En conséquence, l’idée de modernité pourrait être figurée, d’un point de vue étymologique, comme tant le principe de ce qui existe en adéquation avec un donné admis à l’intérieur d’un ensemble repérable. L’usage du terme moderne apparaît pour la première fois en latinl, et c’est un con En tant que concept uns avant tout le proj transcendantale à la los,_ Swap next page nité est pour les mme norme es la crise de la raison dans l’histoire, ou encore les deux à la foisnote 1, d’où la définition de crisologie que propose Gérard Raulet.
En termes de sociologie et selon Michel Freitag, la modernité est un mode de reproduction de la société basée sur la dimension olitique et institutionnelle de ses mécanismes de régulation par opposition à la tradition dont le mode de reproduction ShAipe to Wew next page d’ensemble et le sens des actions qui y sont accomplies est régulé par des dimensions culturelles et symboliques particulières. La modernité est un changement ontologique du mode de régulation de la reproduction sociale basée sur une transformation du sens temporel de la légitimité.
L’avenir dans la modernité remplace le passé et rationalise le jugement de l’action associée aux hommes. La modernité est la possibilité politique réflexive de changer les règles du jeu de la vie sociale. La modernité est aussi l’ensemble des conditions historiques matérielles qui permettent de penser l’émancipation vis-à-vis des traditions, des doctrines ou des idéologies données et non théorisées par une culture traditionnelle. En Histoire, où des jalons historiques sont communément nécessaires et/ou admis, la modernité est évoquée et associée avec l’Époque moderne ou « Temps Moderne(s) »1.
E commencerait en 1453 avec la prise de Constantinople par ‘Empire ottoman, et dont la fin correspond à la Révolution française pour les historiens français et à 1920 pour les écoles historiques anglo-saxonnes[réf. nécessaire]. Cependant, certaines de ces affirmations précédentes font l’objet de discussions et de débats, par exemple Guizot fait commencer la modernité en 14921 et Illich au xiie siècle3. Aperçu étymologique : De modernitas à moderne[modifier modifier le code] 2 Illich au xiie siècle3.
L’histoire du mot moderne depuis la racine la plus embryonnaire usqu’à l’acception le plus complexe dans la littérature, retracé par Hans Robert Jauss, apparaît (selon ses recherches) en 1075 dans « la relation d’un synode convoqué par le Pape Grégoire VII »1 sous la forme de « modernitas (nostra) ». Cependant un autre terme que « modernitas » est attesté le mot modernus au ve siècle au cours de la transition de l’Antiquité romaine au monde chrétien d’occident ; ces deux termes dérivent de l’adverbe latin romain « modo » pris au sens de maintenant, récemment et du grec « modos » qui signifie d’aujourd’hui.
Ce n’est que plus tard que le terme modernité à proprement parler apparaîtra avec Balzacnote 2 en 18221. Et c’est François- René de Chateaubriand qui indique être l’inventeur du terme modernité dans son ouvrage les Mémoires d’outre-tombe (4e partie). Il fait référence aux nouvelles dispositions de l’âme de ceux qui comme lui, ou au contraire de lui, ont connu ou n’ont pas connu à la fois l’Ancien Régime, la Révolution et la période qui suit. Le passage dans lequel Chateaubriand parle de modernité est à relier avec les propos qu’il tient sur Lord Byron.