recueil de poèmes pr avec violence contre bourgeoise qu’il voit ses grands thèmes e vint à Washington, o Black Label L. G. Damas Extrait I Premium By Thibaud-Tnuron Oeapanq IC, 2015 7 pages EXTRAIT 1 de BLACK LABEL (page 16 à 19) Introduction : Léon-Gontran Damas est né à Cayenne le 28 mars 1912 et mort ? WDC le 22 janvier 1978. En 1929, Il fit à paris, des études de droit puis, à l’École des langues orientales, de russe, de Japonais, et de baoulé.
Il est érudit et s’intéresse à tout. Cet écrivain, poète et homme politique français était métis blanc, amérindien, noir. Il est cofondateur du mouvement de la négritude avec Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor dans les années 1940. II s’engagea dans l’armée française en 39 45 puis devint député de la Guyane de 48 à 51 . En 1 937, sont publiés les Pigments névralgiques, to page p g s où il se révolte réole d’inspiration n imposée. un de ion.
En 1970, Damas de Georgetown, puis devint professeur à l’Université Howard. II y demeura jusqu’? son décès. Black-l_abel est un poème en vers libres dont la première édition date de 1956 et dans laquelle il n’y a ni Graffitis écrit en 1952 et publié en 2011) ni les poèmes nègres sur des airs africains (écrits en 1948 et publiés en 2011). Black-Label est constitué de quatre tableaux sans aucun point final. Cest une parole qui tourne en rond, qui revient, un poème clôt en lui même.
Seuls les mots en majuscules font office de titres, mais encore, cette majuscule apparaît de façon parcimon parcimonieuse, parfois au milieu d’un vers. Ily a donc une extrême liberté dans le choix du début d’un extrait. Black-Labe est constitué d’un leitmotiv, plus précisément un quatrain en entasyllabes qui revient 13 fois ponctuer le premier tableau. Ce n’est pas vraiment un refrain mais il donne de la brillance à la musicalité du texte. Le pentasyllabe représente le mouvement dans le quatrain, qui représente lui, la stabilité.
Il possède également des rimes croisées, ce qui permet des entrelas d’idées, comme dans un dialogue. Léon-Gontran Damas tente de se définir entre négritude et occidentalisme. Dans cet extrait, il retrace plus particulièrement le parcours des noirs des années 50 issus du colonialisme et dont les ancêtres ont été des esclaves. L’esclavage est définitivement aboli en France en 1848 mais il n’a été, avec la traite, reconnu par la France comme crimes contre l’humanité qu’en mai 2001.
Comment s’inscrit ici la critique du colonialisme et l’émergence du concept de négritude ? Nous nous intéresserons dans une première partie au portrait du Créole des années 50. Ensuite, nous verrons comment Damas place la liberté au cœur de l’écriture pour ne pas sombrer. I. Portrait du Créole des années 50 A. Le Créole, une fade réplique de l’occidental • fragilité psychologique comme seule identité : l’alcool (rhum, hisky) Damas met son texte sous l’égide de l’autobiographie « J’ai soûlé ma peine. eitmotiv + premier vers (« j’ai soulé ma peine signification « je bois pour oublier, mais je bois aussi pour me rappeler il extrait le coté négatif. Cette 2 oublier, mais je bois aussi pour me rappeler il extrait le coté négatif. Cette fragilité s’exprime avec une parole qui tourne en rond, ainsi que du parallélisme (« comme hier / comme tant et tant »). « J’ai soûlé ma peine » s’apparente comme chez Brel (Ne me quitte pas) au déploiement de la souffrance. Le pentasyllabe permet de vider son sac/de se libérer. ?? Deuxième paragraphe : les mots sont jetés sur la feuille sans explications apparentes pour exprimer une colère. Paroles dun homme soûl pas de logique (à part celle du son), juste une envie d’écrire. Il revient à l’essentiel, à son problème de négritude avec une tournure impersonnelle et une anaphore « ceux qui on ne sait pas vraiment de qui il parle face aux nègres (cette dernière phrase n’est pas française je sais, faudra demander à la prof) La répétition dans ces vers avancée de sa pensée, qui se récise par une sorte de bégaiement. ? vagissent de rage et de honte / de naître aux Antilles / de naître en Guyane / de naître partout ailleurs qu’en bordure / de la Seine ou du Rhône / ou de la Tamise / du Danube ou du Rhin / ou de la Volga » Ici, se déploie la problématique du destin. être né là où il ne fallait pas (Guyane, Antilles) ou l’inverse conclusion, pas la peine d’être raciste, c’est juste une question de chance. I y a, avant le concept républicain d’égalité, une scission nord/ sud. Il prend les fleuves pour appui (métonymie) (Seine = paris
France / Tamise = Londres Angleterre / Volga = Russie / Rhin Allemagne) car les voyages se font grâce à eux. • Le mot « erreur » est sacralisé, puis 3 = Allemagne) car les voyages se font grâce à eux. • Le mot « erreur » est sacralisé, puis désacralisé ensuite, ça s’annule, il ne devrait pas y avoir d’erreur h. côté raciste pour celui qui dit « tu as grandi dans l’erreur. » Le fait d’écrire deux fois un mot en le désacralisant annule l’idée même. Cest une critique des occidentaux racistes, mais également de tous ceux qui disent que les guyanais et antillais ont nés dans l’erreur. ?? « Ceux qui » à plusieurs reprises + verbes dépréciatifs = définition négative de soi-même « mourir » ; « naître » ; » ; « renier » ; « désespérer ; « avoir honte » ; « « renoncer lamenter • Animalité exprimée « Fils de chien » ; « Fils de singe • Enjambement = significatif d’aveu difficile. Ex : « Ceux qul renoncent une pleine vie d’hommes / d’être » • Le paragraphe suivant (« Ceux qui s’en prennent ? longueur de Journée est un portrait dépréciatif du noir qui idéalise l’occident surtout quand il ne le connaît pas, ou éférence au XXIe siècle (noirs qui seulement celui des livres. e blanchissent, ex : Michael Jackson) (Pl 7) « ceux qui sen prennent » à (PIB) « Nangues _ Ce qui est critiqué dans ce passage sont les reproches de faciès racistes habituels que l’on peut entendre « Cheveux comme des broussailles » ; « couleur du charbon » ; « grosses lèvres » ; « nez proéminent cette dépréciation est dautant plus efficace puisqu’elle est faite par Damas lui même, qui ne manque pas d’idéaliser avec ironie l’occident décrit dans les livres, (Pl 7) « Comme épis de blé [… ] les ivres ».
Cette dépréciation de soi- meme va 4 décrit dans les livres, (pl 7) « Comme épis de blé les livres Cette dépréciation de soi-même va jusqu’au sevice « se les mordre » (les lèvres). Impossibilité de s’aimer donc répétition d’une même idée sous plusieurs noms : « je suis trop noir charbon Damas s’insulte lui même : « Sales nègres » + tous les mots en Italique noir charbon. Le portrait du noir à Paris dans les années 50 s’explique si l’on regarde le parcours de ses pères. B. Réminiscence de l’esclave d’antan • un passé toujours présent = présent de l’indicatif parle du
XXe siècle mais pas seulement. A partir de la page 18, il s’agit du portrait du nègre actuel, Damas fait donc revivre l’esclavage. « Ceux dont l’échine est veule / et le dos bastonné / et la fesse / bottée • Anaphore du pronom démonstratif « Ceux » insistance sur la délimitation d’un groupe duquel il semble s’extraire (lui, en tant qu’auteur, a dépassé ça). « Ceux » = masse informe péjorative comme l’ont été les colons. (Il y a une progression vers (les négriers) la critique des collaborateurs noirs de négriers. Est-ce vraiment leur faute ? Instinct de survie.
Damas conclut en italique, (parole rapportée) « vaut mieux être chair rouge que gibier mort » au delà de l’extrait étudié). Pour panser les souffrances du passé, un seul remède, l’écriture. l. La liberté au coeur de l’écriture pour ne pas sombrer A. la liberté dans la forme invite la liberté dans I ‘interprétation • Absence de ponctuatio S te théâtralité et liberté de théâtralité et liberté de ton : la rage, le désespoir, la réflexion peut se décliner sur tous les tons ex : ton libre sur le leitmotiv • espaces de respiration grâce aux nombreuses strophes ourtes — pauses et reprises. ?? vers libres, prédominence pour le pentasyllabe. texte très rythmé, changements fréquents liberté de lecture (donner des exemple à l’oral). • les mots/le verbe comme une valse (chiasme « père en fils / fils en père » / parallélisme « Black-Label à boire… » / leitmotiv avec pentasyllabe / + anaphore + répétitions) B. Faire face grâce à l’écriture • Le créole persiste et s’affirme dans la douleur, le créole parle dans le texte + mots en italique. Les insultes finissent dans la langue identitaire PIB en haut, et c’est déjà ça ! ?? Damas se rend fort grâce à l’écriture.
Ne pas se mentir et mettre tout à plat permet d’avancer et d’être positif pour l’avenir. Dire la souffrance est une façon de l’anéantir au même moment où elle est avouée. • alcool critique pas forcément dépréciative, ce n’est pas forcément une résignation mais une décision : à quoi bon changer • fierté dans le choix des verbes et noms 1 glorification : revendication de l’état brut, sauvage avec « Parlons en » ; « frères » 2 dépréciation • détachement des siens aux * mol, Damas parle en le nom de eux qui n’osent pas ou n’ont pas pu (morts). ?? l’humour noir qui pointe ça et là = ça permet le dépassement de la chose, rage encore un peu présente mais on en rit. Tu montres quand même que c’est grave. (donner des exemples) Conclusion . e Petit P S Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry : rencontre avec les buveur : « Pourquoi tu bols ? Parce que j’ai honte. Honte de quoi ? Honte de boire. » Paroles qui tournent en boucle, pensées qui tournent en rond. On n’en voit pas l’issue, c’est absurde, né résout rien et pourtant cela fait avancer puisque cela fait passer le emps.
Mais Damas va bien au delà de cela, il tente de se définir entre négritude et occidentalisme. Il juge sans complaisance la colonisation qui s’effrite en France dans les années 50 et ne veut pas non plus qu’on le plaigne. Sa quête, à travers l’écriture poétique est la liberté pour tous les hommes dans un société anticonformiste. Ouverture : La problématique de la honte d’être noir est-elle toujours présente au XXIe siècle ? (Blanchiment de la peau tjrs en vigueur malgré les menaces cancérigènes chez les Ivoiriens… ).
Le racisme a encore de beaux jours (>>> l’international). Problématique de l’indépendance des territoires d’outre-mer tjrs d’actualité. Glossaire : ; « fandangues » etnies africaines « guinalns» ; « nangues » « moudongues » Sanga leader marron (anti-esclavagiste re. : Django) nègre gros-sirop personnage de carnaval enduit d’huile noir et semant le trouble dans la foule en courant après les gens. Vagir — crier pour nouveau né, pour un crocodile ou un lièvre veule faible sus en plus chancre fléau qui corrompt quelqu’un ou une société ex : « chancre du pessimisme »