Devoir maison 201 févirer 2015 – à rendre avant votre départ (Thomas Tromp, Lenny Blondel, Jevry Vivekaramanan, Thoragan Kumanan, Xavier Moreau) Lire le texte ci-dessous (extrait de la nouvelle Le Miroir, de Jean Richepin, 1921) Chez un antiquaire, un jeune homme a trouvé et a acheté un miroir accompagné d’un poème en allemand et de sa traduction. Arrivé chez lui, il lit le poème qui évoque une créature aquatique surnaturelle appelée Ondine…
Comme il achevait le dernier vers, le jeune homme regarda le to nextÇ€ge iroir, et il sy Vit une point, ayant eu cette Ion or4 et sachant fort bien q glace, et à rien d’autr Ce qui l’étonna, c’est ela il ne s’étonna que du vieil homme, à teinte verdâtre de la ir alnsl avec une face de noyé, et le tr s long temps qu’il resta en cette contemplation, dont il ne pouvait détacher ses yeux ni son esprit, s’y délectant.
Et ce qui eût dû l’étonner bien davantage, et qui, pourtant, ne l’étonna pas du tout, et lui sembla, au contraire, la chose la plus naturelle du monde, c’est que bientôt il cessa de distinguer son ropre vlsage dans le miroir, n’y discerna plus qu’une vague stagnation verte, croupie, marécageuse, puis y vit peu à peu se dessiner, en traits à peine perceptibles, flottants, fondus, Swipe to nex: page fondus, d’apparition prête à s’évanouir, un visage nouveau. C’était le visage de l’ondine.
Elle avait pour chevelure des herbes de rivière, aux molles serpentaisons. Ses prunelles dardaient un pâle feu glauque où se concentrait tout le glauque de l’eau ambiante. Elle pleurait. Et, en même temps, un furtif sourire errait sur ses blêmes lèvres. Et tout cela était très loin, très là-bas, très au fond, doucement et infiniment. Où, ce loin ? Où, ce là-bas ? Au fond de quoi ? II ne songea pas à se le demander. Il regardait. Il voyait. Il était fasciné. Il était en proie, doucement et infiniment. Quelle singulière hallucination ! fit-il en revenant brusquement ? lul. Hallucination, bien sûr ! Il ne pouvait en douter. Hallucination fort explicable, au reste, pensa-t-il. La lecture du poème, la vue longtemps fixée sur le miroir, la sorte d’hypnotisme que produit ette fixité, la teinte particulière de la glace, c’était plus qu’il n’en fallait pour se rendre compte, raisonnablement, scientifiquement, de cette illusion d’optique succédant à une rêverie et s’y amalgamant en apparence réelle.
Car, maintenant, dans le miroir, c’est bien lui-même qu’il contemplait. Avec une face de noyé, sans doute, à cause de cette teinte verdâtre qui… ; mais lui-même, certes, et non plus l’ondine, l’imaginaire Ondine ! Il sourit de sa légère absence mentale. Après quoi, tristement, il se dit : – Cest dommage, quand même, que cela n PAG » OF d