Il réfute le fait que la majorité ait le droit de tout faire pour ce qui est du gouvernement, c’est-à-dire qu’il lui refuse une forme d’absolutisme. • Volontés de la majorité sont Porigine de tous les pouvoirs ( Cf. pourvoir sur les législateurs, le pouvoir judiciaire… ) Pour la dépasser il revient à quelque chose de plus fondamental, à la justice comme loi univoque de tous les hommes. La question est de savoir à qui peut revenir le pouvoir ? Qui peut gouverner dans une démocratie ?
Tocqueville propose une expérience de pensée pour montrer que ce pouvoir peut reve le détiennent pour ai la majorité puisqu’ell d’obéir à une loi injus Il est intéressant de r_ p g t, le jury puisqu’ils re part au peuple, istance : « je refuse rience de pensée que la majorité et le jury qui le représente peuvent tous deux exercer le pouvoir de justice sans né Swige to next page nécessairement se gêner. page 349 : il revient sur la « théorie de l’égalité appliquée aux ntelligences » et la réfute de façon plus radicale.
De fait il y a pour lui, un rapport d’identité (analogie) entre un homme tout-puissant qui buserait de son pouvoir contre ses adversaires et une union d’hommes (majorité) qui rassemblerait tout pareillement ce penchant à l’absolutisme mais tourné cette fois contre les minorités. C’est-à-dire que si les qualités de chaque homme s’ajoutent quand ils s’unissent, il en va de même de leurs défauts ou « penchant Si la majorité détient le pouvoir elle sera insi dans la même position qu’un homme tout-puissant face ses adversaires.
I ny a donc pas d’égalité appliquée au intelligences. page 149 : « le pouvoir de tout faire, que je refuse à un de mes semblables, je ne l’accorderai jamais à plusieurs. » Cependant le gouvernement mixte mis en lumière par son expérience de pensée est pour lui « une chimère », c’est-à-dire dire qu’il n’y a pas de gouvernement mixte, que ça n’existe pas. Soit le pouvoir est détenu par ceux qui appliquent les lois soit par e peuple qui 2 n’existe pas.
Soit le pouvoir est détenu par ceux qui appliquent les lois soit par le peuple qui exerce le pouvoir d’obéir ou non aux lois selon qu’il les considère comme justes ou injustes (Cf. définition de la majorité). Il illustre sa position avec la lutte aristocratie et le peuple en Angleterre. Page 350 : Pour Tocqueville s’il faut un pouvoir social supérieur il faut que celui-ci ait des obstacles. Seul Dieu peut être tout-puissant car sa sagesse et sa justice sont égales à son pouvoir.
Il prend un caractère absolu pour examiner la légitimité de l’exercice d’un pouvoir absolu, sans borne, sans limite, sans loi fixe et stable pour le circonscrire (Cf. Caractère incertain et changeant des lois). Cest pour cela qu’il parle de germe de la tyrannie : pouvoir sans borne, absolu détenu par un homme ou une majorité dont la sagesse et la justice n’égalent pas son pouvoir. ly a une soumission absolue à la majorité dans la démocratie américaine comme soumission absolu d’un peuple envers la personne de son roi..