e corps Introduction: Le corps c’est aborder les liens entre le corps et l’environnement. Globalement on sollicite notre corps dans n’importe quelle position. Qu’est ce que le corps pour les STAPS? Le corps c’est de la biologie, de la psychologie et de la sociologie. Ces trois termes forment un tout qui est le corps. Certaines personnes essayent d’individualiser le corps par différents moyens (piercing, tatouage, cicatrice, teinture de cheveux, etc). Cepen certain domaine qui t 7 parlons pas beaucou e Swip next page est une évidence. SI ne pourrait plus agir vent du corps, bou.
De plus nous ne nous notre corps en permanence, on ortant. On laisse en quelque sorte le corps en « pilote automatique ». Nous ne prenons conscience de notre corps seulement lorsque celui-ci nous fait souffrir. Une des réflexions importante sur le corps est le schéma corporel. Cette idée est née avec la pathologie du membre fantôme. Le corps ne serait qu’une question d’intimité? Pourquoi? Le corps est individualisé selon certaines époques, selon certains milieux sociaux, etc. La perception des sensations que ressent notre corps est différent selon les individus. Pourquoi avons-nous des vêtements?
Pourquoi cherche-t-on ? cacher le corps si celui-ci nous est intime? Pourquoi avons nous une certaine façon de se tenir. Quelles sont les différentes choses misent en jeu? Si la sociologie et l’anthropologie s’intéressent au co corps c’est que le corps est la médiation entre l’individu et son environnement (social et naturel). Position social et identité. Ce corps semble être un enjeu social, politique et théorique. Dans les exemples donnés c’est le social et le culturel qui marque les corps. Comment? es gestes quotidiens du corps nécessitent un apprentissage étroitement lié au milieu social.
L' »Habitus » est quelque chose d’incorporée. On parle d’incorporation sociale. Emile Durkheim est le père du holisme. Nous sommes agi de la société, nous sommes comme des marionnettes. Max Weber fait parti du courant de l’individualisme méthodolique, ce sont les individus qui font la société. Trois références importantes: -C. DETREZ, 2002, « La construction sociale du corps », paris, seuil. -B. ANDRIEU (ed), « Le dictionnaire du corps » -J-M. BERTHELOT, 1988, « Le discours sociologique et le corps’ , in Corps Symbolique, Revue « Quel corps ? » n034/35, pp 72-83. I) Les représentations du corps:
Les objets de la sociologie sont les données collectives. De quoi s’agit-il? « Elles sont partagées par les membres d’un groupe, c’est un ensemble d’images, de modèles, de symboles et d’idéaux véhiculés par une société. Elles permettent aux individus de penser et d’agir d’une façon commune, assure le lien et la cohésion entre les individus. » Les représentations ne sont pas toutes des jugements. On retrouve cela dans toutes les stratifications d’une classe sociale. une société est formée d’une multitude de groupe. l,’ des représentations « scientifiques » du corps:
David le Breton « L’homme n’est pas discernable de son corps il n’est pas lui même discernable du cosmos. Lhomme est un fragment de la communauté et de l’univers. » L’homme n’est pas une unité à part entière. Il faut plusieurs personnes pour faire un cosmos. Le corps est quelque chose d’indivisible car le corps c’est Dieu (Moyen-âge). A la Renaissance nait l’anatomie humaine, qui disait-on ressemble à l’anatomie porcine. Doute méthodique, qu’à fait Dieu ? Les individus seront alors séparés du cosmos. L’individu nait au XVIIème siècle. Pour Descartes, l’addition du corps et de l’esprit donne l’individu. ??Je pense donc je suis» : Descartes définit l’humanité par la raison. L’individu est à part entière et se distingue des autres par son corps. Etude typologique au XIXème siècle : étude de corps dapparences physiques différentes (couleur de peau). Il y a eu une science née sur la volonté de connaître le corps humain. Il s’agit de l’anthropologie physique. En 1859, le médecin Broca lance la première étude du corps. L’objectif de cette étude est particulier. En effet, il y a une identification des races grâce aux mesures des corps : théorie de la raciologie.
Cette science a été appelée la science du « corps esure ». Pendant la seconde guerre mondiale, l’anthropologue Montaudon délivre des certificats de non-appartenance à la race juive et a envoyé beaucoup de personne dans les camps de concentrations. Il y était embauché par la police pour qu’il identifie les personnes juives selon des critères médicaux : uelqu’un qu’on peut évaluer avec s identifie les personnes juives selon des critères médicaux : quelqu’un qu’on peut évaluer avec son corps (rituellement circoncis, pieds, stature, face, cheveux iris, paumette, nez… ) Il s’agit d’examen racial.
VACHER DE LA POUGE et le comte DE GOBINEAU ont tenté de émontrer que l’on peut déterminer une hiérarchie des races, la race blanche étant au-dessus du lot. Ce corps mesuré est un prétexte politique sur la preuve idéologique. Le corps va être pris comme témoin. On est dans une idée idéologique et non scientifique. C’est ce que l’on appel le « corps prétexte ». L’anthropologie physique du 19ème est une approche idéologique raciste et non scientifique. Au XIXème siècle, beaucoup d’observation sur le corps productif, au travail. Le corps du travailleur est vu comme déchu, malade, alcoolique.
La représentation du corps scientifique du 19ème est un prétexte our justifier l’idéologie raciale. L’anthropologie médicale ou de terrain. En France elle est née avec la colonisation. C’est la 1ère mission d’anthropologie sociale, c’est la mission Dakar-Djibouti. L’objectif était de savoir comment gouverner les pays colonisés. L’anthropologie médicale a pour but de soigner les corps. Dans la colonisation, le but est déduquer le pays. La colonisation a commencé par un bout de savon car elle fait passer une partie de la culture, de l’éducation, etc Biologiquement, le corps humain était comparé à un animal. Jument, étalon pour la reproduction). Au service de la nation 12. Les représentations ordinaires Cest la représentation collective celle qui est partagé par un groupe ordinaire. 4 OF ordinaires Cest la représentation collective, celle qui est partagé par un groupe ordinaire. II est très difficile de faire des limites la science et l’ordinaire. Selon les sociétés et les cultures, les représentations du corps ne sont pas les mêmes. Dans notre société, on distingue le corps et l’esprit. En Nouvelle- Calédonie, il y une continuité entre le corps et la nature.
II y a un médecin spécialisé dans chaque partie du corps et dans d’autres ociétés un médecin qui fait tout. Etre bien en chair dans la tradition musulmane signifie qu’une femme est belle, cela montre que la famille est riche. En Inde, le gros ventre montre la capacité à garder son argent. Dans notre société, on fait attention à Ihygiène de la bouche (laver les dents, chewing-gum… ), alors que dans d’autres sociétés, l’absence dhaleine signifie un corps mort. Vigarello nous apprend le propre et le sale. ‘hygiène corporelle est passée par plusieurs étapes Importantes et variées.
L’hygiène corporelle est marquée par une plus grande distance entre son propre corps et celui d’autrui. Au XVème siècle, il y a eu la fermeture des bains et l’on cache de plus en plus le corps derrière ses vêtements. Être propre c’est avoir du linge propre. Au XVIème siècle, le corps et la porte ouverte aux maladies. Donc on enferme le corps dans plus de vêtement pour qu’il y est le moins de contact entre le corps et l’extérieur. Au XVIIème siècle, on utilise de plus en plus les poudres de parfum. Au XIXème siècle, siècle bourgeois, il y a la dominance de la pudeur.
Naissance de la morale. La plus grande crainte, c’est l’éveil du dominance de la pudeur. Naissance de la morale. La plus grande rainte, c’est l’éveil du désir sexuel. On a peur de l’eau chaude et des baignoires, d’où l’utilisation de l’eau froide et des bassines pour se laver. Les représentations ne suffisent pas a voir les choses comme elle le sont. Les différents rapports de mon corps et du corps de l’autre n’est pas la même selon la société. Le corps est inscrit dans l’histoire et varie selon les époques et les sociétés.
Il) Les techniques du corps Marcel Mauss a écrit un article en 1934 où il annonce la notion de technique du corps devant un auditoire de psychologues. Mauss est le fondateur de l’anthropologie sociale. Son objectif est de comprendre l’Homme dans sa totalité, sous trois angles: biologique, psychologique, sociologique. A l’époque peu de personnes s’intéressent au corps. Dans son article, M. MAUSS commence par la définition des techniques du corps: « Les façons dont les Hommes, société par société, d’une façon traditionnelle, savent se servir de leur corps. Il montre que les techniques du corps ne sont pas naturelles, mais culturel. Les techniques du corps varient selon l’âge, le milieu social, le sexe le genre), la culture. Toutes ces variations touchent des gestes même anodins de la vie quotidienne marcher, manger… ). Toutes les techniques du corps répondent à des besoins physiologiques, mais la réponse est culturelle. 2. 1 . Ce qui modifie les technique du corps? Un des premières définitions de la culture remonte à 1850 avec TVIor (1832-1917), un anel us c’est un évolutionniste. OF Tylor (1832-1917), un anglo-saxon, de plus c’est un évolutionniste. Ily a deux sortes de culture: La culture qui constitue la connaissance, la maîtrise de certains domaines particuliers: « J’ai de la culture, je suis intelligent Le deuxième sens de la culture c’est-ce que partage les membres ‘un même groupe (ethnologie). La culture est une notion qui a été travaillé avec un regard théorique. La notion de culture est en évolution. La culture est une liste de trait typique d’un groupe donné. Selon TYLOR . ? La culture c’est un ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, l’art, les mœurs, les droits, les coutumes, ainsi que toutes les dispositions acquises par l’Homme vivant en société ». La culture n’est pas innée, elle s’acquiert, nécéssite une transmission. Dans les années 1950-1960, se développe le courant du culturalisme. Ce courant a donné les bases pour expliquer les nfulences et les coutumes de la culture sur la personnalité collective. Ce courant se développe surtout aux Etats-Unis avec Magareth Mead, Rose Benedict, Abraham Kardiner et R. Linton.
Claude LEVI-STRAIJSS (naît en 1908) a travaillé en 1970 sur le structuralisme. Pour lui la culture s’oppose à la nature. Par exemple, si on est un Être Humain, alors on est un Être de culture Pour lui une culture est distinctive des autres cultures (Nous/ Eux). pour étudier une culture on essaye de chercher les points distinctifs des autres cultures. Levi-Strauss travaille par rapport au même (identité) et au différent (altérité). Structure de parenté: Interdiction de l’inceste. Denis Cuche en 1 996 a écrit un ouvra (altérité). Structure de parenté: interdiction de l’inceste.
Denis Cuche en 1996 a écrit un ouvrage qui relate bien ces courants. Son ouvrage se nomme : »La notion de culture dans les sciences sociales », paris, La Découverte. Il nous montre que toute culture est dynamique, et que toute notion de culture à le mérite de « penser l’unité de l’Humanité dans la diversité autrement qu’en terme biologique. » Sébastien Darbon est un chercheur qui montre que le rugby est un sport qui repose sur des valeurs culturels, un mode de vie. Son ouvrage : « Rugby, mode de vie Il y a trois termes qui formes un tous et qui sont fondamentales Ethnographie: C’est la description des ethnies. C’est une méthode.
Ethnologie: C’est l’étude des peuples. Cest la spécificité des groupements Humains. Cest la synthèse. Anthropologie: Cest l’étude de I’Homme. Ily a l’unité de l’Homme Cest le comparatif. 2. 2. Les classifications des techniques du corps Blandine Bril donne comme définition des techniques du corps: « C’est tous les mouvements, toutes les actions qui engagent les corps. » Pour elle on est dans le domaine de l’implicite, de ‘indicible. Le geste échappe à la description verbale. Bril classe les techniques du corps en quatre groupes: Les activités corporelles liées à des fonctions biologiques: La marche, enfanter, uriner, dormir, etc.
Ce sont des activités corporelles imprégnées de culture. Les mouvements techniq ent un outil et un geste: des personnes à avoir travailler dessus est Leroi-Gourhan. L’idée c’est qu’un objet existe si l’on s’en sert. Si on ne l’utilise plus ce n’est plus un objet. L’action de « Homme crée un outil à chaque utilisation. Bril dit que le corps Humain peut devenir un outil. Le corps devient donc quasi objet (ex: porter une personne sur le dos Leroi-Gourhan a redivisé cette partie en sous groupes.
Il n’y a pas que des mouvements techniques, la culture matérielle va déterminer les gestes. Les activités gestuelles ayant une fonction de communication: Elles peuvent être liée ou non à la parole. Les gestes liées ? la parole pour dire ou non le contraire de se que l’on dit. II existe le langage signé, le langage emblématique (ensemble d’actions symboliques dans lesquels le mouvement possède une signification verbale spécifique, connu de la plupart des membres u groupe). Pierre Parlebas donne deux termes: Gestémes: Rajout de geste en plus d’une action. ex: faire un geste pour appeler) Praxènes: Lecture que je fais du corps de l’autre pour anticiper ses actions (ex : passer la balle à un joueur par rapport à sa course). Les mouvements institutionnalisés: Cest tous ce qui est pris en charge par une institution (comme la danse, les jeux, les rituels, les sports, etc). Les gestes pratiqués dans divers domaines possèdent une signification sociale et culturelle très marqué. Bril arrive à trois conclusions: La technique du corps n’est pas naturelle. La biologie ne vient pas expliquer la diversité de nos gestes.
La manière dont se bouge l’être Humain diffère selon les cultures. Les mouvements ou les con gestes. La manière dont se bouge l’être Humain diffère selon les cultures. Les mouvements ou les contraintes dû à la biologie et à la morphologie. Pour un objectif donné, il n’y a pas une seule façon de faire plus naturelle que d’autre. Il existe une interaction permanente entre les gestes et les autres facteurs socioculturels. Haudricourt montre qu’il y a un lien très étroit entre la conception de fabriquer un vêtement (vêtement éminin ou masculin), la façon de déplacer un objet, et les gestes que nous faisons.
Les techniques du corps sont structurées par les objets. Tous les gestes que l’on apprend se font rarement dans un cadre institutionnalisé. Il y a deux ordres d’apprentissage du geste• Le modelage du corps de manière posturomotrice. Il y a un marquage du corps pour passer de l’état de nature à l’état de culture. Ce marquage du corps donne un certain pouvoir à celui qui « marque » ce corps. (prendre un bébé dans les bras, tatouages, piercing… ) L’apprentissage par l’observation (par frayage). Cet apprentissage dépend de plusieurs paramètres, du lieu, et du moment.
C’est le temps consacré à l’activité. L’apprentissage va dépendre aussi de l’interaction avec le model. Ill) L’éducation, la socialisation et les techniques du corps Qu’est-ce qui se passe pendant la socialisation? On intériorise des valeurs qui ont des répercussions sur nos pratiques corporelles. Cest l’incorporation. Les valeurs sont intériorisées. Définition d’incorporation sociale d’Olivier Martin dans le dictionnaire du corps de Bernard Andrieu: « C’est le processus d’apprentissage des conduites motrices, de 0 7