Cathedrale et musées de Strasbourg

Musees De Strasbourg Moio Thomas LI Design TD7 Enseignante Catherine Jordy Travail demandé Cathédrale • Portails Sud, centre • Chaire de Geiler • Pilier des Anges Sni* to View – Étudier la chronologie – Connaître le bâtiment (pourquoi une seule tour ? ), ramener de la documentation visuelle pour la tour de la croisée de Klotz, savoir parler de l’horloge astronomique… ) – Distinguer les styles (roman, gothique, gothique flamboyant, néogothique… ) – Présenter une iconographie (Vierges fol es, Synagogue, Saint- Laurent, Jugement dernier, etc. ). – Croquis qui permette de reconnaître les lieux, l’œuvre en contexte, etc

Musée des Beaux arts Moyen Age Renaissance Maniérisme, Baroque Travail demandé : préparation d’une documentation travaux Style dominant Dimensions Catholique romain Archidiocèse de Strasbourg 1176 1439 Gothique Longueur : 111 m Largeur : 51,5 m Hauteur : 142,11 m Hauteur du sol à la plate-forme : 66 m (330 marches) Hauteur du sol au sommet du clocher : 100 m (500 marches) Hauteur du sol au sommet de la flèche : 132 m (646 Hauteur du sol au sommet de la pointe : 142,11 m Hauteur du clocher : 34 m (170 marches) Hauteur de la flèche : 32 m (146 marches) Hauteur de la pointe : 10 m Hauteur maximale de la nef : 31 m

Longueur de la nef : 62,50 m Largeur de la nef : 16,60 m Largeur nef + bas-côtés : 44,50 m Hauteur des bas-côtés : 15 m Largeur des bas-côtés : 9,70 m Hauteur du narthex : 38 m Portail SUD Le portail Sud présente le thème classique des Vierges Sages – elles tiennent une lampe e la Loi ouvertes, à côté PAGF principaux travaux des champs — notamment le passage au fouloir. portail CENTR A L Pour les chrétiens, Jésus vient réellement partager la vie des hommes, leurs souffrances, leur mort, et il les conduit par-delà la mort.

Le portail central introduit au centre de la foi chrétienne : Jésus st mort et ressuscité. Ceux qui s’attachent à lui et le suivent parviendront à la Vie, avec lui. De part et d’autre du grand portail, vous voyez les statues des hommes qui ont annoncé la venue du Christ : les prophètes. Au-dessus, les sculptures du tympan représentent les derniers jours de la vie terrestre de Jésus, d’une part tels que nous les ont rapportés les évangélistes, mais aussi, d’autre part, selon ce que de pieuses légendes du Moyen-Âge ont ajouté à ces récits.

L’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, acclamé par la foule portant des rameaux; le dernier repas avec les pôtres; l’arrestation et l’humiliation devant ses juges. Le chemn vers le supplice et la mort sur la croix ; le suicide de Judas ; la mise au tombeau, la résurrection, victoire sur la mort; le retour vers les siens qui le reçoivent avec joie ; sa disparition à leurs yeux (Ascension). A partir de l’Ascension et de la Pentecôte, le Christ est présent d’une nouvelle manière parmi les hommes, en particulier par son Esprit.

A l’époque de la construction des cathédrales, la VIERGE Marie est considérée comme la figure par excellence de «l’Église» : c’est pourquol elle est représentée plusieurs fois sur la façade. Les sculptures des portails font comprendre à ceux qui entrent dans la cathédrale que Jésus est venu sculptures des portails font comprendre à ceux qui entrent dans la cathédrale que Jésus est venu parmi les hommes, qu’il demeure mystérieusement présent parmi eux et qu’il les appelle à condulre leur vie selon sa Parole, jusqu’au jour où il reviendra dans la gloire. ortail NOR D Le portail Saint-Laurent, de style gothique tardif, œuvre de l’architecte Jacques de Landshut en 1495, est orné d’un groupe de statues du martyre du saint, mort sur un gril et de différentes statues représentant l’Adoration es mages remontées de part et d’autre du portail. Ce portail est plus récent que la construction principale, datant de l’époque française. Il a été restauré au xixe siècle par le sculpteur statuaire Jean Vallastre qui est à l’origine du groupe statuaire figurant le martyre de Saint Laurent.

Pilier des anges Le pilier des Anges, construit vers 1230, est le pilier central de la salle et porte douze sculptures de toute beauté : la première rangée représente les quatre évangélistes, surmontés d’anges jouant de la trompe. Le groupe supérieur comprend le Christ, assis, entouré d’anges ortant les instruments de la Passion. Il représente la monté aux cieux de Jesus Christ. Chaire de Geiler La chaire est un exemple de gothique flamboyant poussé à l’extrême.

Une cinquantaine de statues la décorent, abordant de nombreux thèmes tels que les évangélistes, un cortège de huit figures d’apôtres, la Crucifixion de Jésus-Christ entouré de sa mère Marie et de l’apôtre nt et les Jean ou encore sainte Ba saint Laurent et les anges portant les instruments de la Passion. La petite sculpture d’un chien est à remarquer sur la rampe des escaliers, qui rappellerait selon une égende, l’habitude du prêcheur Jean Geiler de Kaysersberg de venir accompagné de son chien.

La réalité est que la sculpture du « petit chien de Geiler » est un clin d’œil au prédicateur dominicain (domini canis = le chien du Seigneur) venu de Bâle puis de Wurzbourg, Jean Geiler de Kaysersberg, institué prédicateur de la cathédrale de Strasbourg en 1478 et qui se distingua par une truculence quasi- rabelaisienne. Le petit chien triste est également l’emblème de Saint Alexis car il était le seul à avoir reconnu son maître. Cette chaire a été réalisée entre 1485 et 1487 pour

Jean Geiler de Kaysersberg par le sculpteur et maitre d’œuvre Hans Hammer et porte la date de 1485. Il signe son œuvre par un « H » qui se retrouve sur la rampe et sur la clef sous la corbeille. Des statuettes du xviiie siècle remplacent certaines qul ont été subtilisées. Le grand doyen de la cathédrale exigea à la même époque, la destruction de la frise jugée indécente qui courait à la base de la rampe. La chaire était recouverte jusqu’au début du xxe siècle par un grand rabat-voix qui fut dépos. La Chaire est en Gothique Flamboyant.

Chronologle Autour de l’an mille, Strasbourg est déjà une ville importante en Alsace. L’évêque est un puissant personnage, participant à la vie politique de l’Empire. La cathédrale ancienne est détruite en 1002, lors d’une guerre uio ose les partisans du nouvel empereur Henri (dont l’év PAGF s OF lors d’une guerre qui oppose les partisans du nouvel empereur Henri (dont l’évêque de Strasbourg) et son compétiteur le duc de Souabe. La nouvelle cathédrale, érigée à partir de 1015, est victime de plusieurs incendies, qui entraînent finalement sa complète reconstruction.

En 1015 L’évêque de Strasbourg Wernher de Habsbourg et l’empereur Henri Il posent ensemble la première pierre ‘une nouvelle cathédrale sur les ruines de Pédifice carolingien XIIe siècle Après l’incendie de 1 176, on décide de reconstruire la cathédrale sur les fondations de l’évêque Wernher. La crypte, le chœur, le croisillon nord, le premier niveau du croisillon sud, la double arcade de l’entrée de la chapelle Saint-André ainsi que la chapelle du même nom sont construits dans le style roman.

Les vitraux du transept nord et sud ainsi que ceux du bas-côté nord sont de la même époque. XIIIe siècle Malgré la guerre qui oppose l’évêque et les bourgeois de la ville et qui se termine en 1262 par la victoire des Strasbourgeois, le chantier de construction de la cathédrale connait un total renouveau avec l’arrivée soudaine du style gothique né en Ile-de-France. vers 1225 Un nouveau maître d’œuvre élève le Pilier des Anges dans le style gothique d’Ile-de-France. OF construction du massif occidental ou façade.

XVIe siècle 1318 Mort de maître Erv„’in, qui a conçu les trois portails et la rosace. 1340 Achèvement des deux tours du massif occidental. 1343 Mise en place des portes de bronze (disparues à la Révolution). 1349 Consécration de la chapelle Sainte-Catherine. vers 1345 Réallsation des verrières du bas-côté sud. ers 1390 Achèvement du beffroi entre les deux tours. XVe siècle Le XVe siècle voit Pessor de l’imprimerie, grâce aux travaux que Gutenberg accompli lors de son séjour ? Strasbourg, de 1434 à 1445.

Au cours de ce siècle l’Alsace connaît plusieurs occupations ou tentatives d’annexion (Armagnacs 1444, Bourguignons 1470). vers 1453 de Strasbourg attire au fil des siècles des récits légendaires : le lac souterrain dans les fondatlons où flottent des barques, le puits où les enfants attendent de naître . yeux crevés de l’horloger pour l’empêcher de créer une merveille semblable à celle de Strasbourg et a vengeance qui le poussera, sous prétexte d’un ultime ajustement, à détruire la plus grande partie de son œuvre.

Rassurons les enfants • Dasypodus n’a jamais souffert de violence et son horloge s’arrêta par l’usure du temps. « Souhaitons que l’horloge actuelle ne souffre et les jamais de la violence ou de la bêtise des hommes, car ses rouages taillés dans une stupéfiante précision ne donnent à l’heure actuelle aucun signe de fatigue. » L’histoire de l’Horloge L’horloge est logée dans le buffet de style Renaissance du 16ème siècle. Mais son mécanisme a été entièrement créé par un génial ngénieur strasbourgeois : Jean-Baptiste Schwilgué.

Autodidacte, il acquit toutes les connaissances indispensables et le savoir-faire pour les mettre en pratique : calculs, astronomie mais aussi réalisation de machines pour confectionner les rouages d’horlogerie. C’est l’œuvre d’une vie entière. A 61 ans, on lui confia la r E OF ‘horloge, mais il était prêt de Fabrique de la Cathédrale, présidé par l’archevêque de Strasbourg, qui a constitué un comité scientifique de surveillance, et qui rémunère un horloger pour la tenir en état et la remonter une fois par semaine, tous les lundis.

La tour de Klotz Après 20 ans de tergiversations, Gustave Klotz remplace donc la toiture détruite par le bombardement de 1870 et érige une simple tour octogonale dont la sobriété néo- romane s’intègre parfaitement dans l’ensemble. Cette tour couvre la croisée romane du transept et se situe au dessus du chœur de la cathédrale. Nouvelle catastrophe, les bombardements américains de 1944 la détruisent.

Après 45 nouvelles années d’hésitations, on finit par reconstruire cette tour qui reste la marque d’un des grands architectes de la Cathédrale de Strasbourg et s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs. La Synagogue portail du transept sud vers 1230 un atelier extraordinairement novateur conçoit, entre 1225 et 1235, les parties supérieures du croisillon sud et le Pilier des Anges, puis les tympans des deux portails sud et le couple de l’Eglise et de la Synagogue placé de part et d’autre de ces portails.

Ces deux figures de femmes, allégories des religions chrétienne et judaïque, comptent parmi les plus célèbres chefs-d’œuvre de l’art occidental du Moyen Age. La Synagogue vaincue et [‘Eglise triomphante appartiennent à une symbolique traditionnelle dont les représentations se multiplient ? partir du milieu du XIIIe siècle. A gauche, l’Église victorieuse et couronnée, tenant dans ses mains le calice et la bannière qu PAGF g OF victorieuse et couronnée, tenant dans ses mains le calice et la bannière que surmonte la croix, considère avec assurance la Synagogue.

Celle-ci, qui tient une lance brisée, détourne sa tête aux yeux bandés, expression de son refus de reconnaître dans le Christ le Messie attendu. Elle parait laisser tomber les tables de la Loi, symbole de l’Ancien Testament dépassé. Ces sculptures encadraient à l’origine une figure du roi Salomon placé entre les deux portails, assis sur un rône et tenant une épée, figure aujourd’hui disparue. Ces figures élancées sont empreintes d’une très grande humanité. Toutes deux caractérlsent la brève période de raffinement qui marque la fin du règne des Hohenstaufen.

La finesse des drapés fluides, qui laissent percevoir la densité des corps, ainsi que les poses majestueuses, renvoient également à la statuaire de l’Antiquité, qui bénéficie au début du XIIIe siècle d’un regain d’intérêt désigné sous le nom de «Renaissance antique». La proximité stylistique de ces sculptures avec la statuaire de la athédrale de Chartres a été soulignée, mais des rapprochements ont également été établls avec la statuaire bourguignonne et celle de la cathédrale de Sens.

Selon certains spécialistes, les sculpteurs partis de Sens auraient GAGNÉ Chartres, puis la Bourgogne avant de rejoindre Strasbourg, alors que d’autres concluent plutôt à la simultanéité de ces chantiers. On a également souligné l’expressivité dramatique de ces deux figures, qui relèverait à la fois des grands courants français et germaniques. Ces statues ont été déposées au musée au début du siècle p