le jardinier et son seigneur plan d taill e

« Le Jardinier et son Seigneur » lecture analytique – plan détaillée Introduction A) – fable = apologue, relevant de l’argumentation indirecte et permettant d’aborder la question de l’homme sous l’angle des rapports sociaux tels qu’ils sont établis sous l’Ancien Régime. – fable extraite du livre IV, dédiée à Mlle de Sévigné, fille de la célèbre Marquise, écrivaine ayant soutenu La Fontaine dans son entreprise littéraire. Fable inventée par l’auteur qui aurait pu s’inspirer, mais d’assez loin, l’humaniste et érudit allemand,

Joachim Camerarius (1500-1574) et de son recueil « De mal en pis « Narrationes Aeso B) fable construite se récit de 57 vers, ado sur une anecdote (un un lièvre, demande a or7 Snipe to View ‘un apologue : rrative et reposant est saccagé par qui finit par piller son jardin), et une morale de 4 vers (v. 5B 61). remarque sur l’énonciation du récit : s’y mêlent la narration à des dialogues, une aparté (du jardinier), mais aussi les commentaires de l’auteur.

C) problématique : En quoi cette fable nous pousse-t-elle ? réfléchir, de façon originale, sur ce qu’il en est des rapports ociaux sous l’Ancien Régime ? Plan : A) un récit qui pousse à la réflexion en illustrant une morale. B) L’orlginalité de La Fontaine (z un récit plaisant). Développement A) un récit qui illustre une morale : de la morale au récit a) cor correspondance entre les groupes sociaux évoqués dans la morale et les personnages du récit Remarque : il faut noter qu’il y a une transposition *adresse aux « petits princes » – le jardinier, v. « demi- bourgeois, demi-manant » (classe sociale spécifique qui vit en ville et à la campagne ; mais qui est passe de sortir de sa classe e « manant seul paysan, en ayant acquis une propriété = « il possédait »,V. 3, «un jardin et le clos attenant v. 4 * à « rois » correspond « le seigneur du bourg » v. IO commentaire : au singulier pour désigner les personnages de la fable correspond en fait un pluriel ; ce sont des singuliers collectifs b) rapport de dépendance entre les deux classes sociales * le seigneur est désigné par son titre v. 0, 15, 33 et 51 ; cf. organisation de la société de type féodal (Dans le système tel que présenté par les élites médiévales, pour l’essentiel cléricales, le hevalier assurait la protection aux paysans, qui en échange lu fournissaient subsistance et moyens de s’équiper. ) *dépendance du paysan : cf. le titre de la fable où emploi significatif du possessif « son » (il s’agit du seigneur dont dépend le jardinier) + cf. vocab. v. 0 le jardinier se plaint au seigneur, demande assistance (droit féodal : La protection du seigneur revêtait plusieurs formes parmi lesquelles la chasse : autant qu’un entraînement à la guerre, la chasse avait une utilité pour la communauté paysanne, qui se voyait ainsi ébarrassée des animaux sauvages destructeurs des cultures (cerfs,dams, chevreuils, sangl ers) ou menaça PAG » rif 7 des animaux sauvages destructeurs des cultures (cerfs,dams, chevreuils, sangliers) ou menaçants pour le bétail (loups, renards, ours). utre, contrairement au seigneur, qui est désigné par le terme de « monsieur v. 33, lui-même se voit qualifié de l’expression populaire « bon homme », v. 17 c) dans la morale « petits princes » s’oppose à « rois » : un rapport de force qui apparaît dans le récit * supériorité du seigneur perceptible dans le jeu de pronoms (emploi du « je » dans le discours rapporté v. 17, pronom jamais employé par le jardinier, placé en position inférieure ; emploi aussi du « nous », v. 0 et 22, qui englobe le seigneur et sa famille, v. 35, mais aussi le jardinier, sa fille et le personnel de cuisine désigné par « on v. 31 ; l’emploi du « vous » qui n’est pas seulement forme de politesse, au regard du peu de respect qu’a le seigneur vis à vis de la fille du jardinier qui, elle, est respectueuse v. 28-29 -le discours performatif : je vous déferai » v. 17 – parole suivie ‘actes effectifs -l’emploi de l’impératif déjeunons » v. 20), le vocabulaire de l’ordre »il commande » v. 7 + formule consacrée v. 51 « par ordre du seigneur d) A la mise en garde énoncée dans la morale correspond, dans le récit, la dénonciation de l’abus de pouvoir exercé par le seigneur *repérage de la mise en garde et des injonctions dans la morale (l’impératif « videz vos débats la formule d’obligation « il ne les faut jamais engager dans vos guerres »). *dénonciation du sans gêne du seigneur : emploi du pronom « vous »qui n’est pas PAGF3C,F7