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2009-201 CHAPITRE II : LES GRANDS COURANTS DE L’ANALYSE ECONOMIQUE Christelle ZENG ANALYSE ECONOMIQUE ET HISTORIQUE DES SOCIETES CONTEMPORAINES CPGE ECE INTRODUCTION GEN 1) La pensée économ Avant A. Smith, les a orsg Sv. ige to View et ne s’intéressaient qu’à quelques problèmes économiques particuliers, et nan à l’économie dans sa globalité. Ce n’est qu’avec les classiques qu’on va avoir à la fois des analyses des crises, fluctuations, croissance…

Ils pulsent dans les prémices philosophiques de la pensée économique, puis les précurseurs seront les mercantilistes et les physiocrates. Le courant mercantiliste est très hétérogène (15ème au 17ème siècle, diversité dans le temps et l’espace). Les thèmes économiques sont principalement la réflexion sur le commerce international, le rôle de la monnaie et l’intervention de l’Etat dans l’économie. D Le commerce international est vu comme « un jeu à somme nulle b.

Ce que gagnent inflationnistes, et ceux qui pensent que cela permet de soutenir Pactivité économique. Chez certains mercantilistes, la quantité de monnaie est confondue avec la richesse du pays : un pays riche, pour les Bullionistes (espagnol), Ortiz en tête, est un ays qui dispose de beaucoup de monnaie (d’or), cela s’explique par le fait que l’Espagne en possédait énormément grâce à la conquête de PAmérique du Sud et Centrale. A cela, on oppose les auteurs dont l’analyse est plus fine et qui sont les precurseurs de la théorie quantitative de la monnaie (Bodin).

Cl Le rôle de l’Etat : il y a une justification de l’intervention de l’Etat à travers le colbertisme afin de favoriser le développement de grandes manufactures et qui sont compétitives au niveau international (ex : manufacture des gobelins pour contrer les britanniques). Cl Le courant physiocrate (18ème siècle), notamment avec Quesnay, Tableau Economique (1758) n Ils s’opposent au mercantilisme sur le commerce international, ils sont en faveur de l’économie libérale interne et externe.

Le seul créateur de richesse est l’agriculture pour les physiocrates. Le libéralisme est justifiée par aucune entrave de ragriculture, et les agriculteurs sont appelés « la classe productive » tandis que l’industrle ne crée rien, elle transforme les matières premieres produites par l’agriculture et le commerce ne fait que déplacer la production agricole et industrielle. Les physiocrates posent PAGF OF sg libéralisme en considérant sans pour autant parler de marché et encore moins en étant effleuré par l’idée d’autorégulation.

Ils préconisent déjà le « laissez faire, laissez passer la CHAPITRE II : LES GRANDS COURANTS DE L’ANALYSE page 2 baisse des impôts et la suppression de la multitude d’impôts en un seul unique et bas qui servirait aux besoins de la Défense Nationale, ainsi que la mise en place d’une justice apte à juger les atteintes aux intérêts des particuliers. Le tableau économique de Quesnay, qui regroupe la population en plusieurs agrégats, ontre une vision synoptique de l’économie française à son époque.

Il établit des flux réels ou monétaires entre les différents agrégats, ce qui n’est pas sans rappeler le circuit de la comptabilité nationale. 2) Chronologie de la pensée économique et construction de I’HPE Prémices Précuseurs Classiques • Antiquites • Religion sg Mill, T. Malthus Néo-classiques : L. Walras, V. Pareto, Arrow et Debreu, Friedman , F. Hayek Keynésiens : J. M. Keynes Synthèse : J. Stiglitz, P.

Krugman LE COURANT CLASSIQUE ET NEO-CLASSIQUE 1) Equilibre et inefficience Premier point commun : le mode d’allocation des ressources qui ermet la meilleure régulation économique est le marché, qui permet également la coordination SI on laisse-faire le marché concurrentiel. Cependant le marché n’est pas toujours l’acteur le plus efficient. Ex : Pour Schumpeter, s’il ny avait pas de cycles (déséquilibres), il n’y aurait pas d’efficacité. Chez les Classiques, la distinction équilibre ‘efficience est peu claire comparée au Néo-classiques.

Les Néo-classiques font la distinction mais pensent malgré tout que les deux vont ensemble. CHAPITRE II : LES GRANDS COURANTS DE L’ANA YSE Page 3 Rivalité Exclusion Exemple Efficience Marché Bien privé Bien public (au sens d’investir). Chez Smith et Say, épargne et investissement sont indifférenciés . « c’est l’accumulation des épargnes qul forme les capitaux les épargnes représentent à la fois une absence de consommation de bien et un achat de bien de production, i. e. un investissement.

L’épargne est donc obligatoirement égale à l’investissement (pas de thésaurisation) et elle représente un phénomène réel sur lequel la monnaie n’a pas de prise (il n’y a pas d’épargne monétaire ou d’encaisse oisive). Il faut être dans une économie la plus flexible posslble ce qui ermet un déséquilibre sectoriel mais ne vas pas se traduire par un déséquilibre au niveau macroéconomique. Loi de Foffre et de la demande : Les crises de surproductions généralisées ne peuvent donc pas exister. ? L’argent n’est que la voiture des produits » : la monnaie n’est qu’un intermédiaire des échanges, elle n’est pas demandée pour elle-même car elle n’a pas de valeur en soi. Tous les classiques et néo-classiques adhèrent à la loi de Say. b) La loi de Say et l’équilibre walrasien Équilibre : adéquation quantitative entre l’offre et la demande (sur n marché ou une économie). La notion est à la base de la science économique au même titre que le marché auquel elle est étroitement associée.

Un marché est en équilibre lorsque l’offre et la demande s’y égalisent, au terme d’un processus dans lequel les mouvements du prix résorbent progressivement les excès PAGF s OF sg qu’un marché et d’équilibre général pour une économie. La Théorie de l’équilibre général de Walras développée dans « Eléments d’Economie politique pure » (1874). Il s’agit de comprendre comment une multitude d’agents peuvent s’échanger un grand nombre de roduits sur des marchés en situation de CPP. Le problème est posé par les trois fondateurs de l’école Néo-classique : Jevons, Walras et Menger.

Cette théorie cherche à expliquer comment se fixe le niveau de production et de consommation des biens et les prix dans une économie. Si on se place dans un marché en CPP, alors Walras affirme que l’économie se maintient automatiquement en équilibre. Afin d’expliquer le cheminement vers l’équilibre, Walras crée la figure du « commissaire-priseur on atteint l’équilibre par tâtonnement mais on l’atteint. Chaque individu, par son égoïsme i. e. ar sa volonté de soit maximiser son profit ou sa satisfaction, permet de converger vers cet idéal.

L’équilibre général, plus tard appelé équilibre-walrasien, se réalise de façon interdépendante sur les marchés des biens et services, de production et de la monnaie. L’équilibre général n’est pas une situation fixe, mais un état vers lequel l’économie doit tendre dans le cadre d’un régime concurrentiel, c’est un idéal en continuel mouvance. Le déséquilibre d’un des trois marchés bouleverse Pensemble, mais la loi du marché implique une tendance générale de retour à ‘équilibre. r simple agrégation des offres et des demandes individuelles on passe aux offres et demandes totales exprimées sur un marché donné : l’offre totale est une fonction croissante du pri fonction croissante du prix et la demande décroit avec les prix, s’il on excepte les biens Giffen. Dans ce cadre, l’offre est « pricetaker » et non « Price maker b. Il détermine sa production en fonction du prix auquel il pourra écouler sa production sur le marché du bien considéré.

Il produit la quantité qui représente l’égalité entre le coût marginal de production et le prix imposé par le marché. Graphiquement c’est le point d’intersection entre la courbe du coût marginal et la droite d’équation . Cest ainsi qu’un producteur peut maximiser son profit Approche microéconomique sur une courte période puis longue période pi 01 Di Dj D’i 7 OF sg Homogénéité du produit : les produits offerts sont identique en tous points , il n’existe pas de différenciation du produit, les acheteurs sont indifférents quant à l’identité de l’offreur.

Il définit également l’homo economicus comme étant un individu rationnel Voilà les deux conditions nécessaires pour que le modèle soit valide. Le modèle de concurrence pure et parfaite représente un outil essentiel de l’analyse microéconomique et ce pour deux raisons : Il constitue une sorte d’étalon qul permet de prendre la mesure, par différence, de l’imperfection des marchés : c’est en effet à partir de la CPP que l’on a pu appréhender la ÉCONOMIQUE Page 6 nature des structures de marchés imparfaits, tels que le monopole, la concurrence monopolistique, l’oligopole.

Ainsi, lorsque l’on dit «le monopole vend plus cher c’est pa référence au prix d’équilibre pratiqué en CPP. Pour certains auteurs Néo-classiques, la CPP est non seulement n étalon mais aussi une norme à atteindre, dans la mesure où elle constitue la meilleure sltuation pour le consommateur, il revient alors a la politique d’instaurer les conditions d’une « concurrence praticable Le problème de Walras est de déterminer simultanément les quantités échangées et le simultanées.

Puisque pour L biens, et donc L marchés, on a 2L équations données par les offres et les demandes et qu’il y a 2L inconnues (les L quantités échangées et les L prix), Walras en déduit que ce système, possédant autant d’équations que d’inconnues, devrait avoir une solution. Or, il est assez bien connu en mathématiques que même un système d’équations algébrique à deux équations et deux inconnues peut ne pas avoir de solutions ou posséder une infinité de solutions.

Le problème de l’existence d’une solution à ce problème (dit problème d’équilibre général) restera longtemps sans solution claire malgré des efforts notables d’économistes comme Cassel ou Wicksell. Il faudra attendre 1953 et les contributions conjointes de Kenneth Arrow et de Gérard Debreu pour mettre un terme à cette situation. Arrow & Debreu (1954) démontrent l’existence d’un équilibre énéral qui doit être unique et stable (hypothétique). (Rigidité) Q* D En réalité il n’y a pas d’unicité dans l’équilibre Equilibre inter-temporel avec anticipations rationnelles : Nouvelle Ecole Classique, R.

Lucas (1972) La théorie de féquilibre général constitue le pont de départ de la NEC. Ils se placent par rapport à ce modèle. Mais là il y a une approche macroéconomique ? fondement microéconomique. Un individu représente tous les offreurs ou tous les demandeurs, et il est bien entendu rationnel. La NEC introduit la notion de « temps » (alors que l’équilibre général est statique) ce qui permet des pplications en termes de politique économique. Il introduit donc le futur, et par conséquent des anticipations, i. e. de prix, d’inflation.

Anticipation : prévisions formées par des A. E. rationnels qui connaissent le modèle de fonctionnement de l’économie, toutes les valeurs passées et présentes des variables économiques pertinentes et les distributions des probabilités de ces variables. Le fondateur de l’analyse monétaire des chocs a l’équilibre est Lucas, il n’est pas le premier à donner une explication monétaire des cycles pulsque Friedman et Schwartz ont mis en évidence que les ariations de l’offre de monnaie pouvaient être a l’origine de des crises.

Les politiques de relance monétaire font augmenter les liquidités. Face a cette situations, les A. E. réagissent en se débarrassant de leur monnaie excédentaire (achat de titres ou consommation). La conséquence est simplement une augmentation des prix des titres et des actifs réels permettant de revenir ? l’équilibre. Les autorités monétaires doivent donc avoir des règles strictes de gestion de la masse monétaire. L’offre de monnaie doit suivre l’évolution de la production, ne pas l’entraver mais ne as non