Lecture Analytique « Que son or se crêpe lentement »,Ronsard

Ce poème est un so deux tercets. Dans I féminines sont altern onventionnelles son est composé de quat s et eu deux quatrains et de asculines et rcets, les rimes CD EDE). Le poème Ce sonnet s’apparente au blason car Ronsard décrit minutieusement la chevelure de la jeune femme. Les cheveux sont un élément essentiel de la séduction féminine. Le poème commence par  » Soit que » (v. 1) ,mot subordonnant exprimant l’alternative que l’on retrouve au vers 2 mais encore au vers 1 du second quatrain avec  » soit qu’un nœud »: il y a donc ici un parallélisme.

Pour le poète amoureux, la jeune femme est magnifique quelque soit la coiffure portée: dénouée  » vague en eux glissantes ondes » (v. 2) ou attachée avec « un nœud » et au dernier tercet même sous « un bonnet ». Il compare ses cheveux d de l’or par la métaphore « son or’ (v. l), Insistant sur la couleur dorée de ses merveilleux cheveux blonds Le verbe crêper (v. 1) n’a pas la sign’fication actuelle ; ce n’est pas l’action de donner du volume aux cheveux mais il souligne plutôt le mouvement ondulé de ses cheveux qui rappelle celui des vagues.

Dans le deuxième vers il formule une deuxième hypothèse avec « ou soit » et utilise la métaphore « vague en deux glissantes ondes… ar le sein vagabondes » pour montrer que ses cheveux se baladent lentement sur ses seins comme une vague sur la mer. Les allitérations et les assonances en constituent l’accompagnement sonore. Ronsard fait référence ici au tableau de la Naissance de Venus de Botticelli, Venus flottant sur son coquillage avec ses longs cheveux blonds ondulés qui sont balayés par le souffle du dieu Zéphyr, dieu du vent. Le poète a recours au champ lexical de l’eau avec « vague », « glissantes « nagent » (v. ) et celui de la badinerie avec l’adjectif « vagabondes » et l’adverbe folâtrement » (v. 4) qui soulignent le caractère irrésistible de cette merveilleuse chevelure et l’impression sensuelle qui s’en dégage. Le deuxième quatrain introduit une nouvelle coiffure de la jeune femme avec « ou » (v. 5). Pour lui, qu’elle ait les cheveux détachés ou attachés, elle sera toujours merveilleuse. Il commence par décrire le lien qui noue les cheveux de la jeune femme: ce n’est pas un nœud ordinaire mais un nœud précieux qui est à l’image de ses cheveux.

Il souligne l’abondance des pi 2 ordinaire mais un nœud précieux qui est à l’image de ses heveux. Il souligne l’abondance des pierres précieuses et semi-précieuses » rubis » et « perles rondes » (v. 6) qui ornent « richement » (v. 5) le noeud de sa chevelure par la répétition « maints » et « maintes » au vers 6 . Le noeud « serre les flots de ses deux tresses blondes »: le mot caractérise la chevelure abondante de la jeune femme par référence aux flots des vagues de la mer maîtrisés ici par « ses deux tresses blondes  » (v. 7). Le quatrain se termine par l’aveu de l’homme amoureux « mon cœur se plaît en son contentement » (v. ). Ily a ici une expression es sentiments personnels de l’auteur; avec « mon coeur » et « plaît » , on est donc dans un registre lyrique. Quelque soit la coiffure , son coeur est content, amoureux . II tombe sous le charme d’autant de beauté. e premier tercet est une question rhétorique. Ronsard fait ici allusion aux Dieux. Il veut nous faire partager sa fascination envers les merveilleux cheveux de la jeune femme. Un petit détail, « ses cheveux troussés dessus l’oreille » (v. 10), lui fait penser à la déesse Vénus de Botticelli. Et pour cause Vénus est la déesse de l’amour et de la beauté.

Ce n’est pas juste un « plaisir » (v. 9) selon lui, il se reprend avec « ançois » (v. 9) et il ajoute que c’est une « merveille » (v. 9). Cette femme « imite » (V. 1 1) la déesse Vénus à la perfection. Cest ainsi que Ronsard nous montre son humanisme car il donne à la femme un pouvoir de séduction égal à celui des Dieux. Enfin 3 montre son humanisme car il donne à la femme un pouvoir de séduction égal à celui des Dieux. Enfin ,dans le dernier tercet, il y a à nouveau une question rhétorique qui met en doute le sexe de la jeune femme: est- elle fille ou garçon lorsqu’elle porte un bonnet?

Ronsard crée un néologisme avec le verbe « adoniser », il évoque le charme nouveau de la jeune femme (Cassandre) avec son bonnet. Celui-ci lui fait penser à Adonis, humain dans la mythologie grecque qui est doté dune grande beauté. Adonis est aussi l’amant d’Aphrodite qui est assimilée à la Venus. Il nous fait donc comprendre que pour lui, qu’elle soit homme ou femme sa beauté reste égale à ses yeux « tant sa beauté en tous deux se déguise » (v. 14). ly a ici une allégorie avec « sa beauté » et  » se déguise » (v. 14), une beauté ne se déguise pas c’est une personne.

Le poète crée ici un effet de surprise. Il montre que le bonnet cache la chevelure et donc fait disparaitre une marque de la féminité. On peut donc en conclure que par la forme du blason Ronsard exprime ici magnifiquement sa fascination pour la sublime chevelure de la jeune femme et par là son amour. Il la compare à Venus, la plaçant ainsi au même niveau que les Dieux. Ses cheveux sont précieux et comme toutes les pierres précieuses, d’une rare beauté. Son évocation de la chevelure de sa bien aimée n’est pas une simple description, c’est une célébration de sa beauté.