« L’imagination est plus importante que la connaissance. » (Albert Einstein) L’imagination et la connaissance sont deux concepts forts présents dans notre quotidien et dans l’histoire de l’humanité. C’est pourquoi, la citation d’Albert Einstein a retenu mon attention. Selon ce dernier, Ilim des images mentales importante que le sa En fait, la citation d’Ei premier propos en di l’imaginaire embrasse ite next page ‘univers entier. ? prit à inventer vécues, est plus celui-ci justifiait son imitée, alors que Pour valider la position d’Einstein, je vais rapidement analyser les orces et faiblesses de l’imagination et de la connaissance, voir leur étendue et ensuite vérifier si effectivement l’une est plus importante que l’autre.
Le Larousse définit la connaissance comme: « l’action, le fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose» mais aussi comme (d’opération par laquelle l’esprit humain procède à lianalyse dun objet, d’une réalité et en définit la nature La connaissance est généralement le fruit d’une expérimentation sensible.
La connaissance est une notion qui peut revêtir des multiples omme «la faculté de représenter ou de rendre présente ? l’esprit des choses qui en sont actuellement absentes, soit que ces choses existent et aient été perçues, soit qu’étant simplement possibles, elles n’aient jamais encore été perçues». Généralement, on distingue deux sortes d’imaginations: l’imagination reproductrice qui joue sur la mémoire et l’imagination créative qui est une forme d’intelligence.
Donc, tant pour la connaissance que pour l’imagination, il y a un travail, une production mentale (action permettant de comprendre le sujet étudié / fait de penser, se représenter entalement. ) Dans les deux cas, Ihomme bénéficie de ce travail même si l’on pourrait croire que les avancées de la science sont plus intéressantes pour lui que le fruit de son imagination. Les effets des productions provenant des connaissances sont plus tengibles. La force de la connaissance est qu’elle se situe dans la réalité.
L’ensemble des connaissances mobilisées pour construire une voiture ou un avion nous permettra un jour de rouler ou de voler. par contre, le fait d’imaginer un avion ou une voiture ne me conduira pas à Rome. Il y a donc un effet feed back plus visible pour la connaissance. La transmission d’une connaissance me semble plus facile (grâce au partage d’expériences et à la reproductivité) que celle du produit de l’imagination de quelqu’un, car les mots employés pour définir l’objet imaginé ne pourront jamais être aussi exacts que notre représentation imaginaire.
Sur les objects que l’on peut facilement toucher, voir, sentir…. l’accumulation de connaissances est très efficac 2 OF s l’on peut facilement toucher, voir, sentir…. l’accumulation de connaissances est très efficace. Mais par rapport aux choses qul ne se présentent pas directement à nos sens, les expériences ermettant d’acquérir un savoir seront plus laborieuses et parfois tiendront plus de la chance. La connaissance est-elle limitée ? L’admettre est concevoir la connaissance comme un savoir figé alors que, selon moi, il s’agit d’un savoir en perpétuel mouvement.
Son expansion est parfois plus lente que les domaines qui s’ouvrent à l’imagination mais je ne suis pas sûr que cela permette de la considérer comme limitée. Par ailleurs, selon Freud, l’imagination ne peut se développer qu’? partir d’expérimentation de la réalité (la naissance, le sevrage) de même que la pensée. Cela laisserait penser que le savoir sert de socle à l’imagination. On pourrait d’ailleurs considérer que cela limite notre imagination. Bien souvent, nos expériences de vie, notre culture, nos meurs vont canaliser, cadrer notre imagination.
Pourtant, celle-ci semble bien plus utile pour appréhender l’abstrait, les choses qui échappent à notre perception directe et qui vont s’ouvrir à nous par l’intuition, le rêve ou un travail spécifique mobilisant notre imaginaire. Comme elle ne mobilise pas d’autres moyens que la pensée de celui qui imagine, l’imagination offre aussi l’avantage d’être plus facile à mobiliser. Je note que l’imagination (images mentalisées) a besoin d’un savoir, le langage pour se transmettre et se transformer en objet concret.
Après ce que je viens de dire, on pourrait considérer que la phrase d’Einstein pe 3 OF s objet concret. Après ce que je viens de dire, on pourrait considérer que la phrase d’Einstein peut être mise en doute. Pourtant, si l’imagination n’existait pas une très grande partie des inventions actuellement connues n’aurait jamais vu le jour. Sans ce grain de folie des inventeurs que l’on appelle imagination ou intuition combien de découvertes ne rempliraient pas notre quotidien ? Par exemple Poincaré et Hadamard ont démontré l’influence de l’inconscient dans l’invention des mathématiques.
Leonard de Vinci est un exemple extraordinaire de la puissance de l’imagination. Il a imaginé l’avion, « hélicoptère, le sous-marin bien avant que la science ne puisse les créer. L’imaginaire de Jules Verne dans son voyage sous les mers, la fusée de Tintin sont des exemples parmi d’autres de la force de la conception mentale. Albert Einstein disait lui-même qu’il pensait d’abord en images. ‘imagination nous aide à trouver des solutions aux problèmes pour lesquels nous n’avons pas de réponses. Le rêve augmente notre connaissance, par l’imagination le savoir voit le jour.
Finalement les deux concepts ne se vaudraient-ils pas ? Trouver le juste milieu entre le savoir et l’imagination serait plus judicieux parce que les deux se complètent. En effet, pour inventer nous nous basons toujours sur des connaissances même s’y elles ne sont pas visibles. L’inconscient recherche des fragments de savoir assimilé pour imaginer. Mais, d’un autre côté, nous avons vu que sans l’imaginaire les connaissances stagneraient. Le mixte des deux permet l’évolution et le changement. Nous pourrions même dire que 4 OF S
