Thème 1 : France – Comment faire face à la concurrence mondiale ? l/ Compétitivité des territoires et des entreprise A/ Analyse théoriques sur la compétitivité des territoires 1) Définition La compétitivité c’est la capacité à faire face à la concurrence. un territoire fait concurrence vis-à-vis des autres territoires, au niveau du développement, de l’implantation des entreprises, de l’attractivité et du niveau d’emploi dans le territoire.
Le territoire est défini par une zone géographique caractérisé par une cohérence économique (rapports clients/fournisseurs, lieu d’études, partenariat a Picardie va se tour r ve or 13 la Champagne-Arden , e, Compétitivité du terr les entreprises et à I territoire défini car Calais, l’ile de France, dé rtement. n territoire à attirer qui implique qu’elles ne le quittent pas et qu’elles ne disparaissent pas. La Thiérache – Cercle vicieux de la non compétitivité Les handicaps de la Thiérache : Eloignement des voies rapides – Manque d’infrastructures Taux de chômage important : Environ de chômage et seulement 66% des 15-64ans sont actifs. (Actif=Personne en âge de travailler et occupant ou recherchant un emploi) Faible nombre de diplômés (en 2006, seulement 35,5% des 5-64ans a le bac ou plus contre 36,7% pour l’Aisne, 46,6% pour le Nord et 48,2% pour la France Métropolitaine) Peu de formations supérieures disponibles (5BTS/STS) Tissu économique touché par la crise : industrie (automobile), agriculture. ‘est-à-dire, un développement de la précarité. 100 actifs 86 temps plein soit beaucoup de temps partiel. Population vieillissante, 2031 de la population sera en âge de travalller. Revenus faibles : 26% inférieur à la moyenne nationale (revenus moyens des ménages en France en 2012 36000€, en Thiérache 27000€) Baisse de la population certaines années. ) Lien entre entreprise et territoire Cercle vertueux : 3) Les facteurs de croissance BARRO : Infrastructures ROMER : Recherche et développement LUCAS, BECKER . apital humain Facteurs endogènes SCHUMPETER : Grappe d’innovations Facteurs exogènes B/ Analyses théoriques sur la compétitivité des entreprises 1) Compétitivité cout On veut être attractif, pour ça il faut que les entreprises aient la possibilité de devenir plus compétitif. La compétitivité cout va permettre de réduire les couts de production et ainsi pouvoir réduire les prix, ou augmenter la rentabilité. Cout de la combinaison productive : Rapport entre cour du acteur de production (tra son cout. Dans le texte, PAGF 7 3 Compétitivité hors cout Capacité de l’entreprise à se différencier : Qualité produits innovants Marketing (notoriété, marque, réseau de distribution,… ) C/ Compétitivité des territoires et des entreprises : mise en œuvre pratique 1) Mettre en œuvre les conditions de l’attractivité des territoires Mise en place d’infrastructures de transport et de communication Mise en place de pôles de recherche. Les pôles de compétitivité (crée par l’Etat) et les clusters (apparait spontanément) proposent la synthèse de ces éléments.
Mise en œuvre de synergies entre entreprises dune même branche Collaborations entre : entreprises (même concurrentes), centre de formation, centre de rechercher. Mise en place d’infrastructures spécifiques Pas nécessairement un lieu géographique (même si la Silicon Valley en est un) Aujourd’hui on constate que la politique des pôles de compétitivité est un échec car très peu ont acquis une dimension mondiale. On constate un manque de collaborateur entre les membres du pôle et un éclatement géographique nuisibles aux synergies. 2) Accompagner les entreprises pour améliorer leur compétitivité
Les PME sont les plus fragiles, en France elles sont plus pettes qu’en Allemagne Alde au financement (action de la Banque publique Investissement) Aide à la protection des innovations Transfert des charges patronales vers les ménages (crédit d’impôts pour la compétitivité et l’em loi, hausse de la TVA) Modération salariale (mise Allemagne mais remise PAGF 13 Investissement Il. les choix douloureux de la compétitivité Al le poids de la masse salarlale Faire baisser la masse salariale, afin d’améliorer la compétitivité cout. Gel des salaires minimum Allongement du temps de travail hebdomadaire
Exonération fiscale des heures sup Baisses des charges patronales et report sur les ménages (TVA) Mais : Risque de problème de débouchés dans une économie basée sur la consommation (voire équilibre emploi/ressources du marché des biens et services) Les gains réalisés ne permettent pas de s’aligner sur le dumping social d’autres partenaires commerciaux (Chine, Maroc, Pologne, Turquie) Dans l’industrie la substitution de capital au travail a déj? compensé les écarts de salaires avec les concurrents. Dans les services on n’est moins soumis à la concurrence internationale.
B/ Faut il aider les branches vieillissantes. Schumpeter : destruction créatrice Vernon : théorie du cycle de vie international du produit – Les produits sont mis au point aux EU puis en Europe, un peu en France. Hayek : la crise élimine les canards boiteux Exemple : la crise de la sidérurgie dans les années 70, les aides de l’Etat n’ont pas permis de redresser cette branche. L’abandon des aides a entrainé une restructuration du secteur et l’apparition d’un géant mondial : Arcelor. Donc il ne faudrait pas aid 13 s vieillissantes. nucléaire ? Aéronautique ? Automobile ?
Certaines activités vieillissante sont stratégiques (débats sur la ationalisation du site de Florange d’Arcelor Mittal) C/ Faut-il protéger l’environnement ? Développement durable : création de richesse sans remettre en cause la capacité des générations futures à en créer également. Ilya 3 axes : Axe économique : préserver les ressources renouvelables. (Pétrole : S’il n’y a plus de pétrole c’est la fin de la société. Essayer de trouver une alternative au pétrole. – les terres rares : minerais extrêmement rares utilisé pour l’électronique pointue.
Aux ELI garde leurs réserves, l’Europe, en Afrique, la Chine. L’uranium devient de plus en plus rare) Axe écologique • la pollution l’effet de serre, le patrimoine génétique des espèces en voie de disparition, protéger la biodiversité. Axe social : Notion de commerce équitable – l’éducation – le travail des enfants La protection de l’environnement fait peser des coûts sur les entreprises européennes. Problème de compétitivité coût. L’exploitation des ressources énergétiques schisteuses ferait baisser les coûts énergétiques.
Le problème est la pollution, pourtant l’économie serait relancer et l’indépendance vis-à-vis du pétrole. Ultra-minoritaire seul la France est contre l’exploration du schiste en Europe. La protection de l’environnement ne fait que déplacer le problème car les productions polluantes se font quand même mais ailleurs dans le monde. La croissance verte peut entrainer une grappe d’innovations (énergies renouvelables, lape, dépollution. ) On PAGF s 3 Schumpeter. L’Europe peut devenir leader mondial L’environnement est un bien collectif (passager clandestin) Est-il possible de consommer Français ?
Les marques françaises sont généralement produites à l’étranger. Patriotisme économique acheter du fabriqué en France. III/ Faut-il pratiquer le protectionnisme ? A/ Les outils du protectionnisme Le protectionnisme est une atteinte au libre-échange ayant pour but de limiter les importations afin de favoriser la production nationale. Deux grands types d’outils : barrières tarifaires et non tarifaires. La barrière tarifaires, le droit de douane, une importation c’est quand un bien franchie la frontière de l’extérieur vers l’intérieur.
La fabrication à l’étranger d’une entreprise française il y a importation. II peut être forfaitaire (IE) ou proportionnel au prix (10%). Le but étant de faire augmenter le prix des produits importés. Le problème étant très visible, on ne peut appliquer des roits de douanes trop excessives. C’est désavantageux pour les consommateurs qui payent donc plus cher les produits et reverse donc la taxe. En ce moment, l’UE négocie les tarifs douaniers, on a le Tarif Douanier Commun qui régit la fixation des prix. Transatlantic Trade and Investment Partnetship) les tarifs des Etats-Unis.
Barrière non-tarifaires : Quota (contingentement d’importations) Barrières réglementaires (pollution, normes,… ) Dumping monétaire (Yuan en Chine) Le taux de change. Subventions aux entreprises locales Patriotisme économique (Japon : les Japonais achète Japonais, na 1 du protectionnisme. Dumping : Augmentation des prix au Japon et de vendre à perte à l’étran er. Pour faire disparaitre les concurrents. Ex : Marché l’étranger. Pour faire disparaitre les concurrents. Ex : Marché de la moto. Son avantage est de protéger son marché sans obligation, c’est la populatlon qui choisit de consommer les produits du marché intérieur.
Application : En mars 2009, les Etats-Unis ont triplé les droits de douane sur le roquefort en représailles à la décision prise par l’Union européenne interdire la commercialisation de leur bœuf aux hormones sur le territoire européen. (EU : barrière tarifaire UE : barrière non-tarifaire) DOCUMENT : Faut- vraiment se réjouir de la baisse de l’euro ? Question 1 : En quoi la baisse de l’Euro présente des avantages pour l’économie européenne ? On parle de dumping monétaire, ça favorise les exportations, mais ça ralenti les importations, ce qui va favoriser la production locale.
Question 2 : Qu’est-ce qu’une devise forte ? Faible ? Une devise forte : Le taux de change donne un pouvoir d’achat plus important à l’étranger. Une devise faible : Le taux de change donne un pouvoir d’achat faible à l’étranger. Question 3 : Quels sont les risques d’une baisse importante d’une evise pour le pays concerné ? Si le pays fait beaucoup d’importation, si la monnaie baisse, toutes les importations vont augmenter, et le cout de la vie va augmenter donc baisse du pouvoir d’achat. Grexit : Sortie de la Grèce de l’Union Européenne.
Question 4 : Expliquez : «La BCE a grand ouvert ses vannes monétaires » 7 3 Les € apparaissent par les banques, la monnaie scripturale la monnaie fictive, la BCE fait la monnaie fiduciaire les pièces et les billets. La BCE rachète massivement les dettes des pays européens (Grèce – Italie – Portugal) ce qui permet aux banques d’avoir des iquidités pour que les pays puissent accordés des crédits et donc créer de la monnaie. Question 5 : Quelles raisons peuvent faire baisser une devise ? Crédit excessif il y aura donc plus de monnaie.
Le taux d’intérêt est bas donc baisse de la devise. Si les importations supérieur aux exportations, et exportations inférieur aux importations. On parle de balance commerciale. L’inflation, si elle est élevée la devise baisse, c’est la parité du pouvoir d’achat. B/ Le protectionnisme est-il possible ? Accords déjà signés (OMC) Nuisance pour le consommateur : Prix, commerce intra branche échange de similitudes) Commerce intra-firmes Ces paramètres compliquent les politiques protectionnistes. Les risques de mesurent de rétorsion sont à prendre en compte également.
C/ Faut-il pour autant pratiquer un libre-échange total ? Dilemme du prisonnier (principe de non réciprocité), avantage ? trahir ont trahit. Compenser les problèmes de compétitivité dus à des réglementations contraignantes (environnement, sécurité, principe de précaution, salaire, travail des enfants,… ) Protéger les innovations locales (Négociations Inde/UE) Les négociations avec les Etats-Unis posent des questions : OGM, œuf aux hormones, exception culturelle… Autant de questions ? trancher dans un avenir p préparatoire : Toute inégal’té est-elle injuste ?
A/ Définition : « inégalités » une inégalité soclale c’est le résultat d’une distribution inégale, au sens mathématique de l’expression, entre les membres d’une société, des ressources de cette dernière, distribution inégale due aux structures mêmes de cette société, et faisant naitre un sentiment, légitime ou non, d’injustice au sein de ses membres Le système des inégalités (2008), Alain Bihr et Roland Pfefferkorn, La découverte. Une inégalité peut également être perçue, comme un écart-type important (écart à la moyenne) dans la distribution de l’accès ? une ressource rare.
Exemples : Inégalités monétaires : écarts de revenus, écarts de patrimoine. Inégalités d’accès aux soins : déserts médicaux, revenus, couverture sociale Inégalités d’accès aux études : reproduction sociale Inégalités d’acces aux services publics : isolement géographique, fracture numérique. Inégalités d’accès au marché du travail : discrimination (âge, sexe, origines), études, manque de mobilité. Les inégalités monétaires sont les plus dramatiques car elles sont ouvent la source de toutes les autres.
Les inégalités monétaires sont également la conséquence de toutes les autres. 3/ Les services publics Inégalités d’accès grandissantes de par les réformes menées depuis une décennie (fermetures d’écoles, de tribunaux, fusion ANPE/ASSEDIC,… ) polltiques d’accès aux services publics avec le développement des sites internet publics. Cependant, l’inégalité d’accès aux services publics est souvent due à la fracture numérique. 25 juin 1999 : Loi d’orientation our l’aménagement et le développement durable d oi Voynet) Elle officialise
