PHI 2794 R Cours 9

Dualisme entre esprit et corps : Nous pouvons en principe résoudre le problème de leur interaction en éliminant l’esprit (tout ce qui existe est matériel) ou le corps (tout ce qui existe est mental) de notre ontologie. Texte de Diderot est à la fois un dialogue scientifique et moral. Rejette presque tout ce que Platon affirme car il est un matérialiste. Néanmoins, il y a toujours une spéculation sur l’origine des choses. Va suggérer de tirer des principes moraux (prescriptions) de la science. Différence fondamentale en Platon (Science Fourni des valeurs conservatrices) et Diderot (Science

Suggère une tolérance de la diversité, expérimentation morale, respect de la différence) Influence entre science et moralité chez Diderot. II est difficile à travers une science construire une moral respectant la loi de H trouver des principes orfi to View • / des prescriptions malgré ses doutes alisme et ce en donc essayer de t sur un point de vue utilitariste et ce en se basant sur le tait que les humains n’aiment pas la douleur. Comment Diderot pan’ient-il à une moralité moderne? Modernité dans : Spéculations sur la masturbation, sur la reproduction inter-espèces (création d’hybrides mi- humains/mi- nimaux).

Si l’univers n’est composé que de la matière qui bouge dans l’espace et que cela suffit pour expliquer la vie. Quesque qui explique le fait qu’il y ait des espèces, de Swipe to View next page des types d’organisme? La nature n’est pas un chaos pur, il y a des formes. Mais la nature n’est pas un système plein de forme comme le croyait Platon ou Aristote. Pour Diderot il n’y a aucune forme ou espèce naturelle. Il n’y a que des tendances. L’espèce humaine n’existe pas; c’est plutôt une tendance à présenter certaines caractéristiques (ex. langage, bipédie)

P24: Il n’y a rien de précis en nature Toute chose est plus ou moins une chose quelconque, plus au moins terre, plus ou moins eau, plus ou moins air, plus ou moins feu; plus ou moins d’un règne ou d’un autre… donc rien n’est de l’essence d’un être particulier… Non, sans doute, puisqu’il n’y a aucune qualité dont aucun être ne soit participant… et que c’est le rapport plus ou moins grand de cette qualité qui nous la fait attribuer à un être exclusivement à un autre… Démontre que Diderot, à Fopposé des philosophes médiévaux, va insister qu’il n’existe qu’un spectre naturel ‘biologique.

L’être umain n’est qu’un point sur le spectre, muni de caractéristiques. On parle des différentes expressions que peut prendre les systèmes biologiques. Néanmoins, il n’y a aucune espèce au sens stricte du terme. Diderot est un précurseur de Lamarck : Un évolutionniste. Sur quelle base empirique Diderot a-t-il fondé ses spéculations? Sur les monstres= Déviations de la norme. Évidence de la prodigalité de la nature= anti-anti-aristotélicienne (chaque organisme est muni d’une forme et d’une raison d’être). Preuve que rien n’est exact dans la nature. Cela suggère que l’être humain n’est pas une espèce fixe