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p g « de toute la I- Plan du commentaire soirée ne parlait pas » page 78 Problématique: Comment le narrateur tourne-t-il en dérision le romantisme d’Emma pour montrer ses illusions ? I- L’expression romantique des sentiments d’Emma A Le paysage La nature dans laquelle évolue Emma est particulièrement banale, décrite avec précisio cailloux » « des orties comme en témoigne es rouillées » « les orties un paysage en ruine OF4 roseaux » « des présence hostile » « les barres de fer recréer avec Ironie ent les romantiques.

Mais ils sont aussi très trivial ; la ruine n’est donc pas une ruine antique qui fait référence à l’écoulement du temps « un pavillon isolé » avec le vocabulaire de la décrépitude « volets toujours clos » « pourriture » les barres de fer rouillées ». Ce paysage réaliste, très banal est donc fantasmé par la sensibilité dEmma nourrit de clichés romantiques. Les clichés romantiques Emma semble voir dans la nature qu’elle observe une forme de paysage état-dâme.

Le p Swige to vie' » next page paysage est stagnant et immobile. Reprise des motifs romantiques Orientalisme : nom du chien + couleurs qui rappel les tableaux orientalistes Lyrisme : phrases longues Personnification : chien complice ll- Expression de la désillusion A- Un monologue intérieur Le passage est filtré par le point de vue interne d’Emma. Il est en effet structuré par son regard : « Elle commençait par regarder tout alentour » « puis ses idées peu à peu se fixaient » sur l’herbe, le chien ou encore l’avenue.

Le narrateur opère en outre une délégation de voix et livre les pensées d’Emma à travers un monologue intérieur retranscrit par ifférentes formes de paroles rapportées . à Discours direct • à Discours indirect : à Discours indirect libre : Le lecteur a ainsi accès aux pensées d’Emma comme en témoignent le vocabulaire de la rêverie « Emma se répétait » « elle se demandait » « elle cherchait à imaginer » ou les modalisateurs « semblaient » « sans doute Enfin l’utilisation des phrases interrogatives, déclaratives et exclamatives rendent compte du trouble et de l’émotion du personnage.

Ce trouve qui anime Emma est avant tout lié à son désir ‘échapper à un quotidien qui l’oppresse. B- Le rêve d’un ailleurs La promenade est, pour le personnage, l’occasion de rêver et de se projeter dans des destinées différentes de la sienne. Ce fantasme apparaît d 2 l’occasion de rêver et de se projeter dans des destinées différentes de la sienne.

Ce fantasme apparaît d’abord dans la répétition du mot « autre » : « elle se demanda s’il n’y aurait pas eu moyen, par d’autre combinaisons du hasard de rencontrer un autre homme Il s’exprime aussi à travers le champs lexical du hangement « événement non survenus » « vies différentes » et l’emploi du mode conditionnel : « aurait eu » « eusses été » Rêver sa vie, c’est aussi la rêver loin de Charles, désigné par le pronom péjoratif « celui-là Le portrait très valorisant des époux supposés des ses anciennes camarades de couvent, soutenu par une énumération hyperbolique, dessine a contrario une critique sans appel de Charles « il aurait pu être beau, spirituel, distingué » Ainsi Emma idéalise la vie de ses anciennes camarades où la umière et le bruit remplacent l’ennui et le vide de sa propre existence : « A la ville avec le bruit des rues, le bourdonnement des théâtres et les clartés du bal » (relever champs lexicaux du bruit et de la lumière ainsi que l’énumération). Toute fois, Emma ne se contente pas d’imaginer d’autres vies que la sienne, elle réécrit aussi sa propre histoire. Sa vie au couvent se mue, sous l’effet de son imagination, en aventure princière « petites couronnes » « cour » « calèches Seule au milieu d’une nature banale et possiblement hostile, e 3