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Le 13 juillet 2001, le Comité international olympique choisira la ville hôtesse des Jeux olympiques d’été en 2008. La candidature de Pékin serait l’une des mieux placées face à ses concurrents Istanbul, Toronto, Osaka et Paris. Au regard de l’esprit olympique, symbole de liberté et de justice, Reporters sans frontières, Solidarité Chine et le Comité de soutien au peuple tibétain trouvent inacceptable de laisser à la Chine le soin d’organiser ces jeux.

Bien que depuis 20 ans leur pays s’ouvre, seule une minorité e Chinois ont vu leur sort s’améliorer. La S vien « ext pays instable et répr paysannes et ouvriè sociale que les certai ex _ Swipe v ainsi privés de leurs Il mouvement et de cul Chine constitue un diverses révoltes une explosion s Chinois sont xpression, de rticulier depuis le massacre de la place Tienanmen, se traduit par des exécutions de militants démocrates, l’emprisonnement d’internautes, la destruction de lieux de culte au Tibet, des programmes de rééducation mentale dans des camps.

Les Jeux pourraient donner ieu à des déplacements de population et à un « nettoyage social » aux alentours de Pékin. Le futur dirigeant probable de la Chine, Hu Jintao, connu pour ses positions nationalistes et anti-occidentales, pourrait utiliser les Jeux à des fins de propagande idéologique. La population ne dispose pas d’une information pluraliste et le travail des journalistes, même étrangers, n’est pas aisé : on est en droit de s’interroger sur les tensions que cré créera la présence de milliers de journalistes à l’occasion des Jeux.

Il en va de même sur les communications par Internet régies par des lois très strictes dont sportifs et journalistes pourraient être aussi victimes. Le phare médiatique que constituent les Jeux olympiques pourrait favoriser des attentats de la part d’opposants au régime. Les séparatistes du Xinjiang se radicalisent malgré la répression et pourraient porter le terrorisme au cœur de Pékin. Les Tibétains et leurs soutiens occidentaux ne manqueraient pas de rappeler, pendant les Jeux, le sort qui leur est réservé.

Le Falungong, mouvement spirituel victime d’intolérance religieuse, n’hésitera pas non plus à se manifester. Enfin, on peut craindre que les camps de travail laogai ne soient transformés en fabriques de produits dérivés des jeux. Ce fut déj? le cas à l’occasion de la Coupe du monde de football en 1998. Cet esclavage moderne est antinomique de l’esprit olympique. es sympathisants de la candidature chinoise affirment que l’ouverture créée par les Jeux va favoriser la libéralisation du pays ? l’image de la Corée du sud en 1986.

Pourtant il semble que le pouvoir chinois veuille transformer cet événement en parade nationaliste. De nombreux pays pourraient boycotter les Jeux olympiques de 2008 en cas de victoire de Pékin, ce qui mettrait en péril l’existence même du mouvement olympique. Reporters sans frontières, Solidarité Chine et le Comité de soutien au peuple tibétain demandent que l’organisation des Jeux de 2008 ne soit pas confiée à la Chine, une des plus violentes dictatures au monde. 2