March Mon Taire

Hacker Page 1 1 10/06/2007Le marché monétaire http://droitmarocma. blogspot. com/ Le Marché Monétaire Introduction Définition, fonctions, Création de la monn or 16 Sni* to View La politique monétaire : Définition et objectifs de la politique monétaire Le marché monétaire 1 Le marché interbancaire 2Le marché des titres de créances négociables Conclusion La monnaie se présente aujourd’hui sous trois formes princi pales : La monnaie divisionnaire : il s’agit des pièces ou monnaie métallique La monnaie fiduciaire : billets de banque en qui font confiance.

La monnaie scripturale tous les agents économiques qui correspond aux transferts d’un compte bancaire à un autre par simple écriture sur les comptes bancaires ou postaux. Ill les différentes formes de la monnaie 1 Du troc à la monnaiemarchandise. Le troc consiste en Péchange d’un bien en contrepartie d’un autre bien. Néanmolns, le troc présente plusieurs inconvénients : Il y a difficulté de trouver la ersanne qui souhaite l’échanee dés u et au 16 à remplacer les biens par des métaux car moins périssables, mois hétérogènes, et plus divisibles.

C’est ainsi qu’est née la monnaie métallique. En premier lieu, les métaux choisis étaient le plomb et le uivre. Ceuxci seront vite supplantés par l’Or qui est plus inaltérable, plus divisible, et qui co ncentre plus de valeur. 3De la monnaie métallique à la monnaie fiduciaire. La monnaie métallique présentait également différents inconvénients, tel la fraude(on rognait les pièces, on fabriquait des alliages peu coûteux… ),sécurité, trans port…

Pour pallier ces inconvénients, les marchands chinois, par exemple, préféraient déposer leur métal auprès de maisons spécialisées (sortes de banques) à la porte de pékin. Ils recevaient en contrepartie un récépissé, un certificat d’or. Ces certificats leur permettaient d’effectuer leurs achats. Cette monnaie papier représentait et remplaçait la monnaie métallique. Elle pouvait être convertie en or à n’importe que moment. De la monnaie fiduciaire à la monnaie scripturale Les billets de banque présentent, eux aussi, des inconvénients :risque de perte, de vol, de destruction… C’est pour cela ue les agents économiques préfèrent déposer ces bi PAGF 16 des agents non bancaires. Agrégats monétaires ils regroupent les différentes formes de monnaie et leur degré de liquidité : Ml : Monnaie fiduciaire Monnaie scripturale (avoirs en ompte et comptes sur carnet) = Disponibilités monétaires. Ml + Quasi monnaie (comptes à terme ; bons à échéance fixe) = Masse monétaire. L (liquidité de féconomie) . M2 + les instruments financiers aisément convertibles en moyens de paiement détenus par les entreprises et les particuliers (les bons du trésor à court terme ; les billets de trésorerie ; les dépôts auprès de la caisse d’é pargne nationale ; les dépôts auprès des établissements de crédits spécialisés). La création monétaire La création monétaire est l’un des aspects les plus importants de l’analyse monétaire.

On trouve derrière cette pération trois catégories d’agents : les banques, la banque centrale et le trésor public. Les banques Les opérations de crédits réalisées par les banques représentent donc une source majeure de création monétaire. 10/06/2007Le marché mo 6 Monnaie scripturale Bilan de l’agent (A) ACTIF PASSIF : 1000 Créance sur la banque : 1000 Etape 2 : Le banquier constate qu’une grande partie des transactions se fait par échange de chèques, supposons 800. Seuls 200 font robjet de la transaction sous forme de billets de banque. ar habitude, le banquier va pouvolr déterminer le pourcentage des dépôts pouvant ?tre réglés en billets, 1/5 ème, dans notre exemple. Il s’agit d’une réserve indispensable permettant à la banque d’honorer ses engagements. Le 4/5 ème restant (800 Dhs) peut être utilisé librement par la banque : elle l’octroie en crédit à une entr eprise (E), le nouveau bilan de la banque et le bilan de l’entreprise (E) peuvent être représent es ainsi : Bilan de la banque PAGF s 6 e, et prête le reste à un client soit 640 (4/5 de 800).

A ce niveau la banque a mis en circulation une nouvelle quantit é de monnaie scripturale. Le total de monnaie scripturale créée est . = 1000+800+640 Etape 4 : En adoptant le même raisonnement, les 640 seront déposés dans la banque, le 1/5 sera réservé au règlement en billets et le 4/5 restant donné en nouveau crédit. La nouvelle quantité de monnaie scripturale créée est 640*4/5. Le total de monnaie scrpturale émlS au terme de la quatrième étape est le suivant : 1000*(4/5)3 Etape « n » .

Le raisonnement est poursuivi jusqu’à l’é puisement des billets de banques c’est à dire jusqu’? l’octroi du crédit « n la somme de monnaie scripturale correspo ndantà ‘étape « n » est : 1000+ 4/5(1 000) + + +… + = = 1000 ( l/ 1000*5 = 5000 1 (4/5)) est le multiplicateur 14/5) = 1/5 est la réserve (r) Ainsi le multiplicateur peut s’écrire Hacker Page 11 http://droitmarocma. blo PAGF refinancement de cellesci lorsque leurs réserves sont insuffisantes.

Cette création n’est qu’une simple transformation de la monnaie scripturale en monnaie fiduciaire, elle ne se traduit pas par une augmentation de la masse monétair Les créances sur le reste du monde (devises) On peut parler aussi de création monétaire lorsqu’un agent économique suite à ses transactions avec l’étranger, cède les devises à sa banque qui elle aussi les échange contre des dirhams de Bank Al Maghreb cette opération entraîne une ugmentation de la quantité de dirhams en circulation sans qu’il n’y ait en contrepartie une diminution des autres composantes de la masse monétaire.

Dans le cas contraire, s’il y a besoin de devises Bank Al Maghreb fournies ces dernières et il y aura alors destruction de la monnaie. Le trésor public Le trésor public le trésor public est l’agent financier de l’Etat, autrement, son caissier puisqu’il perçoit les recettes publiques (impôts) et exécute les dép enses.

Le trésor créé de la monnaie divisionnaire (monopole de fabrication des pièces) mais il peut aussi créer de la monnaie scripturale, par exemple, lorsque e compte chèque postal (CCP) d’un fournisseur de IE-tat ( ou un fonctionnaire ? qui l’Etat doit verser un salaire) est crédité, le trésor créé sa propre monnale scrpturale.

En définitive, la création monétaire repose donc sur la transform ation de créances en moyens de paiement. les contreparties de la monnaie représentent alors l’ensemble des créances ui ont permis la création ant une certaine l’économie (crédits aux particuliers et aux entreprises), les créances sur le trésor et les créances sur sont les trois contreparties de la masse monétaire elles indiquent donc Vorigine de cette création.

La politique monétaire La politique monétaire constitue à côté de la politique budgétaire un des principaux instruments dont disposent les responsables économiques, d’où l’obligation pour un pays de Hacker page 1 1 définir une politique monétaire qui gère la production de moyens de paiement ( la création monétaire) qui ne dépend pas de la seule volonté des agents priv Définition et objectifs de la politique monétaire.

Définition , La politique monétaire consiste à fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et ? la croissance de l’économie tout en veillant à la stabilité de la mon aie. objectifs de taux d’intérêt amènent les autorités monétaires à fixer un niveau souhaitable pour les taux d’intérêt. Elles ne peuvent pas évidemment déterminer un taux précis car ce sont les mécanismes du marché monétaire qui en décident selon le jeu de l’offre et de la demande de monnaie.

Lorsqu’on veut favoriser l’épargne des ménages, on cherche à relever les taux d’intérêt. A l’inverse, un objectif de taux d’intérêt faibles doit conduire ? stimuler la croissance et l’investissement ( le coût des emprunts baisse pour les entreprise Les objectifs de change Les autorités monétaires peuvent tiliser les instruments monetaires pour atteindre un certain niveau de taux de change de la monnaie nationale sur le marché des changes.

Dès lors, on peut soit viser une dépréciation de sa monnaie pour relancer ses exportations, soit une appréciation de sa monnaie (s’il veut bénéficier d’une désinflation importée avec la baisse des prix de ses importations) Les instruments de la politique monétaire doivent respecter un certain pourcentage d’augmentation annuelle des crédits qu’elles distribuent. Comme les banques limitent alors la distribution de crédits aux différents agents de l’économie, la création onétaire est alors ralentie.

Remarque : l’encadrement du crédit est un instrument de moins en moins ut ilisé. Refinancement et réserves obligatoires La création de la monnaie par les banques est limitée car elles doi vent faire face à la demande de la clientèle qui désire retirer ses fonds. Pour satisfaire les besoins de la clientèle, les banques s’adressent à la banque c entrale ( Banque Al Maghreb) qui est un prêteur en dernier ressort, afin de mobiliser des créances qu’elles détiennent. Autre ment, elle crée de la monnaie en échange de la créance que lui donne la banque.

Cette opération de refinancement est appelée aussi parfois réescompte lorsque la banque centrale rach ète une créance que la banque avait escomptée à la demande d’une entreprise. Cependant, elle représente un coût pour les banques qui ni d’autre que le taux d’intérêt exigé par la banque ce ntrale. Si l’on augmente ce coût de refinancement des banques, la banque centrale les oblige ? réduire leur activité de distribution des crédits. Une baisse du coût de refinancement entraîne les banques à créer davantage de mo ens de paiement à la disposition nomiques.