Dissertation Littéraire Voyage au bout de la nuit Louis-Ferdinand Céline Ça a débuté comme ça. J’avais rien demandé. Le groupe 3m4 a sonné. On a parlé sur WhatsApp. Les énoncés de dissertation avaient été distribués. On s’est donc collé derrière nos écrans. L’énoncé « On nien finira pas de recenser les passages où Céline manifeste son horreur de l' »échange » verbal, des « confidences » ou du « dialogue ». Parler, c’est toujours plus ou moins baver. » De Philippe Muray explique le rapport de Céline à l’expression orale.
Celle-ci est décriée tout au long du roman au profit de relatives ommunications vain illustrer les procédés aspects de l’énoncé v t l’utilisation du langag le mensonge dans la s hommes. Pour ce but, plusieurs ur commencer, ession, ensuite, à-dire entre le dominant et le domin , mais dans une hi rarchie économique également et enfin comment le langage, lorsque les précédents deux-points sont absents, s’articule. Les mots dans Voyage au bout de la nuit sont un vecteur d’autorité. Lors de la première partie du livre, Céline dépeint la guerre. Les hommes envoyés à la mort le sont par le verbe qui donne l’ordre.
Le capitaine Ortolan dit « Nous devrions envoyer à-bas tout de suite une autre reconnaiss Swipe to nex: page reconnaissance et du même côté ! Tout de suite Son ordre d’envoyer Bardamu et quatre hommes servir d’appât pour malgré la dangerosité. Une des conséquences de la guerre devient la parole perdant son pouvoir protecteur. Néanmoins, la parole n’est pas exclusivement oppressive. Elle protège Bardamu de la mort lors de son discours qui lui sauvera la vie. Les mots « vive la France » 2 résonnent positivement ? la faveur de gardamu à l’oreille du colonel. Néanmoins, ce ne sont que des mots.
La ligne suivante, Céline écrit les pensées de Bardamu : « Quand on a pas d’imagination, mourir c’est peu de chose, quand on en a, mourir c’est trop. Bardamu en criant ne se veut pas patriotique. Il souhaite uniquement vivre plus longtemps face à Foppression militaire. La force des mots est donc l’instrument des volontés politiques au dessein de la guerre. Guerre qui humilie les hommes et les abrutit face aux ordres absurdes qui les précipitent vers la mort. Les paroles peuvent vêtir un autre aspect : le mensonge. Tout au long du récit, Céline souligne les rapports tronqués entre les personnages.
Premièrement, les rapports qu’entretiennent es « maitres » et les hommes normaux illustrent ce propos. Le professeur Bestombes, lors des consultations, renvoie les malades à la guerre. Alors que Bardamu expose son trouble d’âme, le professeur lui répond directement qu’il va mieux, car il en a conscience. 3 Ce sophisme montre que le but du PAG » OF d directement qu’il va mieux, car il en a conscience. 3 Ce sophisme montre que le but du professeur est d’augmenter l’efficience de l’armée française en gardant le nombre de malades au minimum, au risque de tuer plus d’hommes.
Mais le mensonge n’est pas réservé au commandant. Il prend place dans la bouche des défavorisés sous différents exemples. La mère Henrouille exagèrera sa plainte. Sa confidence de tristesse est un « flot de jérémiades dégoûtantes » qui déguise une approche pour « sauver l’honneur de sa famille »4. Les propos exagérés de Robinson et Bardamu dans le salon de la péniche sont également des mensonges. 5 Les mensonges servent d’accroche à la classe sociale des personnages dans laquelle ils évoluent. Ces contrevérités sont, pour certaines sans gravité, mais elles n’en demeurent pas pour autant pitoyables.
Celles-ci reflètent en définitive, la condition sociale de certains personnages qui ne peut être acceptée par eux-mêmes. En conclusion, les paroles sont teintées de mensonges à des fins militaires ou pour donner une image tronquée à autrui. Certes, le dialogue peint dans le Voyage est parfois porteur de valeur non chrétienne, mais il véhicule aussi un message plus simple. Lorsque le même statut social ou ramitié réunit les personnages, le bavardage se meut en un échange de futilités. Ce bavardage commence dès la première page. Bardamu et Arthur Ganate sont camarades. Liés sur le même rang social, ils échangen