Montesquieu est un sociologue avant la lettre

Que pensez- vous de cette approche de votre professeur de sociologie «MONTESQUIEU EST UN SOCIOLOGUE AVANT LA LETTRE » ? or 10 Sni* to View Introduction La sociologie a une histoire absolument brève mais elle a une très longue préhistoire. On sait qu’une forme de méditation pré- sociologique est inhérente à la pensée occidentale depuis l’antiquité grecque. On a coutume de citer à ce sujet Platon et Aristote. De nos jours, la composante totalitaire de la pensée platonicienne a fait pâlir l’influence de la République.

La critique poppérienne y a fortement contribué. En revanche, l’œuvre d’Aristote, véhiculée par la pensée thomiste, reste créditée par certains collègues d’une importance fondatrice, Mais s’il faut chercher une lointaine source d’inspiration dans la Grèce antique, c’est plutôt du côté la théorie du type de gouvernement. On dit, pour cette raison, qu’il est un des fondateurs de la sociologie. C’est d’ailleurs la base de son maître-ouvrage, l’Esprit des lois. Sa philosophie politique ouvre la voie à la Révolution de 1789.

Notre relativisme actuel descend en ligne directe de la pensée de Montesquieu. Montesquieu débuta dans la littérature par ses Lettres persanes, dans lesquelles, à travers le voile transparent d’une fiction ingénieuse, il sut offrir aux yeux de ses compatriotes des vérités hardies, faire entrer dans un cadre étroit les principes les plus importants de la politique et de la philosophie, suppléer ? l’étendue des développements par la profondeur des pensées, et souvent donner en quelques lignes l’équivalent d’un grand ouvrage.

Montesquieu est un des tout premiers à avoir vu que les mœurs, les valeurs sont différents pour chaque peuple, qu’on doit xpliquer cette différence par des facteurs tels que l’histoire, la géographie, le climat. On dit, pour cette raison, qu’il est un des fondateurs de la sociologie. C’est d’ailleurs la base de son maitre- ouvrage, l’Esprit des lois. Sa philosophie politique ouvre la voie à la Révolution de 1789. Notre relativisme actuel descend en ligne directe de la pensée de Montesquieu. Le livre demeure étonnamment actuel, hautement divertissant.

Cest à la fois un satyre, un essai politique et un merveilleux tableau d’époque. Il y est question des rapports entre le christianisme, l’islam et le udaiSme, des rapports entre les hommes et les femmes, sur un ton dont la modernité n’a rien a envier a nos débats 10 rapports entre les hommes et les femmes, sur un ton dont la modernité n’a rien à envier à nos débats actuels. Il est particulièrement féroce à l’endroit des théologiens, des universitaires et intellectuels perdus dans des querelles qui n’intéressent qu’eux.

Le style est on ne peut plus classique. une délectation pour qui aiment la clarté et la musique parfaitement rythmée et cadencé du français de cette époque. un grand livre qui se lit encore avec e plus grand plaisir 3 siècles après sa parution. Chez Montesquieu, plus rien ne subsiste de la méfiance pascalienne. Dans L’Esprit des lois, le thème de la relativité s’exprime sans réticence. Ultérieurement, les sociologues ne se firent pas faute d’attirer l’attention sur la dlversité des institutions humaines.

Celle-ci leur fournit même le fondement dune méthode : l’approche comparative offrant un substitut à la méthode expérimentale. On en arrive ainsi peu à peu ? considérer la sociologie comme la discipline relativisant par excellence. Il est d’ailleurs significatif que Protagoras, un des Sophistes de la première génération, puisse être présenté tout à la fois comme l’ancêtre des penseurs postmodernes et comme un des précurseurs lointains de la pensée sociologique.

Sa maxime célèbre « L’homme est la mesure de toute chose, de celles qui sont, qu’elles sont; de celles qui ne sont pas, qu’elles ne sont pas » a pu être considérée comme l’annonce d’une « philosophie de la convention » et l’anticipation de l’esprit sociologique. Tocqueville, en son temps, note que « ce qu’on appelle les institutions nécessaires ne son Tocqueville, en son temps, note que « ce qu’an appelle les nstitutions nécessaires ne sont souvent que les institutions auxquelles on est accoutumé » et qu’en la matière « le champ du posslble » est très vaste. lus tard, l’utilisation même du terme « social » véhiculera souvent un a priori théorique et méthodologique selon lequel des conceptions tenues pour universelles sont en fait relatives, c’est-à-dire limitées à une société donnée, voire même à un sous-groupe de celle-ci, « car leur détermination fait appel au système de valeurs de cette société D. Mais l’attitude relativisant poussée à son terme ne peut u’exercer un effet de sape sur les institutions les plus solidement établies.

C’est ce que redoutait Pascal. C’est également ce qu’avalt compris Tocqueville pour qui « le champ du possible » se resserrait manifestement lorsqu’il s’agissait du droit de propriété. pour la sociologie moderne, évoluant en symbiose avec l’institution universitaire, un problème majeur est de préserver la possibilité d’une perspective relativisant, perspective qui est aux fondements de la pensée sociologique ,tout en échappant à ce relativisme paralysant qui inquiète un certain nombre de bons esprits.

Les sociologues actifs en milieu universitaire ne peuvent adopter une attitude d’indifférence aux conséquences logiques de leur posture fréquemment relativisant. Ils ne le peuvent parce que ces conséquences logiques sont aussi des conséquences pratiques. Ils participent à une œuvre éducatrice. Ils transmettent des connaissances, certes, mais qu’ils le veuillent ou non, ils offrent égale 0 Ils transmettent des connaissances, certes, mais qu’ils le veuillent ou non, ils offrent également des modèles culturels et ils suggèrent par leur propre comportement des normes de conduite.

Cela entraine des responsabilités. peut-on dès lors être sociologue et jouer en tant que tel un rôle d’agent socialisateur à l’égard de la jeunesse estudiantine ? En d’autres termes, est- il possible de rester sensible à la relativité des institutions, des coutumes, des mœurs, etc. , tout en défendant par le discours et par l’exemple une échelle de valeurs ferme face aux jeunes gens et aux jeunes filles qui nous écoutent ?

N’y a-t-il pas là deux rôles aux exigences contradictoires, l’un prenant nécessairement le pas sur l’autre, d’autant plus que les principes éducatifs eux-mêmes e prêtent à des analyses qui en relativisent la portée dans le temps et dans l’espace ? Le jugement de Goethe résume bien l’intérêt de ce recueil de lettres parues sans nom d’auteur à Amsterdam en 1721, et qui connut très vite le succès, avant même que le nom de Montesquieu fut connu (il sera admis à l’Académie en 1725.

Le livre paraît 6 ans après la mort de Louis XIV). Les espoirs d’une vie nouvelle sont vite apparus après le décès du Roi-Soleil. L’étau s’était desserré sur les protestants, les jansénistes. Le banquier Law promettait la fortune à tous grâce à son système d’actions. Mais en 1721 ce rêve s’était à peu près éteint : ceux qui détenaient le pouvoir sous Louis XIV avaient repris les rênes, Law s’était enfui après que son système eut fait faillite et ruiné des millions des français.

Cest dans PAGF s 0 enfui après que son système eut fait faillite et ruiné des millions des français. Cest dans ce contexte que paraît le livre de Montesquieu. Sur un ton humoristique et satirique, Montesquieu dépeint la société française à travers le regard de visiteurs perses. Il aborde toute les questions avec une franchise qu’il n’eut pu réclamer ayant écrit sous son vrai nom. Conclusion En Conclusion, d’après tout ce qu’on vient de dire dans le develovement, en partie, cela vraiment prouve que Montesquieu est un sociologue avant la lettre.

Surtout l’approche comparative offrant un substitut à la méthode expérimentale. On en arrive ainsi peu à peu à considérer la sociologie comme la discipline relativisant par excellence. Il est d’ailleurs significatif que Protagoras, un des Sophistes de la première génération, puisse être présenté tout à la fois comme l’ancêtre des penseurs postmodernes et comme un des précurseurs lointains de la pensée sociologique.

Sa maxime célèbre « L’homme est la esure de toute chose, de celles qui sont, qu’elles sont; de celles qui ne sont pas, qu’elles ne sont pas » a pu être considérée comme l’annonce d’une « philosophie de la convention » et l’anticipation de Vesprit sociologique. 6 0 de conduite à travers lesquels les gens adoptent des rôles suivant ce qui est considéré comme désirable socialement ; une relation est également fonction de la situation et du lieu dans lequel elle se déroule.

Dans ce sens, toutes les relations sociales sont marquées par un contexte définit qui englobe ? la fois les éléments de l’environnement physique et les aspects sychosociaux. Elles s’organisent suivant la fonction psychosociale des partenaires en présence ; cela signifie que les relations sont des rapports de position socialement déterminée qui font apparaitre des différences sociales objectives ; par ailleurs elles sont marquées par l’aspect subjectif des modes d’expression des interlocuteurs et donnent ainsi lieu à des formes d’interactlons diverses qui révèlent chacune une dimension de la sociabilité humaine. -Définissez le terme historicité Pour définir ce concept, on va faire référence à deux termes 1-La socialisation comme processus continu et historicité Si on veut essayer de développer cette conception du social qui va avec cet usage de la notion de socialisation on peut la décrire comme étant un processus à la fois continu et historique. 2-11 n’y a pas de commencement dans la dépendance sociale de l’individu: si on se place dans l’optique dune socialisation on peut dire que la notion de socialisation nous conduit à nous dire qu’il n’y a ni de commencement ni de fin au social.

Il n’y a pas de début, d’entame, ni de fin. Dans cette optique là, on peut dire que les individus que nous sommes sont sociaux depuis toujours. Il ny a eu aucun moment où 0 dire que les individus que nous sommes sont sociaux depuis toujours. Il n’y a eu aucun moment où nous n’avons pas été dans des relations sociales avec d’autres individus et nous n’avons donc pas pu échapper aux relations soclales. La vie in-utérine n’est pas non sociale.

Lorsqu’on naît, on est pris dans les relations sociales Norbert Elias « Chaque individu est par nature fait de telle sorte qu’il a besoin des autres qui étaient là avant lui pour pouvoir grandir. L’une des conditions fondamentales de l’existence humaine est l’existence simultanée avec les autres » (La société es individus) = il n’y a pas de degré zéro dans les relations sociales, on est toujours dans la société. La socialité, montre-t-il, est inscrite dans notre nature biologique ; ce qui fait notre spécialité biologique c’est que nous sommes des êtres sociaux, qui doivent être façonnés.

On doit tout apprendre, ce qui se fait dans le cadre de la relation à nos aînés et de ce fait nous sommes constamment dans la relation sociale. Cette notion de socialisation est une notion qui est à l’origine de la sociologie. Elle est assez ancienne dans la sociologie puisqu’on a la retrouver dés les premiers travaux amateurs très loin dans le temps. Elle est centrale dans la sociologie et pourtant c’est une notion qui est un peu compliquée pour au moins deux raisons : 3-Eclairer nos lanternes sur le sens du mot socialisation ?

La socialisation est le processus au cours duquel un individu apprend et intériorise les normes et les valeurs tout au long de sa vie, dans la société à laquelle il appartient, et cons 0 et intériorise les normes et les valeurs tout au long de sa vie, dans la société à laquelle il appartient, et construit son identité sociale. Elle est le résultat à la fois d’une contrainte imposée par certains agents sociaux. mais aussi d’une interaction entre l’individu et son environnement. Si elle favorise la reproduction sociale, elle n’élimine pas pour autant les possibilités de changement social.

La socialisation est un processus. Celui-ci débute dès la naissance, se poursuit tout au long de la vie et ne s’achève qu’avec la mort. La « socialisation primaire » désigne celle qui se déroule pendant l’enfance, « socialisation secondaire » celle qui va de l’adolescence à la fin de la vie. Plusieurs agents (ou nstances) interviennent aux différentes étapes de ces processus. La famille est sans doute l’instance de socialisation la plus déterminante, puisqu’elle est chronologiquement la première.

Elle perd cependant le monopole de son influence sur l’enfant au-delà d’un très jeune âge. L’école, les groupes de pairs (amis), les organisations professionnelles (entreprises, syndicats), les églises, les associations, les médias contribuent également ? l’apprentissage des valeurs, des normes et des rôles sociaux, d’une manière qui peut soit prolonger, soit contredire la socialisation familiale. -A quel type de socialisation l’éducation renvoie t-elle ? La sociologie de l’éducation est une branche de la sociologie générale.

On peut dire que c’est historiquement l’un des chapitres les plus anciens de la sociologie française parce que c PAGF 10 des chapitres les plus anciens de la sociologie française parce que celui que l’on considère comme le père fondateur de l’école française de sociologie, Emile Durkheim, a été le premier ? donner des cours de sociologie à Bordeaux et les cours qu’il a donné sont dans le cadre d’une formation qui s’adressait à des nseignants, dans le cadre de la pédagogie. Les questions de l’éducation viennent parmi les premières à avoir été étudiées.

De plus, Durkheim est un sociologue qui s’est beaucoup intéressé aux questions de socialisation et d’éducation, il s’est beaucoup intéressé au fait de savoir comment les sociétés forment leur jeunesse et quelle place, en autre chose, l’école peut elle occuper dans ce système. La sociologie de l’éducation est assez généraliste et à ce titre devrait constituer une partie de toute sociologie. On devrait la retrouver dans tous les travaux de sociologie réalisés parce u’un des objectifs du programme du sociologue est d’essayer de comprendre pourquoi nous sommes ce que nous sommes.

L’idée est à la fois de décrire certains faits mais aussi de comprendre pourquoi ils sont ce qu’ils sont. De ce point de vue là, la sociologie de l’éducation a beaucoup de choses à dire. On peut du coup dire qu’à partir du moment qu’on ne considère pas nos manières d’être comme naturelles on peut dire que la soclologie de l’éducation à sa place dans tout travail de sociologie, car la sociologie de l’éducation renvoie à la Genèse des conduites, à leur histoire.