Doisneau est l’un des photographes français les plus populaires de l’après-guerre et l’un des principaux représentants de la photographie humaniste avec Willy Ranis et Edouard Boubat. Le courant humaniste a pour sujet les gens simples, dans leurs bonheurs et difficultés du quotidien. Après des études d’art graphique, il entre dans la vie active en dessinant des étiquettes pharmaceutiques. Très vite il se passionne pour la photographie, travaille pour les usines Renault dans les années 1930 puis devient photographe indépendant pour l’agence Rapho.
Il vend alors ses photos à des magazines teRobert Doisneau est né dans le sud de la banlieue parisienne au sein d’une famille bourgeoise. Il étudie les Arts graphiques à l’École Estienne et lithographe en 1929. Un an plus tard, il réu photographe publicit raveur et de p g Ilmann en tant que isneau rencontre Pierrette Chaumaison avec qui il se marie trois ans plus tard ; il devient cette même année l’opérateur d’André Vigneau avec lequel il découvre la Nouvelle Objectivité photographique. En 1932, il vend son premier reportage photographique, qui est iffusé dans l’Excelsior.
En 1934, le constructeur automobile Renault de Boulogne- Billancourt, fembauche comme photographe industriel, mais, du fait de ses retards successifs, il se fait renvoyer Swige to vie' » next page cinq ans plus tard, en 1939. Désormais sans emploi, Robert Doisneau tente de devenir photographe illustrateur indépendant. II rencontre, peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, Charles Rado, fondateur de l’agence Rapho. Son premier reportage, sur le canoë en Dordogne, est interrompu par la déclaration de guerre et la obilisation générale.
Après la Seconde Guerre mondiale, Robert Doisneau devient photographe indépendant en intégrant officiellement, dès 1946, l’agence de photographie Rapho. C’est sans doute à cette époque que se manifeste l’influence réciproque entre lui et Jacques Henri Lartigue. Il se met alors à produire et à réaliser de nombreux reportages photographiques sur des sujets très divers : l’actualité parisienne, le paris populaire, des sujets sur la province ou l’étranger (URSS, États-Unis, Yougoslavie, etc. ).
Certains de ses reportages paraîtront dans des magazines comme Life, Paris Match, Réalités, Point de vue, Regards, etc. En 1947, il rencontre Robert Giraud, chez l’antiquaire Romi, c’est alors le début d’une longue amitié et d’une fructueuse collaboration. Doisneau publiera une trentaine d’albums dont La Banlieue de paris (Seghers, 1949), avec des textes de Blaisels le Point, Vogue ou Paris-Match. Ses photos sur le peuple de Paris, en noir et blanc, font le tour du monde dont le fameux Baiser de l’hôtel de ville (1950).