Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Pluviôse irrité contre la ville entière Traversé çà et là par de brillants soleils ; De son urne à grand flots verse un froid ténébreux Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Aux pâles habitants d Qu’il reste en mon ja 2 Et la mortalité sur les ub Voilà que j’ai touché l’automne des idées, rmeils. Mon chat sur le carreau cherchant une litière Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux
Agite sans repos son corps maigre et galeux ; Pour rassembler à neuf les terres inondées, L’ombre d’un vieux poète erre dans la gouttière Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Avec la triste voix d’un fantôme frileux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Accompagne en fausset la pendule enrhumée, Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
Cependant qu’en un jeu plein de sales parfums, viôse irrité contre la ville entière Traversé çà et là par de brillants soleils Aux pâles habitants du voisin cimetière Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Et la mortalité sur les faubourgs brumeux. Agite sans repos son corps magre et galeux ; pour rassembler à neuf les terres inondées, Avec la triste VOIX d’un fantôme frileux. e bourdon se lamente, et la bûche enfumée – douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie, Héritage fatal d’une vieille h dro ue,
Et l’obscur Ennemi qui no 2 2 3 2 idéal 4 2 Pluviôse irrité contre la VIIIe entière e mystique aliment qui ferait leur vigueur ? – O douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie, Héritage fatal d’une vieille hydropique, Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Le beau valet de cœur et la dame de pique Du sang que nous perdons croît et se fortifie !