Jaume Plensa

Jaume Plensa Premium SANNA JAUME PLENSA Il faut produire du silence » ZOBNINA ANASTASIIA DÉPARTEMENT DES LETTRES HUMANITÉS UNIVERSITÉ DE BORDEAUX MONTAIGNEC 33607 PESSAC CEDEX Master Professionnel 201 CHAPITRE 2 Partie Theorie CHAPITRE 2 SITLIATION DES SALARIES ETRANGERS EXPATRIES Définition de l’expatrlanan : Dans le code du trauall, II n’existe aucune déflnltlon de la nonan de l’expatriation, elle est plutôt régle par la réglementation de la sécurité soda…

FORMATION Eluard Man Ray 1 La production de l’exercice 2004 2005 2006 768473s_so 1 Evolutlon 04/05 OS,’06 04,’06 % 1538 123_13 La production e l’exercice a évolué de entre 2004 et 2005 en 2006 rentreprise a do…

SVT 2nd la régulation nerveuse Prem lum Séquence 2 une boucle de régulation nerveuse pratiquer une activité physique en préservant Sa santé Sommaire I _ La de régulation de la pression artérielle z Pratiquer une activité physique en préservant sa santé Anal Strat 9 École Polytechnique – CNRS Centre de Recherche en Gestion unité Mixte de Recherche 7655 Analyse stratégique et marketing La diversification et la gestion d’un portefeuille d’activité Nouveau business model Plan de cours • 2009 0217 PB 03 LO 17 Fr culpture changent aussi.

La fonction commémorative des sculptures monumentales tend à disparaitre. La fonction décorative devient secondaire. « L’oeuvre n’a plus pour vocation d’embellir le lieu mais de lui donner une forte charge. Elle ne s’adapte pas au lieu mais adapte plutôt le lieu à elle « 2. « Il y a tant de choses que nous explorons avec les mains. Je voudrais que les gens soient engagés, qu’ils touchent. Quand on aime quelqu’un, on l’embrasse (Jaume Pensa is deep in thought. The Wall StreetJournal, 2011) « J’ai invité les gens à toucher ma sculpture « Nomade » Mais il y vait une dame qui m’a dit que le signe l’interdisait.

Je lui ai répondu: « Alors ne touchez pas, caressez! » Dans ma conférence au Centre de Sculpture de Nasher j’ai dit aussi que j’aimerais bien que les gens touchent mes têtes d’albâtre. Même les gardes les ont touchés (Jaume Pensa is deep in thought. he Wall StreetJournal, 2011) – La sculpture ne pose pas de problème de la langue, elle s’appuie sur la perception visuelle. 1 Huys Viviane, Vernant Denis. Histoire de Part. Théories, méthodes et outils. paris, Armand Colin, 2014. 2 Un siècle de sculpture. L’Art, Ng64, février 2000, pages 67-73. ?? SANNA » représente la tête d’une jeune fille capturée dans le moment de la méditation silencieuse dont ses yeux sont fermés dans un rêve. Elle invite au moment de contemplation calme tous ceux qui la passent. « On vit actuellement dan 2 3 d’une telle perturbation dans les idées qu’il faut produire du silence, comme il faut créer de l’espace vide. Et je crois que c’est une énorme aventure de faire cela aujourd’hui (extrait de l’entretien de Jaume Plensa avec Henri-François Debailleux, publié dans Art Absolument, 2006) «Un de mes obsessions est le silence, le silence comme un besoin essentiel.

Dans un onde très bruyant, le silence doit être produit, doit «être fait», parce que là, un silence intérieur signifie pour les gens à être eux-mêmes à nouveau (Jaume Plensa dans el cultural. es, 2000) En approchant Sanna on remarque une sorte d’illusion d’optique: sa tête est si subtilement allongée, ça semble qu’on regarde la statue à travers une lentille réfractée. La sculpture montre que Jaume Plensa est toujours axé sur la tête humaine, un sujet qu’il explore à l’échelle grandiose comme la Rui Rui (2013, Campo Santo Stefano, Venice, Italy), la majestueuse Echo (2011, Madison Square Park, New York) ou

Dream (2009, st. Helens, Liverpool, Royaume-Uni). Sur « Echo »: « New York a tant de mouvement. Je voulais faire quelque chose qui ne bouge pas du tout, mais offre un endroit tranquille pour se détendre (The man With a thousand faces. A cultural conversation With Jaume Plensa. The Wall StreetJournal, 2011) « Echo New York 30F 13 informatique. Ces portraits sculptés représentent les filles âgés de 8 à 15 ans d’une variété de milieux ethniques et géographiques, toutes sont avec les yeux fermés. « Il est un moment at-il dit, « quand les filles ne sont pas plus des enfants, mais ils ne sont pas ncore les femmes.

Ils ont ce genre de étrange beauté intérieure. Ils ne sont pas encore formés à l’extérieur »3. Depuis Crown Fountain, Plensa seulement fait des portraits de femmes, il dit: « Je suis venu à penser que l’avenir est féminin. Les hommes sont simples Il a numérisé environ 28 têtes de femmes, ils ont tous environ 8 ou 9 ans. (Inside artist Jaume Plensa’s giant millennium park sculptures. Chicago Tribune, 2014) 3 Kyle Macmillan. Spanish Artist Jaume Plensa Sends Four Heads to Chicago [en ligne]. The Wall StreetJournal. 13 June 2014. Disponible sur: http://prod-images. xhibit-e. com/www _richardgraygallery. om ‘P pdf (consulté le 15 novembre 2014) Artiste espagnol Jaume Plensa voit ses sculptures comme des messages dans des bouteilles qu’il tombe dans la mer Méditerranée. « L’eau apporte mes messages à d’autres plages, à d’autres cultures et à d’autres parties du monde (Spanish Artist Jaume Plensa Sends Four Heads to Chicago. The Wall Street Journal, 2014) La théorie du corps 4 3 théories phrénologiques du XVIIIe siècle. II s’est plongé dans les travaux de l’anatomiste autrichien Franz Joseph Gall qui affirment que les différents sens et ispositions seraient en relation avec différentes parties du cerveau.

Il a créé un corpsmonde qui ressemble à une grande carte dans laquelle le corps s’étend sur les continents : Amérique et Océanie pour les pieds, Asie et Afrique pour la tête. Plensay a appliqué son système de correspondances personnel : la générosité est liée au cœur, les sens de la conservation et de la reproduction dans les yeux, les sens de la découverte, de l’émotion et de l’abstraction dans le bras droit, les sens de transformations, de constatation, de la communauté dans la jambe gauche, le sens e la défense dans la bouche, le sens de l’ego dans la tête.

Plensa imagine un homme idéal : jamais agressif, il se contente de se défendre en utilisant les mots car c’est un homme de paroles, sans frustration, il sait associer puissance et charisme soit un humain qui baigne dans un univers éthique. «Je suis en train toujours de créer un endroit où les gens peuvent se rencontrer et partager des rêves. Et je ne pourrais probablement pas trouver un meilleur paysage pour cela que le corps humain (Spanish Artist Jaume Plensa Sends Four Heads to Chicago, The Wall Street Journal, 2014) Il. LIEU ‘ESPACE PUB IC « Sanna » appartient à une 3 figures féminines l’artiste et la ville.

Comme l’autre figure féminine « Paula » (situé place Pey Berland), aussi haute de 7 mètres, « Sanna » étaient implantées dans le site patrimonial emblématique de Bordeaux, Place de la Comédie. – La sculpture comme un moyen d’interroger une appartenance, un lieu. Le désir de l’artiste de s’inscrire dans les lieux et les espaces publics – la rue, l’espace de quotidienne, l’espace non-dédié: – L’art inattendu et la foule: Lors de ses Visites de reconnaissance à Bordeaux, Plensa a « respiré la ville arpentée lusieurs fois à pied.

Tout au long de ce circuit, il a déterminé le meilleur emplacement pour chacune de ses sculptures : « là où elles pourront le mieux engager un dialogue avec la population Jaume Plensa et sa sculpture « Paula place Pey Berland, Bordeaux « J’ai privilégié les lieux de vie quotidiens, de passage, là où la population se croise, là où les habitants, sur le trajet du travail ou des courses, ne s’attendent pas nécessairement à voir surgir de l’art contemporain. Peut-être même là où les touristes ou les habitants d’autres quartiers ne s’aventurent pas écessairement…

Je vais leur faire découvrir la ville ! » (Jaume Pensa is deep in thought. The Wall Street Journal, 2011). « J’aime le risque parce que lors ue vous installez une sculpture dans un espace 6 3 l’institution Oaume Pensa is deep in thought. The Wall Street Journal, 2011) « L’espace public a ses propres lois et ne doit pas être confondu avec une galerie ou un musée. L’espace public est possédé par les habitants d’une ville, et l’artiste doit garder cela à l’esprit. Je me suis toujours refusé d’utiliser l’espace public comme un lieu d’installer des objets qui interrompent le ouvement habituel des gens.

Je cherche à produire quelque chose qui les invite à venir ». (Jaume Plensa dans Transforming Energy, Sculpture Magazine) – « Sanna » est amovible, elle n’est pas liée à ce lieu et peut exister en dehors. – Dialogue de « Sanna » avec les oeuvres architecturales autour lui: l’Opéra de Bordeaux, qui offre un spectacle qui divertit, et la sculpture qui invite ? s’immerger en sol. Ill. TEMPORALITE – La sculpture « Sanna » a été présentée dans les cadres d’exposition de Jaume Plensa ? Bordeaux. Du 27 juin au 6 octobre 2013 1’artiste catalan a exposé dans la ville es 11 pièces monumentales.

Ces sculptures en fonte, en bois ou en maillage d’acier situées dans les espaces publics de Bordeaux bénéficient d’un système d’éclairage situé à l’intérieur qui les rend visibles en permanence. Trois sculptures ont été spécialement créées pour Bordeaux : deux figures féminines hautes de 7 mètres, « Paula » et « Sanna h, et une sculpture « auto- installée place Camille Jullian. « Je me souviens d’une conversation que j’ai eu une fois avec Anthony Caro, qui m’a dit: « Jaume, il y a trois enjeux majeurs de la sculpture – l’échelle, l’échelle et ‘échelle » ‘Oui, » ai-je répondu, « mais je suis totalement en désaccord.

Pour moi, la question la plus importante est le temps » b. (Jaume Plensa dans la transformation de l’énergie, Sculpture Magazine, 2006) « La sculpture ignore la fiction. Elle n’est pas affaire de matériaux mais d’émotion. Elle n’est pas affaire de volume ou d’espace, mais de temps Encore cinq ans: Devant le succès populaire de l’exposition, la présence de l’une des œuvres, la sculpture monumentale « Sanna » a été prolongée de plusieurs mois. L’enthousiasme du public bordelais a incité la mairie de Bordeaux à initier une opération de ouscription publique pour permettre une éventuelle acquisition de la sculpture.

Le public, moyennant une réduction d’impôts, était invité à financer l’achat de la statue évalué entre 500 000 € et 800 000 € et la municipalité s’est dit prête à financer la différence. La souscription a pris fin le 1er juin 2014. Le montant total collecté s’élève à 54 461 € grâce à la mobilisation de 501 donateurs. La somme n’était pas suffisante. Mais « Sanna » a prolongé son bail à Bordeaux, grâce au mécène anonyme qui a acheté cette œuvre.

L’acheteur a décidé de laisser cette tatue de femme durant cinq ans dans l’espace public. IV. BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE Jaume Plensa a fait ses ét B3 rcelone, à l’école de la ses études d’art à Barcelone, à l’école de la Llotja, puis travaillé ? la fondation Henry Moore et à l’atelier Calder à Saché. Après une formation classique, travaillant le bronze, la fonte et le fer forgé, il incorpore dans ses travaux différents objets, dont des objets de récupération, avant de revenir par la suite à une technique bien plus classique.

Il abandonne ensuite la figuration pour travailler uniquement sur les formes et les volumes, et introduit des atériaux ou dispositifs technologiques, principalement afin d’ajouter de la lumière ou des oppositions entre la transparence et Popacité. Enfin, conservant cet acquis et ce savoir-faire, il abandonne l’abstraction et revient vers la figuration qu’il réintroduit peu ? peu pour faire naître des jeux de sens avec les dispositifs lumineux qu’il a choisis. Aujourd’hui sa matière première n’est pas celle d’un sculpteur traditionnel. ? la pierre ou au bronze, il préfère employer le verre, la résine, l’albâtre, la lumière, le son, l’eau, l’image numérique et le langage. augurée en juillet 2004, la Crown Fountain du Millennium Park ? Chicago est l’une des œuvres les plus célèbres de Jaume Plensa. L’eau et le granit se mêlent aux clichés numériques de 1000 visages d’habitants locaux qui apparaissent sur un écran Led dans une tour en verre de 15 mètres de haut. Il a reçu pour cette sculpture le prix Bombay Sahppire ? Londres.

Jaume Plensa a exposé à France, Espagne, Japon, Royaume-Uni, Corée, Allemagne, Canada, Israél et les Etats- Allemagne, Canada, Israël et les Etats-Unis. L’artiste a aussi entrepris de nombreuses collaborations avec opéra, où il a réalisé les ostumes et les décors (Le Château de Barbebleue de Béla Bartok, le Journal d’un disparu de Leos Janacek, La flûte enchantée de Mozart pour l’Opéra-Bastille et le Théâtre de Madrid, La damnation de Faust d’Hector Berlioz à Salzbourg, Le martyre de Saint Sébastien de Claude Debussy pour le Théâtre de l’Opéra de Rome).

V. NOTES D’INTENTION LA SCULPTURE «Je commencé par l’idée d’être un peintre, mais il est probable que ma fascination pour l’écriture m’a amené à la sculpture. En principe, la peinture semble se rapporter à l’acte d’écriture, mais de mon point de vue, la poésie est proche de la culpture (Jaume Plensa dans el cultural. s, 2000) «Pour moi, un sculpteur utilise du matériel physique à exprimer des idées abstraites » (Jaume Plensa dans la transformation de l’énergie, Sculpture « Ce n’est pas un travail de voyeurisme, il faut pouvoir la partage , marcher autour, passer au travers, la pénétrer. Cest une nécessité. La sculpture est en fait un prétexte pour provoquer un mouvement, intérieur, certes, mais aussi physique et ce dans différentes directions que l’on ne peut maitriser… (extrait de l’entretien de Jaume Plensa avec Henri-Fran ois Debailleux, publié dans Art Absolument 0 3