EXÉCUTIVE SUMMARY 04 ANALYSE SWOT 05 MONDE : UN SECTEUR INTENSIF, VERTICALEMENT INTÉGRÉ ET GÉOGRAPHIQUEMENT CONCENTRÉ 07 UN MARCHÉ MONDI Sni* to View DES STRATÉGIES DE CONCENTRATION ET DE DURABILITÉ DES STRATEGIES ORIENTEES VERS L’ACQUISITION ET L’INVESTISSEMENT DANS DES GROUPES ÉTRANGERS 12 EN DÉPIT DE CERTAINS PROBLÈMES CONJONCTURELS ET STRUCTURELS, LE SECTEUR ATTIRE ENCORE DE NOUVEAUX INVESTISSEMENTS 15 constituent des piliers essentiels, les grands opérateurs du secteur tentent de renforcer leur intégration, notamment dans l’industrie européenne, et ce, par le biais de restructurations, e fusions ou d’acquisitions, et par l’ancrage de partenariats et dalliances stratégiques. Au Maroc, le secteur avicole est en plein essor, comme en atteste l’évolution du chiffre d’affaire (+10% par rapport ? 2009) et des investissements, +8%.
Se plaçant en tête des filières agro-alimentaires, il suscite l’intérêt aussi bien de l’interprofession que du gouvernement qui s’accordent sur la nécessité de sa mise à niveau. Néanmolns, un net retard de développement à raval du secteur a été constaté au cours des dernières années. Si les efforts déployés par les pouvoirs publics ont su assurer une aîtrise des intrants et une réglementation sanitaire, indispensables à l’approvisionnement des fabricants d’aliments pour volailles, ils n’ont pas pu garantir la modernisation des circuits traditionnels d’abattage et de commercialisation. Les opérateurs du secteur pâtissent ainsi de l’incapacité des autorités compétentes à s’impliquer au mieux dans la mise à niveau desdits circuits.
Majoritairement informels et souvent montrés du doigt, ils sont à l’origine d’une forte volatilité des prix et de coûts de production élevés. En outre, les insuffisances constatées dans la valorisation des roduits (dominance de volailles vivantes) et dans la chaîne logistique constituent des freins majeurs à la promotion de la consommation et au développement de la filière. Pourtant, de réelles opportunités d’exportations s’offrent au secteur notamment à destination des pays d’Afrique sous réserve que les efforts d’amélioration de la productivité des élevages intensifs modernes (élevage hors sol et OF d’amélioration de la productivité des élevages intensifs modernes (élevage hors sol et cycle de production court) et des capacités de production soient maintenus.
D’autres perspectives s’ouvrent au secteur à travers les mesures ncitatives d’accompagnement et de mise en œuvre du cadre réglementaire et d’amélioration de la qualité et de la sécurité sanitaire prévues par le Plan Maroc Vert. Pour sa part, l’interprofession a pris des engagements pour l’accroissement de la production, des investissements et des emplois. Enfin, les industriels entreprennent des actions d’innovation (traitement thermique à 100% des aliments, certlfication ISO… ), de différenciation (découpe des viandes, production de viande séparée mécaniquement, congélation… ) et de diversification (développement de marques, introduction dans le secteur de la charcuterie… Sur le plan financier, force est de constater que les opérateurs nationaux inscrits dans la démarche de l’intégration verticale des différents maillons de la chaîne avicole témoignent d’une meilleure gestion de recouvrement et affichent une meilleure rentabilité, matérialisée par un ROE de contre pour les opérateurs présentant les prémisses d’intégration. Toutefois, et afin de financer un cycle court, les opérateurs aussi bien intégrés que présentant des prémisses d’intégration ont fortement recours ? des dettes à court terme. Dès lors, les opérateurs souhaitant promouvoir leurs activités sur e marché national et développer leurs exportations, s’attachent à améliorer leur compétitivité et à réaliser des économies d’échelle, essentiellement par l’intégration verticale (provende, accouvage, élevage, abattage transformation, commercialisation et export). Observatoire De l’Entrep PAGF Observatoire De l’Entreprenariat Forces Opportunités • Des condltions climatiques favorables • un respect de la Loi 49-99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles • Un élevage hors sol, ne dépendant pas des aléas climatiques • Une réglementation sanitaire appliquée avec rlgueur ?? Un cycle de production court • Un faible niveau de consommation • Des infrastructures de production développées • Des prix de vente compétitifs • Un développement de la production nationale en VSM (viande séparée mécaniquement) • un développement du secteur de la charcuterie • une promotion des exportations des produits avicoles PAGF OF Cette performance confirme une reprise du secteur, après des années de faible croissance due notamment aux crlses sanitaires ayant fragilisé la production de viande de volaille (principalement en Asie et en Europe). UN MARCHÉ MONDIAL ARRIVÉ À MATURITE Une volatilité des prix des matières premieres L’alimentation de la volaille se compose prlncpalement de ma-IS, de blé et de tourteau de soja. Après la hausse enregistrée en 2010 des cours du blé (24%) et du mais (26%), ceux-ci ont connu d’abord une certaine volatilité tout en restant à des niveaux élevés au premier semestre 2011 avant de connaître une baisse à partir de juillet. Cette tendance baissière a été amplifiée par le retour de la Russie et de l’Ukraine sur le marché ainsi que par le bon niveau des récoltes.
Selon la FAO, sous réserve du maintien d’un contexte d’amélioration de l’économie mondiale t de baisse des prix des aliments et en l’absence de nouvelles épidémies, la production de volailles devrait progresser de 3 % en 2011 pour atteindre près de 100 MT, en raison des prix élevés des viandes concurrentes. Les cours de tourteau de soja ont également enregistré une baisse en 2011, en raison du niveau élevé de la récolte sud-américaine et du recul du dollar. Les principaux producteur e volaille Autres 3796 250 200 150 Chine 100 Tourteaux de soja rendu Montoir juil. -1 1 janv. -1 1 juil.. IO janv. -10 juil. -09 janv. -09 juil. -08 janv. -08 juil. -07 janv. -07 juil. 06 6 OF Européenne 005 2006 1,7 1,8 Dinde 2007 2008 2009 poulet Canard 2010 Source : FranceAriMer d’a PAGF 7 ion européenne croissance annuelle moyenne de 2,3% entre 1999 et 2009, mais affichant un ralentissement par rapport à la décennie précédente (+ La Chine demeure de loin le premier producteur dans le monde, avec 23,9 millions de tonnes, soit 38 % de la production mondiale, suivie de l’UE-27 (6,3 MT) et les USA (5,3 MT). Production mondiale des œufs de consommation en MT, 2009 Russie Mexique Brésil Japon Inde Etats Unis Au cours des 50 dernières années, le taux de croissance annuel moyen de la consommation e viande de volaille par habitant a dépassé les 2% pour enfin s’établir à près de 12 Kg/hab/an. Sur les 10 dernières années, dans la lupart des pays, la consommation de incorporent de plus en plus de services, allant même jusqu’à la livraison à domicile. 0,8 Source : ITAVI d’après FAO et Commission Européenne 1971/1980 1981/1990 Bovine Ovine Porcine Volaille La consommation individuelle de volaille dans quelques pays d’un pays ? l’autre ; de quelques dizaines d’unités par an et par habitant dans certains pays africains, ? plus de 250 unités dans les pays développés, voire près de 300 au Japon. Dans un marché peu évolutif, seule l’Asie connaît une croissance de sa consommation, tirée principalement par la Chine. Des exportations internationales tirées par les USA et le Brésil En 2009, le commerce international de volailles a porté sur 9,8 MT, soit près de 9,5 % de la production mondiale. Assurant des exportations mondiales en 2010, le Brésil et les USA ont même progressé de sur les sept dernières années. L’UE-27, arrive en troisième position au niveau international, avec 11% des exportations. IO Observatoire De l’Entreprenariat 2615 3 833 3 700 3 873 2914 2713 659 1 056 1 255