Dans quelle mesure la socialisation familiale influence-t-elle la réussite scolaire et professionnelle ? Rappel l’introduction doit – amorcer le sujet, exemple : A la fin du XIXe siècle, grâce à Jules Ferry, l’école devient obligatoire et publique, donc accessible à tous.
Le but était double : former la population pour qu’elle sache écrire et lire, ce qui était nécessaire au développement économque et politique, et réduire les différences entre les classes sociales en permettant « l’égalité des chances Mais malgré ce départ où tous sont considérés comme égaux, les ifférences persisten 19 % des fils d’ouvrie cadres l’obtenaient socialisation familiale – définir les termes d or 13 ava ume -39 ans en France, e 72 % des fils de ntre-t-il pas que la laire ? n : En effet, le processus d’acquisition des manières de penser, de s’exprimer et d’agir propre à chaque groupe soclal, joue sur la manière de travailler de l’enfant . Cependant de nos jours, la mobilité sociale se développe de plus en plus et permet un meilleur niveau de vie des futures générations , quels en sont les facteurs ? La socialisation familiale influence la réussite scolaire : Introduction de la partie rappelant ce qu’est la socialisation : Bien que vivant dans une même société, les familles n’apprennent pas les mêmes choses lors de la socialisation.
En effet, en vivant chacun dans nos classes sociales, nous apprenons chacun l’importance des normes, c’est-à-dire des règles de comportement sanctionnees Io lorsque l’individu ne les suit pas mais surtout nous apprenons des valeurs différentes. Ce sont nos Idéaux. nos références intériorisées qui guident notre comportement. P. Bourdieu montre que la famllle apporte un captal culturel, économique et ocial qui influence l’enfant. ) le capital culturel : a) Des connaissances : le père, cadre, pourra aider son fils en mathématiques, en sciences… un père garagiste pourra apprendre à son fils la mécanique pour préparer son BEP. b) Mais surtout des valeurs les valeurs ouvrières ne favorisent pas la réussite scolaire de leurs enfants : – document 6 de A. M. Coutrot : les enfants d’ouvriers passent plus de temps à regarder la télévision qu’à pratiquer une activité sportive ou culturelle qui serait un « plus » pour la scolarité, comme le font les enfants de cadres. e travail manuel et la débrouillardise sont valorisées (réparer son vélo et non lire) Ce qui s’oppose aux enfants de cadres au contraire les enfants de cadres intègrent les valeurs scolaires : – les loisirs sont le moyen de compléter leur culture, d’apprendre l’effort intellectuel et physique, de développer la compétition, bref , d’avoir des comportements qui leur permettront une meilleure réussite scolaire. es capacités à travailler intellectuellement sont favorisées par la visite de musées, la pratique d’art comme la musique, le dessin. l’enfant sera plus attentif en classe. Par conséquent, accepter les valeurs scolaires est, pour les enfants de catégories populaires une opposition aux valeurs familiales. ) les liens familiaux sont plus dlfficiles à conserver pour l’enfant de catégorie populaire qui réussit scolairement si l’enfant travaille bien et qu’il provient d’un milieu ouvr 13 populaire qui réussit scolairement si l’enfant travaille bien et qu’il provient d’un milieu ouvrier, il sera non seulement moins encouragé mais deviendra alors différent du reste de la famllle : il passera ses weeck-ends à faire ses devoirs alors que ses frères et sœurs eux travailleront aux tâches énagères ou au bricolage, ou bien se détendront.
Aux valeurs s’ajoutent le problème du coût de la scolarisation (après le bac particulièrement) 2) la famille apporte un capital économique : L’argent n’a pas un rôle très important grâce aux bourses et aux aides mais il peut servir dans la façon de travailler : cours particuliers, chambre tranquille, ordinateur… le coût scolaire est évalué différemment selon les catégories sociales : de longues études ne permettent pas de gagner de l’argent tôt comme le fait l’acquisition du BEP ou du CAP.
Les choix d’orientation dépendent des contraintes familiales document 5 ) : chaque famille juge différemment le coût des études et les bénéfices à en attendre. Pour les ouvriers, aux revenus bas, le coût sera jugé élevé, alors que les probabilités de succès d’études longues seront jugées faibles :le système éducatif leur est mal connu et il faut connaître des élèves qui ont réussi pour imaglner que c’est possible.
Or, les ouvriers ont des diplômes faibles. pour les cadres, le coût scolaire est supportable et ils jugent indispensable que leurs enfants aient le bac : les enfants doivent avoir au moins le diplôme de leurs parents. Ayant fait des études, ls jugent que leurs propres enfants ont de grandes chances de réussite : la comparaison coût-avantage des études est donc positive. ) la famille apporte aussi un capital social : les amis, les connalssances des pa connaissances des parents pourront servir à mieux se repérer dans le système scolalre et dans l’avenir à trouver un emploi. Les relations permettent souvent d’éviter la « descente sociale » mais elles gênent aussi l’ascension . Ce sont les agriculteurs qui ont les plus faibles résultats scolaires et sont le plus souvent fils d’agriculteurs ( ) : aux handicaps culturels s’ajoutent ‘éloignement géographique des villes.
Au contraire des fils de cadres ont le bac et deviennent principalement cadres : seulement des ouvriers sont fils de cadres ( document 1 Concluslon de la première partie : tous ces capitaux apporté par la famille varient selon les moyens des parents et montrent bien que la réussite scolaire et professionnelle est influencée par la socialisation différentes selon les classes sociales des parents. Cependant on remarque de nos jours une augmentation de la mobilité sociale, c’est-à-dire que l’enfant change de classe sociale par rapport à ses parents.
Il. La réussite scolaire existe quelque soit l’origine sociale. 1) la mobilité sociale existe : cette mobilité touche principalement des catégories sociales assez proches dans la hiérarchie sociale ( document 3 ) et qu’elle fait rarement communiquer entre elles des catégories de statut social très différent comme le montre le tableau du document 1 : seulement des ouvriers sont fils de cadres, la mobilité sociale existe tout de même : 17,3% des cadres sont fils d’ouvriers, et se propage grâce à certains facteurs. Quelles en sont les causes ? ) les agents de socialisation sont multiples : La réussite ? modèle » d’enfants d’ouvriers, en particul 3 agents de socialisation sont multiples : La réussite « modèle » d’enfants d’ouvriers, en particulier, de filles, a toujours existé. Elle s’explique par la multiplicité des instances de socialisation. L’enfant peut copier le modèle farnllial, mais il peut aussi en accepter d’autres : le déterminisme social est limité, l’enfant se socialise par interaction, il a des choix possibles et peut refuser le modèle familial.
Pour l’enfant de cadre qui choisira les copains peu travailleurs ou les médias, l’échec scolaire peut conduire ? a mobilité descendante : 7 % des fils de cadres supérieurs sont devenus ouvriers ( document 1 ). L’échec scolaire peut d’ailleurs aussi provenir d’un manque de capacités intellectuelles . Mais pour l’enfant de classe défavorisée qui choislra le modèle scolaire, cela permettra une mobilité sociale ascendante ( par exemple : des fils d’ouvriers sont devenus cadres supérieurs, document 1 ). ) la scolarisation se développe pour tous : document 2 comparer les âges. Facteurs d’explication : meilleure information sur les filières scolaires et les metiers, nouveaux centres ‘intérêt comme l’informatique, diversité des diplômes et aussi l’augmentation des niveaux de vie qui permet aux parents de payer des études plus longues aux enfants. Vous pouvez réutiliser vos connaissances sur les immigrés pour expliquer leur intégration Conclusion = répondre clairement au sujet.
On peut donc conclure que la socialisation familiale influence la réussite scolaire et professionnelle à cause du capital culturel qui transmet des valeurs et des comportements, favorables au travail scolaire chez les cadres, défavorables dans les catégories populaires , et aux capitaux économiques et sociaux q PAGF s 3 capitaux économiques et sociaux qui permettent d’obtenir plus facilement des emplois proches des parents.
Cependant , même si elle ne s’opère en général que des catégories sociales assez voisines et souvent sur deux générations, la mobilité sociale existe et se développe : renfant est soumis à des pressions multiples, il peut accepter le socialisation familiale ou la refuser. Le développement général de la scolarisation renforce cette mobilité : l’idée de faire des études devient commune, mais, avec l’augmentation des niveaux de vie, les loisirs aussi deviennent plus nombreux, multipliant les centres ‘intérêt et les occupations non scolaires. Etudier n’est-il pas plus difficile qu’autrefois ?
EXEMPLE DE DISSERTATION économique et politique, et réduire les différences entre les classes sociales en permettant » l’égalité des chances « . Mais différences persistent : en 1995, parmi les 25-39 ans en France, 19 % des fils d’ouvriers avaient le bac, alors que 72 % des fils de cadres l’obtenaient (document 2). Cela ne montre-t-il pas que la socialisation familiale influence la réussite scolaire ? – définir les termes du sujet et annoncer le plan En effet, le processus d’acquisition des manièr 3 définir les termes du sujet et annoncer le plan : En effet, le et d’agir propre à chaque groupe social, joue sur la manière de l.
La socialisation familiale influence la réussite scolaire : comportement sanctlonnées lorsque l’individu ne les suit pas mais surtout nous apprenons des valeurs différentes. Ce sont nos idéaux, nos réferences interiorisées qui guident notre comportement. P. Bourdieu montre que la famille apporte un capital culturel, économique et social qui influence l’enfant. 1) le captal culturel : Certaines normes ou valeurs sociales favorisent la scolarité lors que d’autres s’y opposent.
Plus le niveau culturel des parents est faible, plus certaines valeurs essentielles pour aider la scolarisation sont délaissées (document 6 de A. M. Coutrot ). Ainsi les enfants d’ouvriers passent plus de temps à regarder la télévision qu’à pratiquer une activité sportive ou culturelle qui serait un » plus » pour la scolarité, comme le font les enfants de cadres. Pour ces derniers, les loisirs sont le moyen de compléter leur culture, d’apprendre l’effort intellectuel et physique, de développer la compétition, bref , d’avoir des comportements qui leur per 7 3