exemple de rapport de stage

Rapport de stage Vietnam Federspiel Anne-Laure Ricard Hélène 7 juin – 9 juillet 2010 Sommaire . Remerciements 2. Introduction 3. Conditions de stage 4. Déroulement du st 5. Pathologies 6. Discusslon Remerciements or 11 Sni* to View Nous tenions à remercier : Professeur Collet et toute l’équipe des affaires internationales de l’université d’Amiens sans qui ce voyage n’aurait pas été possible. Le Conseil Régional de Picardie pour son aide financière.

Le Recteur de l’université Médicale De Hanoi pour nous avoir autorisées à faire un Ainsi, pendant plus de 6 mois nous avons effectué toutes les émarches administratives nécessaires pour pouvoir accomplir cette expérience. Nous sommes parties le 4 juin de Paris, le stage s’est déroulé du 7 juin au 9 juillet et avons ensuite profité du Vietnam jusqu’au 20 juillet. Nous avons choisi le sep. ‘ice de pneumologie, désireuses de voir des pathologies peu rencontrées en France et d’observer dans un autre contexte une approche différente de la médecine .

Nous étions encadrées par une équipe très accueillante, ce qui nous a permis de suivre factivité du service et de rentrer en contact avec une autre culture. 2. Conditions du Stage Les Lieux Nous avons donc travaillé à l’hôpital universitaire de Bach Mai ? Hanoi. Ce centre a ouvert en 1911 par les Français, et grâce au soutien japonais il a été agrandi en 2000. D’ailleurs, on observe que l’aide Japonaise est omniprésente dans cet hôpital, en effet énormément de matériel vient de ce pays.

Ce lieu est un des plus grand centre hospitalier du Vietnam qui accueille de nombreux patients de toute la partie nord du pays. Nous nous rendions à l’hôpital grâce aux bus urbains : Bach Mai se situe à la périphérie de la ville, notre hôtel était dans le centre historique de a ville. Le service de pneumologie se situe dans le bâtiment le plus récent au 5ème étage. PAG » 1 lits et 4 chambres de 2 lits.

Malheureusement, le service est toujours en surcapacité accueillant minimum 2 patients par lit et allant jusqu’? C’est donc un très gros service où l’animation ne s’arrête jamais, la famille accompagnant les malades toutes la journée. Le service disposait aussi d’une salle de fibroscopie et une salle dédiée au ponctions pleurales. La conception de l’hôpital nous a étonné, notamment du fat que tous les étages communiquent entre eux par un sas central. Il n’y a pas d’air conditionnée dans les chambres, la température avoisinait les 35 degrés.

Les sanitaires sont en commun dans un coin du service. Ce qui peut déjà nous faire douter de l’hygiène des lieux !! Cela nous amène à réfléchir, et à apprécier les conditions matérielles dans lesquelles nous sommes en France ! Hall central de l’hôpital Bach Mai L’équipe médicale Le chef de Service, le Professeur Chau , dirige une formation composée d’environ une quinzaine de médecins, 7 internes et une dizaine d’étudiants en médecine. L’équipe médlcale et paramédicale se limite au strict minimum, c’est-à-dire environ ne vingtaine d’infirmières.

Ainsi nous étions par exemple étonnées par le fait qu’il ny ait aucun kinésithérapeute dans un service de pneumologie, ni de secrétaire, ni d’aidesoigna PAGF30F11 très francophile, la communication fut donc plus facile que ce que nous avions imaginé, malgré le fait qu’aucun patient ne parlait anglais et encore moins français. Nous étions tout particulièrement encadrées par le le docteur Giap. Celui-ci s’est rendu en France à de nombreuses reprises, et a donc l’habitude de côtoyer des étudiants Français.

Le docteur Thai étant très investi dans la faculté de médecine de Hanoi, il donnait regulièrement des cours au étudiants du service, nous en avons profité pour parfaire nos connaissances !! Mr Giap (à gauche) et Mr Thai (au centre), nos maîtres de stage Hanh, une interne francophone 4. Déroulement du stage Tout d’abord nous démarrons la journée a l’hôpital Bach Mai ? 7h30 par le staff. Les médecins de garde présentent en vietnamien les patients entrés dans le service la veille, pendant que Mr Giap nous traduit en français.

Ils énoncent l’âge, le motif d’hospitalisation, les antécédents et facteurs de risque pneumologiques, le(s) diagnostic(s) évoqué(s) ainsi ue les examens complémentaires réalisés. Le staff dure jusqu’à 8h30, puis ensuite nous commençons la visite des patients du Dr Giap avec son interne, Hanh- Durant cette visite, nous examinons environ 20 patients dans la matinée. Cest d’ailleurs aussi l’occasion de réaliser des gaz du sang aux patients PAGFd0F11 internes de l’Hôpital.

Ces cours ont lieu le lundi et le mercredi de 14 à 16h30, avec la participation de 3 à 7 élèves par séance. Il s’agit en fait d’internes qui ont étudié le Français à l’université (seuls 10% des étudiants en médecine choisissent le Français face ? ‘Anglais), et qui veulent se perfectionner. Nous avons pris grand plaisir à les préparer et ? passer du temps à discuter avec les internes Vietnamiens ! Les autres après-midis de la semaine sont consacrés à la préparation des cours.

Nous avons aussi pu assister à des fibroscopies bronchiques avec biopsies ou lavages broncho-alvéolaires, ainsi qu’à des ponctions et biopsies pleurales, avec les explications des différents médecins du service (en français ou en anglais). Nous avons d’ailleurs pu réaliser des ponctions nous-mêmes les derniers jours de stage ! Réalisation d’une ponction pleurale exploratrice. . pathologies Il faut bien sûr évoquer le fait que les pathologies les plus fréquemment rencontrées au Vietnam, ne sont pas identiques en France.

En effet, il y a une prévalence importante de tuberculose, qui n’est d’ailleurs pas uniquement présente sous sa forme pulmonaire commune. Nous avons rencontré des formes ganglionnaire, pleurale, testiculaire, cérébrale et péritonéale. Les moyens diagnostic ne sont alors pas les mêmes, il faut alors souvent compter sur la biopsie pour faire le diagnostic précis. Mais il faut savoir qu’un patient sus ecté porteur de tuberculose est hospitalisé en 1 porteur de tuberculose est hospitalisé en Pneumologie durant le bilan diagnostic.

Mais une fois que celui-ci est confirmé, il sera transféré dans un autre centre qui recueille tous les patients porteurs du 3K. par ailleurs, une autre maladie souvent rencontrée est la pneumopathie, qui est d’ailleurs de mauvais pronostic, notamment chez des sujets âgés car de diagnostic tardif (fièvre et douleur thoracique depuis 3 mois… ). Ces foyers sont même parfois excavés et abcédés d’où la difficulté de traitement. Le pneumothorax. l’épanchement pleural, l’exacerbatlon de BPCO et l’hémoptysie ont des motifs dihospitalisation aussi fréquents que dans notre pays.

Cependant, nous n’avons vu aucun cas d’embolie pulmonaire (qu sont pourtant bien hospitalisés en Pneumologie et pas en Cardiologie), et assez peu de cancers bronchiques. Mais nous avons su par la suite que les patients restent dans le service uniquement le temps du bilan carcinologique. 6. Discussion Nous allons maintenant évoquer les différents aspects qui nous ont marqué dans ce stage ; que ce soit sur le plan technique, financier, relationnel et culturel. Tout d’abord, une des choses les plus surprenantes lorsque nous ommes arrivees a été le nombre de patients dans le service, mais surtout par chambre !

Le service peut parfois contenir jusqu’à 300 patients, 1 chambre jusqu’à 25/30 patients et Ilit jusqu’à 3 personnes . Ce qui paraît aberrent en France PAGF 6 1 lorsque l’on voit certains patients se plaindre car ils n’ont pas de chambre seul… En fait, les médecins nous expliquent que les Vietnamiens consultent très peu et viennent souvent de très loin (plus de 10h de route parfois). Ce qui induit que dès que quelqu’un arrive aux urgences pour une plainte, ils se doivent d’accepter tout le monde ous peine que la personne ne revienne pas.

Cela implique aussi qu’elle restera hospitalisée pendant toute la durée du bilan et/ou du traitement, d’où la surcharge des La photo suiviante a été prise dans des chambres de IO lits. Nous pouvons remarquer que les hommes et les femmes sont mélangés dans une même chambre, elles ne sont dotées que de ventilateurs et pas d’air-conditionné, un seul lavabo est disponible pour toute la chambre, et les patients amènent eux-mêmes l’eau, la nourriture, la vaisselle. Ils dorment sur des nattes, sans oreiller.

De plus la famille est essentielle pour ce qu’on ppellerait les soins de « nursing » chez nous, ce qui implique leur présence toute la journée, et donc le doublement des effectifs ! Autant dire qu’en ce qui concerne la transmission des infections, aussi bien aux proches qu’aux patients fragilisés, les mesures ne sont pas optimales. Le service est composé de chambres avec un niveau de confort variable, selon le prix payé pour une nuit. Il faut savoir que le montant pour une nuit dans une des chambres que vous voyez on 0,40€.

Alors que PAGF70F11 0,40€. Alors que d’autres chambres ne comportent que 2 à 4 lits (parfois 2 sujets les partagent), ont des atelas, la climatisation et une salle de bain privée. Le prix Ici s’élève alors entre 8 et 12€ la nuit. Au sujet de l’organisation du service, la salle de soins est située juste derrière l’accueil, sans aucune séparation. Les gens peuvent circuler à leur gré, sans restriction. Cest d’ailleurs un sauci lors de la livraison des médicaments, où les infirmières déballent et laissent les cartons ouverts aux yeux de tous…

Mals malheureusement tout ça n’est pas dû a un manque de rigueur mais surtout à un manque de moyens et un système peu adapté Le type de chambre que vous voyez sur les photos n’est pas ?quipée de salle de bain et de toilettes. une dizaine de salles est partagée par plus de cent personnes. par ailleurs, les postes de brancardier et d’aide-soignante n’existent pas. Ce sont les membres de la famille qui se consacrent à la toilette, au repas et à l’accompagnement des patients en salle d’examen s’ils n’en sont pas capables. Ils sont parfois même obligés de les porter à bout de bras s’il n’y a pas de brancard disponible…

S’ils ont besoin de soins à type de kinésithérapie respiratoire, les proches reçoivent une formation simple sur les exercices à réallser au lit et sur un upport plutôt intrigant ! Il faut en fait s’allonger sur le dos et effectuer différentes manœuvres, mais nous n’avons malheureusement pas pu assister à une séance. B1 Face à toutes ces manifestations du manque d’égards accordés ? l’accompagnement, au confort et à la prise en charge globale des patients, nous avons constaté que les ressources techniques et thérapeutiques étaient quant à elles proches des nôtres.

Ainsi, les médecins semblent avoir une formation proche de la nôtre, la plupart ayant effectué un stage de 6 mois à 1 an dans un pays Occidental (souvent en France). Ils disposent aussi de echniques modernes (fibroscopes, scanner à reconstruction 3D, IRM, cœlioscopie, thoracoscopie… ) et de traitements efficaces. Cependant il n’existe pas de système d’assurance maladie au Vietnam, les malades payent tous les sen,’ices (chambre, repas, serviettes), tous les examens (perfusion, prise de sang, radio, scanner, fibroscopie… et les soins. Le salaire moyen d’un Vietnamien étant de 87€, la plupart des patients vont assumer les frais pour les examens comp émentaires et les soins de base mais très peu de gens ont les moyens d’avoir un traitement optimal. Pour exemple, en cas de suspicion de cancer bronchique, ils énéficient souvent d’un bilan complet jusqu’à un diagnostic précis de l’extension. Si la décision de traitement chirurgical est retenue, celui-ci est instauré car il est beaucoup moins cher que les chimiothérapies anti-cancéreuses.

De ce fait, en cas de cancer étendu ou métastatique, les malades ne peuvent financer cette thérapeutique et retournent donc ? domicile, sauvent sans suivi. Nous percevons donc ici retournent donc à domicile, souvent sans suivi. Nous percevons donc ici le souci d’un modèle à 2 vitesses où les moyens intellectuels et techniques sont à disposition, mais qui finalement n’arrive pas à son but u’est la guérison des malades, car l’état ne prévoit pas d’améliorer le système de santé en apportant confort, prévention et accès aux thérapeutiques nouvelles pour tous.

Toutefois, il semblerait que les médecins ont conscience de ce manque d’égard attribué à l’accès aux soins, mais ne tentent rien pour changer les choses. Aucune manifestation, aucune revendication nia lieu. Ils sont presque fatalistes « c’est comme ça, on ne peut rien y faire Ils ne tiennent cependant pas à donner une image négative de leurs centres hospitaliers. Lorsque nous avons demandé s’il était possible de prendre des hotos, ils ont tout organlsé et mis en scène le tout pour que le lieu paralsse confortable, spacieux et organisé.

Cette photo a été prise le dernier jour du stage. Nous avons aussi pu en faire lors des ponctions pleurales mais ils étaient gênés que l’on en prenne dans les chambres du service. La plupart des photos ont donc été réalisées « clandestinement », ce qui explique le manque de qualité. Enfin, nous avons aussi pu prendre conscience que le peuple vietnamien réagit différemment de nous face à la douleur, à la maladie ou aux décisions prises par les médecins. Nous n’avons i tient se plaindre, même