LA PSYCHANALYSE INTRODUCTION : PSYCHANALYSE / PSYCHOLOGIE La psychologie est l’étude des faits psychiques, des comportements et des processus mentaux. Cest une discipline qui appartient à la catégorie des sciences humaines. Divisée en de nombreuses branches d’étude aussi bien théoriques que pratiques, la psychologie a des applications thérapeutiques individuelles ou colle expliquer les processus mentaux les manifestations de la subjectivité. or 19 Sv. ige to View crire, évaluer et renant en compte La psychologie aide à appr hender la personne comme un tout, un être daté à la ois d’un corps et d’un psychisme.
L’approfondissement de ces notions, notamment autour de la psychanalyse, de son histoire et de ses concepts fondateurs, permet de saisir l’influence du psychisme sur le corps, de comprendre finfluence qu’il peut avoir sur la santé et la maladie. cet approfondissement aide également celui qui s’y intéresse à mieux se comprendre, à remettre en question ses comportements, à être plus ? l’écoute d’autrui, de l’étude et de l’observation de ses patientes hystériques. FREUD, né en 1856 en Autriche, était médecin neurologue.
Il fût le premier à considérer ue les symptômes somatiques de certaines jeunes femmes, dont la médecine ne parvenait pas à définir l’origine, étaient liés à une histoire psychique particulière que seule la malade « connaissait ». Chez les patientes hystériques l’atteinte physique (convulslons, crlses, paralysies) sans lésion organique, donc sans origine physique, paraissait incompréhensible. Alors qu’il est jeune médecin à Vienne, Freud rencontre plusieurs personnalités importantes pour le développement de sa méthode.
Jean-Martin CHARCOT L’évènement fondateur de ce qui va devenir la psychanalyse a été a participation de Freud aux travaux du neurologue Jean-Martin CHARCOT sur l’hystérie (dysfonctionnement du corps sans origine physiologique), avec notamment l’utilisation de l’hypnose. CHARCOT joue un rôle fondamental dans la formation de FREUD, alors jeune médecin, qui assista à ses démonstrations d’hypnose à l’école de la Salpêtrière ? Paris à la fin du XIX ème siècle.
En hypnotisant ses patients hystériques devant un amphithéâtre d’étudiants, Charcot nouait et dénouait par la parole des symptômes tels que la pa onvulsions. Le travail de PAGF lg considérable. D’abord en soutenant Freud à l’ouverture de son cabinet, il devînt également un compagnon de recherche. Ce dernier prit en charge de 1880 à 1882 une jeune patiente, devenue célèbre chez les psychanalystes, appelée Anna 0. qui présentait des troubles psychiques et des symptômes corporels qui sont apparus à la période où elle gardait son père malade. Elle souffrait différentes paralysies, de troubles de la vision et d’une difficulté ? maintenir sa tête droite. Elle état aux prises dun dégoût pour la nourriture, d’une impossibilité de boire, de troubles du langage et de la ompréhension si bien qu’elle ne pouvait ni comprendre ni parler sa langue maternelle. A ce tableau clinique s’ajoutaient des périodes d’absence et de confusion intense.
Ne trouvant aucune pathologie organique pouvant expliquer de tels troubles, les médecins l’avaient diagnostiquée du nom de cette maladie mystérieuse associée alors à la simulation : l’hystérie. Face à la souffrance de l’hystérique, le savoir du médecin présentait de sérieuses failles qui affectaient ainsi son jugement et son comportement envers la patiente. C’est alors que le docteur Breuer se distingue de ses onfrères car au lieu de se débarrasser au plus vite de sa patiente en la considérant comme une simulatrice, il l’écoute avec considération et respect.
Tous les jours, il hypnotise Anna et l’invite à exprimer t à l’esprit, ce qui lg durée de l’apaisement étant de courte durée, Breuer réitère le processus hypnotique pendant lequel la patiente se libère du poids de ses maux en parlant de ses fantasmes. Parlant sous hypnose de son hydrophobie, la patiente se rememore une scene, avec un dégoût intense, dans laquelle elle voit sa dame de compagnie donner de l’eau à son chien dans un verre. L’énonciation de cette scène avec l’expression de l’affect de dégoût a pour effet de lever le symptôme.
Cest ainsi que Breuer émet l’hypothèse que la plupart des symptômes sont des symboles de scènes vécus qui ont été soustraites à la conscience, ce que l’on appellera plus tard, des « traumatismes psychiques Ainsi, les troubles de la vue de la patiente renvoyaient à une scène lors de laquelle elle du retenir ses larmes devant son père qui lui demandait de lire l’heure. De même, son symptôme de paralysie disparu le jour où elle se rappela sous hypnose la scène à l’origine e son symptôme, lorsque, veillant son père, elle fut prise de panique croyant voir des serpents qu’elle ne put chasser.
Cette expérience psychothérapeutique inédite inspira Freud qu commença quelques années plus tard à utiliser le même procédé. Freud affirme alors que les patientes hystériques souffrent de réminiscences, que les symptômes sont des s mboles mnésiques de scènes traumatiques ressurgit intensément ; si l’affect ne se manifeste pas, le symptôme ne disparait pas. Ainsi, l’affect réprlmé lors d’une scène traumatique restait à vif chez l’hystérique et pouvait se ransposer en innervation corporelle ou en inhibition corporelle comme la paralysie.
Le nom de «conversion hystérique» vient alors symboliser ce destin pathologique de l’affect qui n’a pas pu être exprimé lors d’une scène traumatique. Lorsque la patiente n’était plus sous hypnose, elle ne se souvenait plus des scènes dont elle avait parlé si bien que l’on peut pointer du doigt une caractéristique qui concerne l’être humain de manière générale : il peut ignorer toute une partie de sa personnalité car il y a en lui une partie consciente et une partie inconsciente. Documentaire L’invention de la Psychanalyse Partie 1, 10. 0/13. 54 Mais cette technique hypnotique ne fonctionnant pas avec tout le monde, Freud l’abandonna et travailla avec l’état normal du patient. Il déclara qu’il fallait écouter le sujet. Le patient étant le seul à savoir de quoi il souffre. C’est donc en l’écoutant qu’on peut l’aider à soigner le symptôme. Freud définira alors la psychanalyse comme « la science des processus psychiques inconscients C’est donc en étant confronté à fénigme de l’hystérie que Freud éprouvera la nécessité de créer une nouvelle disci line, la Psychanalyse.
L’hystérique vue déterministe (il n’y a pas d’effet sans cause), pensait en toute logique que si on ne trouvait pas de causes objectivables au niveau organique c’était forcément qu’elles se situaient à un autre niveau de réalité, la réalité psychique. La médecine ne disposait alors d’aucun outil permettant d’explorer la réalité psychique inconsciente, ce qui conduisit Freud, d’abord grâce à l’hypnose, à se donner les moyens de comprendre ces troubles afin de pouvoir les traiter.
Documentalre L’invention de la psychanalyse partie 1, 15. 03/16. 28 Au niveau théorique, Freud en déduisit que les souvenirs athogènes sont prêts ? émerger, mais qu’une force les en empêche, ce qu’il va nommer résistance. L’orientation du soin va alors se diriger vers l’élimination de ces résistances qui entravent l’accès aux pensées. Le processus qui avait éloigné les représentations dérangeantes lors du traumatisme dans une visée de défense, de protection, Freud le nomme refoulement.
Lors d’un évènement, un souhait émerge qui est inconciliable avec le Moi si bien que le conflit généré alors trouve, dans le refoulement, une issue radicale, jetant le souhait, la représentation qui Pa uscité et les souvenirs associés dans le bain de l’inconscient. Une patiente de Freud avait une sœur qui s’était mariée à un charmant jeune homme. Lors de la mort de sa sœur, il vint une idée à la patiente qui provoqua un conflit massif avec son m nt, le ieune homme est PAGF 6 OF lg alors refoulée et peu de temps après apparurent des symptômes de conversion hystériques.
Lors du traitement avec Freud, les souhalts refoulés purent refaire surface et la patiente se libéra alors de ses symptômes. Pour illustrer cela, voici l’image que donne Freud lui-même : lors onférence, un individu perturbateur est mis dehors, est refoulé par quelques personnes. Ces mêmes personnes se mettent ainsi à l’entrée de la salle afin de barrer le passage, de faire résistance à l’individu qui tente de revenir.
Ne pouvant revenir dans la salle, l’individu refoulé trouve un autre moyen de se faire entendre et de perturber la conférence en faisant beaucoup de bruit ? l’extérieur. Cidée insupportable a été refoulée dans l’inconscient mais elle ne cesse de vouloir ré-émerger dans le conscient. pour passer outre la barrière de a résistance, elle va créer une formation de substitut qui n’est alors plus reconnaissable mais qui engendre le même déplaisir que l’idée refoulée : c’est le symptôme.
Pour poursuivre la métaphore, on peut imaginer que l’individu refoulé se déguise, passe ainsi tranquillement la barrière de résistance et qu’une fois ? l’intérieur, continue à perturber par intermittences l’assemblé mais cette fois d’une manière plus subtile, en toussant par exemple, si bien que l’assemblée ne peut faire sortir l’élément psychiques (on parle de cure analytique), et une grille de lecture permettant ‘aborder conduites tenant compte leur déterminisme inconscient (aller au-delà de leurs aspects manifestes et tenter de saisir leurs aspects latents).
DEUXIEME PARTIE : LE MODELE PSYCHANALYTIQUE LA CURE PSYCHANALYTIQUE : REGLES ET PRINCIPES Plus communément appelée Psychanalyse ou « cure type », cette méthode de psychothérapie considère que le psychisme humain fonctionne sur la base de conflits liés au développement de la personne. Pour chaque indlvidu, les expériences de l’enfance, même très précoces, s’inscrivent dans l’inconscient et se retrouvent à tout âge et transformées.
Les relations parents-enfants, le vécu Freud était assis en face du patient, puis il s’est assis de manière à ne plus être vu par lui, afin d’éviter que des attitudes inconscientes viennent influencer le patient. La cure analytique est définit par des règles fondamentales, qui, avec le divan et le rythme des séances définissent le cadre. Du côté de l’analysant La règle de libre association : dire à l’analyste tout ce qui vient ? l’esprit pendant la séance, avec des mots tels qu’ils viennent sans discrimination. Freud : « dites tout ce qui vous passe par l’esprit.
Comportez-vous à la manière ‘un voyageur qui assis près de la fenêtre de son compartiment, décrit le paysage tel qu’il se déroule à une personne placée derrière lui. » La règle d’abstinence : « tout peut être dit, rien ne peut être fait ». Dans la cure, cette règle interdit tout passage à l’acte visant à la décharge pulsionnelle : les désirs doivent être parlés et non agis. Cette règle s’applique aussi bien à l’analysant qu’à l’analyste qui ne peut intervenir dans la réalité de la VIe de son patient (refuser toute gratification directe, ne pas donner de conseil ni de jugement, etc).
Toute décision importante hors a cure devra être élaborée et anal ée avec l’analyste avant d’être aeie l’annuler (en ne faisant pas payer). Du côté de l’analyste L’attention flottante : il s’agit d’une technique d’écoute dune importance fondamentale dans la pratique. Cette méthode d’écoute a pour but d’éviter de concentrer l’attention sur tel ou tel aspect remarquable, pourtant objet premier du discours du patient, comme Pexpression de sa souffrance, ses différentes plaintes, une anecdote du quotidien, etc. Le psychanalyste laisse venir vers lui ce qui se dit en arrière-plan, que l’analysant lui-même n’entend pas.
Ex : le discours non-verbal, corporel, mimiques du visage, la posture du corps, les lapsus, les associations entre deux pensées, les temps de conjugaison employés… Melle F. , depuis un an et demi en thérapie, parle enfin des moments douloureux précédents le décès de son père il y a 10 ans. Laissant s’ecouler les mots, elle évoque les moments passés avec lui, la difficulté ? le voir diminuer petit à petit, changeant brusquement de temps et disant: « il est tellement fatigué, il ressemble à un vieux monsieur… ! « vous parlez au présent ? lui dis-je tout aussi brus uement… A cet instant, le temps se