De quelles façons, les médias sont – ils intervenus dans l’Affaire du Watergate ? À la fin années 1960, la législation américaine avait assoupli les règles relatives au secret, aux accusations de diffamation contre un journaliste, et autorisé la publication de documents officiels secrets. Après une tentative de cambriolage du siège du parti démocrate (l’immeuble Watergate) pendant la campagne présidentielle en juin 1972, la presse, et notamment le quotidien le Washington Post, mène Swipetaviewn htp g des enquêtes poussé pour trouver les com sur ordre de la Maison Blanche.
Afin États-Unis, Richard t avoir été envoyés s, le président des Nixon, candidat à la réélection, harcelé par les journalistes, parait vouloir museler les médias. Cette course poursuite entre la vérité et la volonté de l’étouffer tourne ? l’avantage des médias et le président doit démissionner en 1974, après avoir été triomphalement réélu. I) Nixon, et l’affaire du Watergate. Deux reporters à l’origine du déclenchement de l’affaire du Watergate. Le scandale du Watergate débute le 17 juin 1972.
Des Nixon est élu Président des États-Unis en faisant un excellent score. Cependant, deux jeunes eporters du Washington Post, grandement aidés par un informateur surnommé vont alors alerter l’opinion publique. De plus, au cours du procès des cambrioleurs, la Maison Blanche est très souvent pointée du doigt. L’affaire va alors prendre une ampleur singulière. Carl Bernstein Bob Woodward La justice alliée aux médias pousse le président Nixon à la démission. Une commission sénatoriale est mise sur pied et, à partir du 17 mai 1973, va télédiffuser ses auditions.
Y est avoué sous serment que la Maison Blanche possède un très actif service d’espionnage, qui a entre autres commandité la mise sur écoute du iège de campagne du Parti Démocrate. Des noms sont donnés, ce qul provoquera une cascade d’accusations et de démissions. Celle du Directeur du FBI par exemple, avouant qu’il avait détruit des documents relatifs à l’enquête du cambriolage, puis celle du Chef du Cabinet de la Maison Blanche et du Ministre de la Justice. Le nom du 2 OF s l’encontre du Président Nixon, sur la base d’obstruction à la justice, d’abus de pouvoir et d’outrage au Congrès.
Celui-ci aura toujours clamé son innocence, notamment au cours d’un célèbre discours intitulé « l’m not a crook » (Je ne suis pas un escroc), en novembre 973. Le 9 août 1974, il démissionnera, inaugurant ainsi cette procédure en tant que Président des États-Unis. Son successeur, le Vice-président Gerald Ford, le fera immédiatement gracier, lui évitant toute poursuite judiciaire ultérieure. Nixon quittant la Maison Blanche. Lettre de démission de Richard Nixon (1974).
L’influence des médias L’interwiew de Frost En 1977,le journaliste britannique David Frost, pour relancer sa carrière, veut interviewer le président déchu Richard Nixon. Celui-ci préférerait un journaliste plus connu mais accepte après avoir négocié une importante somme d’argent. Pour Frost, il faut maintenant trouver le financement de son émission et réussir à mettre la pression sur Nixon à propos du Wate Pour Nixon, convaincu par ate. 3 OF s e que Frost ne sera pas ? peuvent vouloir modifier l’information en fonction de leurs intérêts ou peser sur le fonctionnement démocratique.
La concentration financière peut aussi altérer leur indépendance, même si certains médias (par exemple Le Monde) essaient de garantir un mode de financement indépendant. Pluralisme des médias ne rime donc pas toujours avec pluralité d’opinions et diversité de l’information. De même, les sondages euvent influencer, voire fausser, les comportements électoraux. ‘importance des médias pour une élection pose aussi le problème de l’égalité d’accès entre les candidats. Les hommes politiques dépendent des médias et du format qu’ils imposent.
La télévision, par exemple, conditionne certains comportements. L’opinion publique face aux médias. Le scandale du Watergate a beaucoup choqué l’opinion publique et ébranla la foi des citoyens en la présidence. La couverture de la guerre du Vietnam celle du Watergate l’affaiblissement du pouvoir présidentiel devant des médias acharnés à débusquer ses oindres fautes donnent l’impression que la presse remplit aux États Unis le rôle qui lui est assigné par le système démocratique:représenter le regard critique des électeurs sur leurs élus et faire entendre la voix de l’opinion.
Llintensité même montre que les médias ont bien joué le rôle de contre pouvoir et par l’autosatisfa sse d’affronter l’exécutif. Le Watergate avait démontré la grandeur d’une presse libre. Simplement par l’attention constante que les médias portent au président érodent son pouvoir. Ils façonnent et détruisent à la fois son aura de souverain . lls parlent dune presse mpériale d’une médiacratie. Plus fondamentalement la presse populaire transforme l’information en marchandise de grande consommation. roduit en masse sur des schémas répétitifs destinés à apporter au lecteur excitation surprise et effroi le fait divers appartient à la fois aux catégories de l’information et de la distraction. En ce qul concerne le New York Journal il insiste sur les nouvelles sensationnelles souvent à la limite de la véracité. Mais ce pouvoir commercial diplomatique et symbolique à la fois est matérialisé par les agences de presse qui contrôlent les réseaux d’acheminement e l’information la formulation des dépêches leur prix et leur diffusion. ar ailleurs la commission suprême demeure attentive à na pas distordre les conditions matérielles offertes aux journaux. Cette affaire que les américains ont suivie avec passion et qu’ils ont enfouie depuis lors au fond de leur mémoire collective réclame des explications. Elle souligne une fois de plus l’importance du rôle de la presse écrite. Ce n’est pas seulement le Washington Post qui s’est lancé à la recherche de la vérité mais aussi les autres grands quotidiens les périodiques. Le quatrième pouvoir a bien mérité son nom. S OF s