Reprenant le thème du Dom Juan de Tirso de Molina dans El Burlador de Sevilla y 0 e théâtre est l’histoi d’ Swipe View next qui, tout au long de mécontentement div flammes de l’enfer. D 25), cette pièce ibertin à l’excès Iff nts signes du appe dans les seconde scene du premier axe, Dom Juan, fidèle à lui-même, argumente en faveur de l’inconstance et contre les remontrances faites par son valet, Sganarelle. – Un éloge paradoxal de l’infidélité Dom Juan dans ce passage se livre à un éloge paradoxal, celui de l’inconstance et de l’infidélité, ce qui dans la seconde scène de la piece permet de cerner Hamoralité du personnage A- Une conception de l’amour surprenante Fidélité = mort (thème propre au baroque) fin de la liberté avec champ lexical de Femprisonnement moral, principe commun remis en cause, fidélité* « faux-honneur, bourgeois= »rid to Wew next page bourgeois= »ridicules Tant qu’on a du plaisir, on est vivant.
Deux phrases de rhétorique= marquent son opposition et sa désapprobation, ligne 1 à 3 Trois propositions complétives au verbe de volonté, qui ironisent l’opinion de Sganarelle sur la fidélité, et qui permettent d’exposer son point de vue sur le mariage et la fidélité, en contrecarrant la thèse de Sganarelle par sa reprise dans la question de rhétorique
Généralité du propos grâce au pronom « on Y, D-J généralise son expérience à tout le genre masculin=raisonnement inductif Champ lexical de la vision important « yeux »=regard est instrument de traque du séducteur Femme perçue comme matérielle « au premier objet »=périphrase qui suggère l’absence d’attachement affectif dans la relation amoureuse Champ lexical de la mort lié à la constance « on renonce au monde Y, « être mort dès sa jeunesse « -antithèse, « et nous nous endormons dans la tranquillité d’un tel amour » ligne 26, « s’ensevelir pour toujours dans une passion » euphémismes pour xprimer ce sentiment de petite mort liée à la fidélité Thèse sur l’amour du séducteur : ligne 17 « tout le plaisir de l’amour est dans le changement maxime gnomique, présent de vérité générale, reprise ligne 24-25 « Mais lorsqu’on en est maître une fois, il n’y a plus rien à dire ni à souhaiter h.
Opposition à la conception classique et à l’idéal de ramour unique du Moyen-Age B- Impossibilité de résister à l’excitation de Pinconnu, au désir du désir D-J raille le sacrement du mariage, ligne 3 à 6=ironie de l’antiphrase 0 l’antiphrase « la belle chose de vouloir se piquer d’un faux onneur d’être fidèle »=adjectif « faux » qui souligne l’ironie Personnage esthète qui jouit de toutes les situations de séduction, « la beauté me ravit partout auxquelles il est dans l’impossibilité de résister, « et je cède à cette douce violence dont elle nous entraîne emploi de la conjonction additive et consécutive « et » qui induit le lien de cause à conséquence entre le fait d’être séduit et le désir de séduire à son tour + oxymore « douce violence » pour évoquer à la fois le charme de la séduction et les émotions vives qu’elle suscite, DJ est dans la echerche du Beau, au sens noble de la conquête, tel le chasseur qui recherche la proie d’exception Réciprocité de la séduction=séduit par une femme, il lui rend honneur en la séduisant à son tour « toutes les belles ont le droit de nous charmer « les justes prétentions qu’elles ont toutes sur nos cœurs », « je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne « rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige « je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d’aimable »=honneur que rend le séducteur à la femme, hommage qu’il lui rend, éloge personnel et singulier u’il offre à l’amour et la femme + emploi d’adjectifs et pronoms indéfinis pour signifier à la fois l’ensemble des femmes et Pintérêt qu’il se doit de porter à chacune Femmes sont responsables de son désir=à la fois coupables et victimes, justification à chacune victimes, justification du séducteur nsatiabilité du séducteur « dès qu’un beau visage me le demande, si j’en avais dix mille, je les donnerais tous « Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute la terre », ligne 32-33=1a ponctuation qui juxtapose les propositions entraîne l’explication + forme négative e la phrase=aucune limite à la séduction, aucune valeur morale qui y fait obstacle + hyperbole « à aimer toute la terre » C- La beauté est, pour Dom Juan le moteur de toutes ses convoitises Champ lexical de la beauté tout au long de l’éloge est récurrent « jeune beauté », ligne 19, « présenter à notre cœur les charmes attrayants d’une conquête à faire D, « belle personne », ligne 29, « toutes les autres beautés » , ligne 5, « toutes les belles ligne 7, « la beauté » ligne 9, « une belle »ligne 11, « le mérite de toutes » ligne 13, « tout ce que je vois d’aimable » ligne 14, « un beau isage » ligne 15 Fatalité de la beauté et soumission à l’attraction féminine=champ lexical de l’envoûtement et de l’ensorcellement, associé l’urgence de satisfaire son désir « dès qu’une beauté me ravit » Déshumanisation de la femme, perçue comme un objet de conquête pour le séducteur. Parallèle entre les conquêtes d’Alexandre et les conquêtes amoureuses de DJ : la femme est chaque fois un nouveau territoire à séduire Lignes 18 à 24, longue phrase faite de propositions juxtaposées qui énoncent toutes les étapes stratégi 4 0 qui énoncent toutes les étapes stratégiques à la conquête « on oûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d’une jeune beauté… »=plus le territoire féminin résiste, plus le séducteur en éprouve du plaisir, « combattre « rendre les armes », « vaincre « conquête champ lexical de la guerre. La conquête est une activité noble. séducteur est un guerrier, la femme, une proie éphémère=le beau de la passion ne réside que dans la conquête « les inclinaisons naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables « mais lorsqu’on en est maître une fois, il n’y a plus rien à dire ni à souhaiter ; tout le beau de la passion est fini » Besoin de puissance, de domination de reconnaissance : la séduction est une source de plaisir « douceur extrême « goûte D, « douce violence » Absence de sentiments et d’affects « j’ai beau être engagé de morale « ramour que j’ai pour une belle n’engage point mon âme à faire injustice aux autres » Il- Un portrait de libertin emblématique et grand orateur A- Autoportrait d’un séducteur conquérant – « On goûte une douceur extrême à réduire [… nous avons envie de la faire venir » : « une douceur extrême à réduire « à voir de jour en jour les petits progrès qu’on y fait à combattre par es transports, par des larmes et des soupirs, l’innocente pudeur d’une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu’elle nous propose, vaincre les scrupules dont elle se fai scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir » Dans ce portrait que DJ nous fait de sa perception de la séduction, il semblerait qu’il considère la femme comme un animal à dresser. -Justifications liées au champ lexical de la justice : séduire, c’est rendre justice aux femmes et à leur beauté, être fidèle c’est se ontrer injuste -D’autre part, nfidélité répond à une loi naturelle liée au désir.
Outre les termes négatifs désignant la fidélit Partir de la thèse réfutée vers la thèse défendue. Outre les termes négatifs désignant la fidélité comme une mort (la jouissance est une petite mort l), la question rhétorique assoit sa force argumentative par le sentiment d’indignation pour mieux amener la thèse défendue : elle prend l’apparence d’une réponse un faux dialogue « non non » : c’est donc une opposition aux dogmes qui est affirmée ici en lien avec l’éloge paradoxal (donner l’étymologie) -Changement de pronom pour persuader l’auditeur et le rallier à sa cause et donc la complicité joue ici ds cette arg indirecte . -adresse à « tu » , Sganarelle mais représentant(bouffon ! du peuple et de règles sociales , pétri de bon sens – « je » : prise en charge du discours par le per sg : affirmation de la thèse : « je » face à « toutes » mais aussi à tous on » inclusif et « nous » : moyen de mettre les auditeurs de son ôté : il parle de lui et de ce statut social « d’élite » à part, au sein même de l’aristocratie : « esprits forts » et « libres penseurs » je » : assoit sa thèse et porte l’assaut final par la comparaison avec « Alexandre » : c’est un moyen de se mettre à son niveau : fils de roi, conquérant jusqu’à l’ASe, possesseurs de territoires comme aucun avant lui (IV eme s avt JC) dans sa trentième année. Manifeste général et impersonnel : le présent d’un discours théâtral est traditionnellement au présent d’énonciation ; ce texte est ici construit sur des affirmations au présent de vérité générale ui sont une revendication d’un mode de vie ; c’est un B0 affirmations au présent de vérité générale qui sont une revendication d’un mode de vie ; c’est une mécanique , un moyen de fonctionner lié à la nature qui s’impose et s’oppose ; des formules hyperboliques et/ou anaphoriques viennent conforter cette Idée de suprématie « il n’est rien » ; « il n’y a plus » « il y eût C- Un orateur brillant -Elocution est la marque du lettré aristocrate, une manière d’écraser le peuple représenté par Sganarelle -Emploi d’un vocabulaire de cour, mondain, prétentieux « objet de désir « se piquer »=raffinement un manipulateur qui joue sur les apparences, jeu de miroir : champ lexical de la vue à relever, argument trompeur de la justice dont la valeur est détournée – Présence d’un présent de vérité général – Séduction : vocabulaire galant dans « les tributs où la nature nous oblige -Hypocrite qui use de stratégie trompeuse par Part de la flatterie liée à son art du discours « cent hommages il démontre « transports » et « larmes et soupirs »=art du comédien – Fait preuve de cruauté en corrompant des proies faciles et se délecte de leur tourment – Utilisation de « nous « notre » etc. ans « nous nous endormons », « nous avons envie de la faire venir à il intègre donc d’autres personnes dans son argumentaire. – Présence de phrases et expressions rhétoriques : « douce violence » à alléger l’argumentaire. – Phrase Interrogative en début de texte pour reprendre et contrer la thèse de Sganarelle.