Les sondages politlques en France or 15 Sni* to View Note d’intention J’ai choisis le sujet des sondages politiques en France pour différentes raisons, en premier lieu c’est un sujet d’actualité qui est encore présent aujourd’hui et fait parler de lui, ensuite je suis un étudiant en double cursus et j’étudie également les statistiques d’où mon attrait pour les sondages et l’exploitation de Gallup -3)La croissance des sondages dans les médias Il) La remise en question des sondages -1)La légitimité du sondage -2)La défiance des politiques -3)L’utilisation des sondages au sein d’un parti 4)Une opinion a un instant précis ce que l’opinion publique ?
III) L’impact des sondages -1)Au niveau de l’abstention -2)Au niveau du vote «utile» -3)Les effets de mobilisations IV) L’avenir du sondage -1)Une curiosité toujours présente -2)Les élections primaires -3)L’éclipse des référendums I) L’émergence du sondage politique 1) L’apparition du sondage en politique Il n’est pas nouveau que les politiques cherchent a connaître l’opinion publique pour mieux y répondre, dès l’Ancien régime les monarques essayent de connaître l’opinion via les cahiers de oléances, ce système demande l’opinion de très nombreuses personnes ce qui le rend sa simplification et son étude compliqué. Napoléon Bonaparte créa les départements entre autre pour que les préfets « apprennent à connaître la France» et pour en avoir des retours, il y a ici une volonté de synthèse par région géographique qui commence a simplifier l’accès à l’opinion publique.
On peut également cité les «votes de paille» aux États-Unis qui sont des sondages organisés ar des instituts sur une base de coupon réponse, environ ns de réponses sont PAGF 15 ependant les sondés ne sont absolument pas triés pour représentés le population réel ce qui explique l’échec de cet institut à l’élection américaine de 1936. 2) La méthode Gallup La méthode qui va venir révolutionner les sondages, on passe d’un échantillon de plusieurs millions de personnes à quelques milliers avec une marge d’erreur de l’ordre de moins de Cette méthode est basé sur une liste exhaustive de personnes représentatives de la démographie de la région concerné interrogés, à ces début utilisés avec un annuaire, ce qui permettait d’avoir l’opinion de personne qui était plus ifficilement accesslble via des enquêtes de rue.
Malgré un échantillon nettement moins important que les «votes de pailles» cette méthode, grâce a sa représentativité, ne se trompera pas en 1936 au USA. Suite a cette démonstration de fiabilité nettement supérieur aux anciennes techniques archaïques le concept va vite s’exporter en France et les premiers sondages arriveront quelques peu avant la seconde guerre mondiale. 3) La crossance des sondages dans les médlas Si les partis politiques vont utilisés les sondages pour savoir quels thématiques préoccupent la population les plus friands e sondages sont les médias, cela leur fournit une mine d’information a commenter et est de plus en plus présent au fil des élections.
Ainsi on est passer de 157 sondages pour l’élection présidentielle de 1995 à 409 pour celle de 2012, en 2000 Roland cayrol (pourtant grand défenseur des sondages d’opinions) pointait du doigt 15 2000 Roland Cayrol (pourtant grand défenseur des sondages d’opinions) pointait du doigt le nombre élevé de sondage qu’il estimait a un par jour en période électorale. On peut en partie expliqué cette croissance par le le nombre randissant d’institut de sondage mais cela ne rationalise pas le fait de voir deux sondages sur le même sujet par jour. Il faut souligner que le sondage politique est le deuxième type de sondage le plus présent derrière le sondage privé a but commercial.
Malgré le désintéressement des français de la politique (via l’abstention croissante) il est étonnant de voir que les sondages eux intéressent dans une certaine mesure, en effet un sondage assez cocasse publié en 2012 montre que des français trouvent qu’il y a trop de sondages. 1) Le légitimité du sondage Ici deux avis divergents s’opposent : celui de Patrick Champagne pour qui les sondages ne sont qu’une illusion de l’opinion publique et que l’opinion publique en elle-même ne peut être mesuré (proche de l’avis de Bourdieu sur cette question), et l’avis de Roland Cayrol qui fait le lien entre sondage et démocratie, tout en soulignant que les sondages sont interdits dans les régimes despotique car on ne souhaite pas qu’il y ai d’opinion publique.
Cette remise en cause de la légitimité du sondage va s’accentuer avec la multiplication des instituts et la publication de résultats parfois contradictoire. Qu’un sondage ai une légère variation de résultat entre deux instituts n’est p 5 contradictoire. instituts n’est pas anormal, le problème étant quand la conclusion n’est pas la même, dans le cas de score très serrer entre deux hommes politiques par exemple si un institut annonce l’un vainqueur et le sondage d’un autre journal donne l’autre vainqueur cela créer une certaine confusion qui va contribuer a une décrédibilisation du sondage en général. L’intitulé d’une question pouvant orienter les réponses il convient d’être très prudent pour éviter les sondages biaisés, olontairement ou non.
Les deux exemples les plus connus sont les élections présidentielle de 1995 et de 2002 avec la non-qualification pour le second tour d’Edouart Balladur et de Lionel Jospin ce qui n’était pas prévu par les sondages. Cela s’explique de différents façons : certains électeurs ne choisissent que le jour même pour qui ils vont voter, il y a également une minoration du vote des extrêmes (certaines personnes n’avoueront pas lors d’un sondage pour quel part ils ont voté, cela est d’autant plus vrai que le parti est sur les extrêmes de l’échiquier politique). Tout cela tant à expliquer que de par sa nature même d’estimation et non de résultat fiable a 100 % le sondage a trouvé ses opposants. ) La défiance des politiques Les hommes politiques ont un regard très critique vis à vis des sondages, certains accusent les sondages de favoriser l’abstention en donnant une impression que les élections sont déjà joués d’avance, c’est pour cette raison q PAGF s 5 déjà joués d’avance, c’est pour cette raison qu’est voté la loi du 19 juillet 1977 visant à interdire la publication de sondage 1 semaine avant une électlon (modifié en 2002 pour passer a 1 jour avant es élections plus le jour même), cette loi impose également de publié le nombre de personnes interrogés, la méthode de sélection de l’échantillon et entre autre l’institut qui a mené ce sondage Si dans la pratique cette loi n’était pas un problème à appliqué quand elle a été voté ce n’est pas la même chose aujourd’hui, les réseaux sociaux et les sites d’informations étrangers contribuent à contourner cette loi. On peut rappeler que la méfiance vis à vis des erreurs de résultats joue un grand rôle dans cette distance que veut garder la classe politique avec les sondages. Cependant un point les intéresse, il ne s’agit pas de sondage ici mais d’estimation avec les bureaux de vote qui ferment plus tôt, l’estimation des résultats permet avec une fiabilité assez bonne d’avoir une idée du résultat final d’une élection à seulement 20h alors qu’il fallait atteindre le lendemain il y a quelques dizaines d’années. ?trangement cette estimatlon ne fait l’objet d’aucune critique, il faudrait très certainement voir une élection avec des écarts de l’ordre de pour que les résultats puissent engendrer une erreur sur l’ordre d’arrivée des candidats et c’est avec des stimations fausse que la méfiance s’installerait. 3) L’utilisation des son 6 5 des estimations fausse que la méfiance s’installerait. 3) L’utilisation des sondages au sein d’un parti Malgré toutes les critlques faites sur les sondages, les pans politiques ont très bien compris qu’ils pouvaient en tirer avantage en utilisant bien les données que cela leur offrait. Un sondage sur les préoccupations des français ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd et la communication d’un parti va forcement en tenir compte que ce soit au niveau de leur programme pour arranger un problème existant (ou éviter qu’un roblème ai lieu) ou sur un futur discours/débat publique.
Pareillement un parti ne se gênera pas pour mettre en avant un sondage discréditant la légitimité d’un parti, ou d’un membre de parti adverse Cela peut également servir à un parti pour mobiliser son électorat on montrant un sondage avec des résultats serrées, la stratégie mise en place consiste soit à dramatiser un faible écart pour que les gens aillent voté de peur de voir un parti qu’ils n’aiment pas au pouvoir, soit au contraire (pour un parti minoritaire) dire que la victoire est possible si seulement une grande mobilisation les outient. Le sondage va devenir un véritable argument à lui seul lors de campagne, l’opposition au gouvernement sortira un sondage montrant l’impopularité des réformes mise en place tandis que le parti au pouvoir aura trouvé un sondage montrant que les français n’avait pas plus confiance dans un autre parti. Certes il faut en tenir compte mais il ne faut pas que cela soit au dépend d’une v 7 5 autre parti.
Certes il faut en tenir compte mais il ne faut pas que cela soit au dépend d’une vraie campagne politique avec un programme structuré et qui ne changera pas tous les deux jours en fonction u dernier sondage publié, cela mettrait en danger la crédibilité et la stabilité d’une famille politique si elle passait son temps a suivre la demande sans rien faire d’autre, il faut essayer de précéder le mécontentement pas simplement attendre qu’il éclate pour ensuite analyser le pourquoi et le comment. 4) Une opinion à un instant précis Ce qul est intéressant avec les sondages c’est de pouvoir suivre l’évolution de l’opinion public sur le plus ou moins long terme, mais est-il vraiment nécessaire dévaluer ce changement jour par jour ? Pour les politiques eux même certes cela peut être intéressant our mesurer l’impact d’un discours, d’un déplacement ou d’une conférence.
Mais pour un citoyen lambda constater un changement de sur la gestion du chômage par rapport à hier va t-il changer son opinion est fort probable que non La encore quand on voit un sondage sur les élections présidentielles 2 ans avant qu’elles se déroulent (et je suis gentil on étend déjà parler à l’heure qu’il est de sondages pour les élections de 2017 depuis un certain temps) on peut se demander l’intérêt d’un tel sondage, sur cet instant t il n’est que purement médiatique et peu servir d’argument de vente d’un journal, en evanche revenir quelques mois plus tard dessus et le comparer ? d’autres sondages peut-êtr 5 d’autres sondages peut-être intéressant, il faut parfois prendre un minimum de recul pour mieux analyser ce genre d’information. 5) Qu’est ce que l’opinion publique ? La définition de l’opinion publique fait débat, voir son existence même pour certains sociologues comme Pierre Bourdieu qui défend l’idée que les sondages posent des problèmes dont les gens ne se sont jamais posé la question, cela revient à interroger des individus sur un problème ou un fait de société qu’ils ne onnaissent pas et biaise forcement les résultats.
Pour Bourdieu il n’est définitivement pas possible de parler d’opinion publique sous peine de faire disparaitre l’individualisation des individus (les individus ne sont pas interchangeables ou remplaçables). Cela peut désigner l’opinion d’une masse de gens ou d’une foule mais à l’échelle nationale, on peut difficilement dire qu’un pays n’est qu’un groupe. Dautres penseurs défendent eux la position d’une masse pensante en constante évolution ouverte et apte a l’autocritique. Dans tout les cas la définition de l’opinion publique n’est guère isé à définir et provoquera toujours un sujet de désaccord. Ill) ‘impact des sondages 1) Au niveau de l’abstention De 1995 à 2012 le nombre de sondage a plus que doublé, la question de leur impact (ou de leur non impact) sur la scène politique se pose.
Rappelons le nombre de sondage des 4 précédentes élections, respectivement 157, 193, 293 et 409 en 1995, 2002, 2007 et 20 sondage des 4 précédentes élections, respectivement 157, 193, 293 et 409 en 1995, 2002, 2007 et 2012 -Regardons maintenant les chiffres de l’abstention sur ces mêmes années pour les électlons présidentielles au 1er tour: 21 ,6%(1995) Sur le premier tour on ne remarque pas d’augmentation de l’abstention avec la hausse des sondages, il y a même une baisse de l’abstention après le pic record de 2002. Sur le deuxième tour nous avons les chiffres suivants : 16,03 On remarque que l’abstention est relativement constante autour de 20% (hormis une baisse notable en 2007 qui est sûrement du à une prise de conscience que le premier tour n’est pas joué d’avance) Les sondages n’ont donc pas d’influence négative sur l’abstention. ) Au niveau du vote «utile» Ici c’est la dispersion des votes au premier tour qui est ntéressante, des partis minoritaire se plaignent de la présence des sondages qui selon eux ne ferait que renforcer les grand partis aux dépend des autres forces politique qui peinent ? Je ne citerai ni nom de candidat ni nom de parti car ce n’est pas cela qui nous intéresse dans cette recherche, c’est une analyse purement statistique. En 1995 il y a 4 candidats avec plus de 15% des voix, 3 entre 5 ? et 2 en dessous. 4 candidats sont au coude a coude ce qui montre qu’il y a une certaine marge de choix qui intéresse les français. En 2002 il y a bien plus de candidats 16 contre 9 en 1995, il y a 3 candidats e