Thème 1 : les acteurs et les mécanismes de l’économie internationale l- Enjeux de la mondialisation A- Le concept et les étapes de la mondialisation Les échanges internationaux ont connu un essor sans précédent depuis la seconde guerre mondiale. Ses échanges progressent plus vite que la production de richesse, cette accélération s’explique par la généralisation du libre-échange avec notamment la mise en place du GATT et OMC. La mondialisation que les Anglos saxon appellent « globalisation » permet l’intensification des échanges de biens, de service et capitaux à l’échelle de la lanète.
Selon l’OCD Internationalisation . Transnationallsatlon au développement d étrangers or 13 Sv. ige to vre 3 étapes : d’exportation x d’investissement et es sur les marchés Globalisation : mise en place des r seaux mondiaux de production et d’information B- Le processus de globalisation financière On distingue 3 types de globalisation : Industrielle :développement des multinationale Commerciale : développement des échanges commerciaux Financière : mise en place d’un marché unifié de l’argent au niveau planétaire et correspond au développement des échanges de capitaux
La globalisation financière se manifeste par plusieurs types d’évolution Croissance des transactions financieres à partir des années 80 Diversification des instruments financiers, Découplage entre sphère économique réelle et financière (pour Le déterminant essentiel de la globalisation financière est le mouvement de libéralisation des marchés de capitaux. Elle repose sur une triple évolution caractérisée par les 3D Déréglementation (suppression des contrôles) Décloisonnement (suppression des frontières nationale entre les marchés) Désintermédiation (développement du financement direct)
C’est le déterminisme technologique qui contribue au développement du phénomène de globalisation financière C- Les effets et les risques de la globalisation financière Il y a des effets positifs qui sont attendus : L’objectif c’est une meilleure allocation des ressources financières, Favoriser le développement économique et commercial en participant aux échanges Protection contre les risques liés au développement des activités financieres comme le risque de change Effets négatifs de la GF : Il existe 2 catégories de risques sur les marchés financiers : risque de contrepartie ou de crédlt isque de marché lié à la variation des cours boursiers Ses risques sont renforcés par le comportement irrationnel des agents économiques notamment le mimétisme (keynésienne) c’est le comportement moutonnier, l’idée est de monter l’imperfection sur les marchés Autres types de comportement qui contribuent à augmenter le risque : phénomène d’aléa morale provient d’une situation de risque qui est évalué par ragent économique mais la situation par laquelle il se sait garanti contre ce risque, sa prise de risque sera plus forte. Ses risques et ses comportements sont à l’origine e l’instabilité des marchés financiers et de la multiplication des crises financières. l- Théorie du commerce internationale 13 financiers et de la multiplication des crises financières. ll- Théorie du commerce internationale et mesure des échanges internationaux A- L’Age d’or du libre-échange au 19e siècle Adam SMITH, théorie des avantages absolus, une nation a intérêt à participer aux échanges internationaux quand ils possèdent un avantage en terme de productivité. La limite essentielle de cette théorique est qu’elle exclut les nations qui n’ont pas d’avantages absolus. Il montre l’intérêt de l’échange à traves la DIT, le point de départ c’est son illustration à travers la manufacture d’épingle, il montre l’intérêt de diviser les taches qui est à Porigine de gain de productivité : production/K, L.
Ces gains de productivité sont à l’origine d’un surplus de production qu’il faut échanger, Adam Smith fonde donc sa théorie des avantages absolus RICARDO, théorie des avantages comparatifs et relatifs, c’est un prolongement d’Adam Smith, il se base sur une limite car il faut avoir un avantage absolu avant de participer à un échange, si l’on fonde le Libre-échange d’Adam Smith, on écarte onc certaines nations mais pour Ricardo, une nation n’a pas forcément un avantage absolu mais elle est la moins mauvaise dans un secteur. La spéclalisation doit se faire sur les activités les moins mauvaises. Comme Adam Smith, il ne faut pas limiter son analyse.
Ricardo s’est intéressé à la répartition des revenus et distingue : Salaire Profit Rente Dans ce contexte, si on a une croissance de la population, les producteurs sont dans l’obligation d’utiliser un plus grand nombre de terre. On met les terres les plus productives, plus on avance, moins elles sont productives. Face ? et les terres les plus productives, plus on avance, moins elles sont productives. Face à la croissance des bouches à nourrir, on a une croissance des salaires, une augmentation de la rente (somme payer au propriétaire foncier) donc moins de profit et moins investissements, donc moins de croissance et on aboutit ? un état stationnaire. Il faut donc développer les importations de céréales en développant le libre-échange. F.
LIST, théorie du protectionnisme éducateur qui est favorable au libre-échange mais il montre qu’il est parfois nécessaire de mettre en place des mesures protectionnismes notamment pour les ndustries naissantes ou les industries vieillissantes, l’idée est de les protéger de la concurrence B- L’approfondissement des théories classiques Le modèle HOS (HECKSHER, OHLIN, SAMUELSON) dans les modèles développés par SMITH et RICARDO, les différences de productivité résultent d’un développement technologique différent. Dans les années 30, HOS, montre dans leur modèle que les différences de productivités s’expliquent par les dotations factorielles en capital et travail. Cette analyse cherche à montrer qu’une nation a intérêt à se spécialiser dans les activités pour esquels elles disposent de la mellleure dotation factorielle.
Paradoxe de LEONTIET : d’abord une critique puis cette critique va devenir une confirmation de HOS Dans les années 50, LEONTIET analyse les statistiques du commerce américain et constate que les États-Unis importent majoritairement des produits à forte intensité capitalistique et exportent au contraire les produits majoritairement à faible intensité capitalistique. S’agissant d’un pays en apparence mi 3 produits majoritairement à faible intensité capitalistique. S’agissant d’un pays en apparence mieux doté en capital qu’en ravail, c’est donc une contradiction du modèle HOS. Pour autant, l’analyse de LEONTIET ne remet pas en cause le théorème ROS, il montre en effet que la notion de facteur doit être appréhendé dans une dimension également qualitative, on s’intéresse à la quantité de facteur travail ou capital.
LEONTIET montre que la productivité travail est à l’époque plus élevé aux États-Unis, il en résulte donc que le facteur dont les États-Unis disposent en plus grande quantité et le travail et non le capital C- Les nouvelles théories du Cl BRANDLER ET SPENCER montrent contrairement aux thèses lassiques, que la participation aux échanges internationaux vont permettre aux nations de se procurer des avantages absolus ou relatif grâce, notamment, à la réalisation d’une économie d’échelle. Cette analyse va justifier la spécialisation des nations. Le marché international ne fonctionne pas comme des marchés ordinaires. Il existe deux types de firmes : Les PME : elles réalisent es exportations directement ou indirectement depuis leurs marchés domestiques. Les grandes firmes : elles produisent et commercialisent ? l’échelle mondiale. Pour KRUGMAN, seules les grandes firmes sont les acteurs des archés internationaux.
En effet dans les petites structures, il s’agit d’un moyen pour développer leurs ventes internes. Compte tenu du coût d’investissement, il est difficile pour une entreprise de s’installer et de se maintenir sur des marché réellement mondiaux. Les marchés internationaux sont réellement des marchés oligopolistiques. Krugman PAGF s 3 réellement mondiaux. Les marchés internationaux sont réellement des marchés oligopolistiques. Krugman reprend les travaux de SPENSER sur le rôle de l’état dans le cadre des politlques industrielles. Elles doivent permettre e renforcer le développement des firmes à « internationales. L’état a un rôle a joué dans le développement des entreprise à l’internationale.
En raison des barrières à l’entrée forte sur le marché de l’aéronautique, une entreprise sans l’appui de l’état ou de plusieurs états ne peut accéder à l’entrée sur ce marché. Le soutien de Pétat est donc nécessaire, on parlera de politique commerciale stratégique. Ill- La comptabilisation des échanges A- Les règles méthodologiques des échanges Les différents agents . Les échanges sont comptabilisés dans un document comptable, a balance des paiements. La balance du paiement retrace les opérations économique et financière de la nation avec le reste du monde. Cette balance fait intewenir deux catégories d’agents, les résidents et les non-résidents et elle recense les opérations de nature différentes.
Les résidents : ils peuvent être des personnes physiques ou morales. personne physique : ce sont les personnes de nationalité française qui réside en France e personne de nationalité étrangère qui réside en France depuis au moins 2 ans. On y retrouve les personnes de nationalité française qui réside ? ‘étranger depuis moins de 2ans ainsi que les fonctionnaires en poste à l’étranger Personne morale : résidente dès l’instant où elles sont établies en France. On y retrouve également les ambassades, les missions diplomatiques ou encore les consulats. Les opérations : La tr 6 3 ambassades, les missions diplomatiques ou encore les consulats.
Les opérations La transaction courante : Les échanges de marchandises : les exportations sont comptabilisés en FAB (franco à bord pas le coût du transport). Les importations dont comptabilisés en CAF cout assurance et frais Échanges de service et de revenus de facteurs : transport, ssurances, es échanges de brevets/licences, les intérêts/ les dividendes soit payés, soit perçu Les transferts unilatéraux : les opérations qui ne donne pas lieu ? un échange de marchandises, transfert de revenu Les capitaux longs termes • Les IDE : investissement direct à l’étranger : ils s’inscrivent dans le développement des entreprise et consiste à engager du capital dans un pays étranger pour disposer d’une implantation locale.
Les investissements en portefeuille : placement financier en valeur mobilière de placement (VMP) On retrouve également les crédits commerciaux et les prêts ccordés ou obtenus à l’étranger pour une durée supérieur à 1 Capitaux court terme : On retrouve les flux de créances et les emprunts à court terme B- Les balances partielles La balance commerciale : que les opérations d’importations et exportation. La balance des invisibles : tous les échanges de services, les transferts unilatéraux, le solde de la balance La balance des transactions courante est la somme de la balance commerciale et des balances des invisibles. La somme de la balance des capitaux longs termes et la somme des capitaux courts termes donne la balance des capitaux La somme de la balance des transactions courantes et la balance des capitaux donne la balance des paiements, elle d 7 3 transactions courantes et la balance des capitaux donne la balance des paiements, elle définit la position monétaire extérieure.
IV- L’environnement institutionnel du commerce international A- L’environnement économique Le GATT et l’OMC • Le GATT a été créé en 1947 avec pour objectif la mise ne place du libre-échange, en organisant les négociations multilatérales entre les états. Les cycles de négociation ont permis de réduire fortement les droits de douane (-40%). Les négociations se sont ?largies à de nouveaux domaines, ragriculture, la propriété industrielle et aussi les services. Le GATT a également permis de rédulre de nombreux obstacles non tarifaires. Les normes : sécurité, tarifaire. L’exclusion des marchés publics : dans la gestion des affaires publiques, on peut exclure l’appel d’offre des sociétés étrangères La licence d’exploitation : autorisation préalable qui est nécessaire pour introduire un produit sur un marché.
Subvention à l’exportation : aide financière pour favoriser les exportateurs Quota et contingentement : limites quantitatives d’importation Dumping : un produit est considéré comme falsant l’objet d’un dumping lorsque son prix à l’exportation est inférieur au prix proposé sur le marché domestique OMC : en 1995, création de l’OMC qui est une institution et qui va prolonger le développement du libre-échange dans le cadre de cycle des négociations. L’OMC s’est dotée d’un pouvoir judiciaire qui n’existait pas dans le programme du GATr. Il s’agit d’ORD organise de règlements des différends qui s’estime lésés peuvent porter plaintes. On assiste au développement des accords commerciaux régionaux (ACR). Ils s 3