vraies », verbalisées correctement, et adaptés à la structure cognitive de l’enfant. En pédagogie, Bruner préconise une pédagogie de la découverte (prlviléglant la démarche inductive). Il souhaite des situations ‘auto-apprentissage dans lesquelles l’élève découvre les règles, les concepts et les lois dune discipline, mais accorde cependant un rôle capital au maître en tant que médiateur des apprentissages (étayage).

Ses travaux sur les processus de développement cognitif de l’enfant, la construction de l’abstraction, la structuration de la processus de développement cognitif de l’enfant, la construction de l’abstraction, la structuration de la pensée par le langage, ses diverses propositions quant à l’apprentissage et l’enseignement (médiation, tutorat, interaction de tutelle, étayage) en font n théoricien de premier plan. Il est de plus le promoteur d’une psychologie « culturelle », qui souligne l’influence de l’environnement symbolique sur le développement psychique.

La culture (et non la biologie) donne forme à la vie et à l’esprit de l’homme : Importance capitale des références sociales dans le développement cognitif de l’enfant. L’enfant est foncièrement innocent. Il est le bouc émissaire de la violence des adultes. C’est une victime. 9. BUISSON Ferdinand (1841-1932) (France) Biographie : figure marquante de la politique scolaire de la 1110 République appelé à la direction de l’enseignement primaire en 879 par Jules Ferry, engagé dans de multiples causes (écoles publiques et séparation des Eglises et de FEtat, des droits de l’homme, de la paix).

Education : Il pensait que l’éducation pouvait améliorer Ihomme et la société. Adepte d’une école libérale qui respecte le développement de l’enfant. Il s’appuie sur des méthodes actives. Convaincu du rôle social de l’éducation. Partisan d’une école qui unit au lieu de diviser, d’une éducation qui suscite la solidarité plutôt que l’individualisme. Il prépara le texte de la loi de 1882 substituant l’instruction morale et civique à l’instruction morale et religieuse dans les ?coles publiques. 10. CLAPAREDE Edouard (1873 – 1940) (France) Blographle : Médecin-psychologue. 7 OF publiques.

Blog aphie : Médecin-psychologue. Education : Il propose une pédagogie fonctionnelle dont le besoin et l’intérêt de l’élève constituent un guide pour la pédagogie. Toute action a pour cause un besoin et a pour fonction de satisfaire ce besoin. Il faut susciter un désir, un intérêt. Le jeu a une importance capitale : ne pas confondre l’enseignement de l’effort avec l’enseignement par l’effort (ce n’est pas par l’effort que l’enfant apprend). Il faut lui donner le goût de l’effort. Le jeu aide à fixer l’attention sans effort car les enfants ne peuvent as fixer longtemps leur attention. lus une règle est complexe, plus il faut avoir recours au jeu. La distinction entre travail et jeu ne tient pas de l’effort mais à la satisfaction qu’on en retire à la réalisation. Rôle du maître : l’enseignant doit avoir un comportement respectueux. Il doit chercher à alléger la tache. Il doit faire en sorte que l’enfant ai des activités avec le sentiment de jouer plutôt que de travailler. L’enseignement doit attirer l’attention de l’élève sur ce qui doit l’intéresser. 1 1 . COMENIUS – Jean Amos KomenskY (1592-1670) Biographie : philosophe de l’éducation, fondateur de la pédagogie moderne. ?ducation : une école commune et publique ouverte à tous : riches ou pauvres, filles et garçons, esprits doués ou faibles. Il s’agit d’enseigner par la pratique, en se centrant sur l’activité et l’apprenant, préférant même récole buissonnière vivante à l’école organisée et « morte de livres Une discipline rigoureuse où la violence est banne. premier manu 8 OF ne discipline rigoureuse où la violence est bannie. de livres LI Premier manuel scolaire illustré. Création de méthodes et d’organisation des connaissances pour qu’il soit impossible de ne as reussir. Importance de la nature, importance des sens, éducation pour tous.

On n’entreprend pas un enseignement sans avoir excité le goût de l’élève. Idées reprises plus tard par Jean Jacques Rousseau, J. Pestalozzi, Fr. *Obel, O. Decroly. 12. CONDORCET Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat (1743-1794) Biographie : Philosophe des Lumières et acteur de la Révolution française. Député de paris proche des Clrondlns, arrête et se suicide en prison, ardent défenseur des droits de l’homme en général, des droits des femmes et des Noirs en particulier. Rapport et projet de décret sur l’organisation générale de ‘instruction politique Ses idées ont inspiré la 1110 République.

Il a défendu, en matière d’éducation publique, une option centrée sur l’instruction en opposition à une autre option, centrée elle sur l’éducation. Il doit exister une instruction publique, Conséquence : Gratuité de l’école, L’instruction est laïque, Conséquence : principe de non obligation scolaire. Il convient de n’enseigner que des vérités, d’ordonner les savoirs scolaires des plus élémentaires aux plus complexes, de perfectionner les méthodes d’enseignement et d’organiser S degrés d’enseignement en tenant compte de rage, des talents et es conditions sociales des enfants.

Notion de savoir élémentaire et d’élitisme. L’instruction est nécessaire pour assurer à chaque citoyen l’exercice de ses droits et pour combattre la dépendance que pr PAGF OF nécessaire pour assurer à chaque citoyen l’exercice de ses droits et pour combattre la dépendance que produit l’ignorance. Aussi l’instruction élémentaire doit-elle être étendue à tous les enfants et à tous les citoyens. Les maitres seront des fonctlonnaires. L’enseignement doit être publique afin que tous bénéficient dune formation élémentaire procurant une capacité de jugement uffisante pour échapper à toute dépendance.

C’est l’égalité devant l’instruction qui va engendrer le progrès humain. Cinstruction (publique) l’emporte sur l’éducation (particulière), cette dernière étant l’œuvre du sujet lui-même (familiale). L’instruction en degrés : L’enseignement de s’effectue en 3 niveaux, qui commence autour de 6 ans et se décompose en 5 degrés : primaire, secondaire, institut, lycée, université. Il ne doit pas y avoir de division. Les seules divisions sont les degrés. Condorcet refuse l’idée de filière. Tout ce qui est professionnel, technique est intégré à l’instruction générale.

L’instruction Ia-l@ue : Notion de morale : On ne saurait enseigner une morale à l’école mais seulement les principes de la morale. L’école Ia-l@ue consiste dans l’exclusion des cultes et non dans leur égalisation. L’école ne doit enseigner que des vérités, aucune opinion. Enseignement de la morale indépendant des opinions religieuses. Condorcet établit une opposition radicale entre instruction et éducation : L’instruction a pour objet l’explication raisonnée de vérité alors que l’éducation concerne la formation générale des mœurs et embrasse toutes les opinions politiques, morales ou religieuses. L’éducation touche