Introduction La Stylistique

Cours + livre Introduction stylistique Stylistique Semestre 2 Introduction 27/02 Après avoir abordé Pénonciation, l’enjeu du semestre portera sur la Caractérisation (dans un énoncé, tout ce qui n’est pas indispensable à l’élaboration et à la transmission d’une information). L’idée de « style personnel de la singularité de Pécriture, commence à émerger durant la Renaissance en Europe et plus particulièrement en Italie. Cette idée va être transmise en France par Montaigne suite le Romantisme à la fi moderne où chaque at toute récente pour l’ Bibliographie PACE 1 org IIe va s’affirmer avec ‘esthétique nnel.

Celle-ci est Herschberg pierrot, Stylistique de la prose Armand colin (collection 1 28), Les figures de style Plan des séances Le Lexique Les Figures La Cohérence Le lexique : élément de morphologie et de sémantique Le triangle séméiotique de Saussure (Cours de linguistique générale) : Le signifiant, le signifié, et le référent. Autrement il s’agit du rapport entre les mots et les choses. faces : signifiant/ signifié[]. Mot = Le terme de « mot » n’est pas interdit en stylistique (mot du langage ordinaire qui a donc un sens assez flou) mais privilégié ici un vocabulaire technique.

On parlera de Lexie. Mention = (Emploi métalinguistique/métonymique) Mot utilisé pour parler du langage lui-même. Connotation Autonymique = Lorsqu’un mot est employé en même temps en usage et en mention. Ex : Cette politique « humanitaire » a provoqué une véritable catastrophe On peut remplacer « humanitaire » par « soi- disant les gulllemets attirent l’attention sur le mot. l- Le Signifiant Étude volumétrique : Question de la longueur des mots. Ex : Dans Bajazet de Racine, Face à la grande tirade de Bajazet, l’impératrice Roxanne répond « Sortez » ce qui condamne à mort

Bajazet en 2 syllabes. L’articulation : L’accent d’un personnage qui ne correspond pas ? la norme en vigueur. La Mélodie / La prosodie : Intonation/ensemble des règles concernant rétude de fintensité et de la durée des sons. Accessible par des didascalies dans un texte de théâtre Les figures de son : Son consonantique : allitération, Assonances, Paronomase = Quasi-identité sonore entre deux mots. La Typographie/ Mise en page : L’italique peut être étudié dans un texte pour ses effets de sens. – Le signifié La dénotation : noyau sémantique du mot (équivalent de définition dans un dictionnaire) La connotation : ensemble des évocations qui vont accompagner le noyau dénotatif. *AGF 9 rif q qu’étudier la connotation c’est aborder la présence d’une subjectivité. A- La dénotation L’analyse sémique ou componentielle : consiste à analyser les sèmes qui constituent la dénotation du lexique. Sème : unité constitutive du sens, décomposition sémique composant sa définition.

Ex : chaise et canapé ‘Objet/ ‘possession d’un dossier, sans bras / permet d’assoir un personne Objet/ possession d’un dossier, de bras/ permet d’assoir plusieurs personnes Sémène : ensemble des traits sémiques Classème : ce sont des sèmes qui relèvent de catégories très générales (animés/humains) On les appelle sèmes généraux ou contextuels. Abstraits/cancrets, abimés/non animées, animal/ humain, féminin/masculin… Détermine un certain entourage, hétérogénéité car certains verbes nécessitent sujet animé.

Sémantèmes : sèmes spécifiques (les traits particuliers qul permettent l’identification du signifié. Construire un champ sémantique repérer les différents effets de sens du même lexique. Synchronie (immobilisation du temps pour travailler dans une époque donnée) et diachronie (à travers le temps) Champ lexical ou notionnel : l’ensemble des mots utilisés par la langue pour exprimer un même concept Remarque : la notion de « domaine » signifie l’ensemble des termes (lexies) qui relèvent d’une activité socio-professionnelle donnée.

A- Prototype et stéréotype lui l’ensemble des propriétés typiques du prototype. Ex : la blancheur propriété typique du signe A- Relation sémantique hyperonyme/hyponyme (relation dinclusion) hyperonyme : mot générique (le plus général) dont le sens inclut celui d’autres mots. Remarque : Son recours donne au texte une portée généralisante entraine anaphore infidèle, aboutit à classer un référent au sein d’une catégorie plus vaste, cf fables de La Fontaine) Ex : « animal » est l’hyperonymie de tous les noms d’animaux. yponyme : terme spécifique dont le mot est inclus dans celui dun autre mot Remarque : le recours systématique aux hyponymes marque un souci d’analyse, ou d’exhaustivité. Ex : « vache » est l’hyponyme d’ « animal » Entraine relation de hiérarchie. La relation hyperonyme/ hyponyme est une relation verticale . Ex : texte de Zola, végétal légume salade scarole Antonymie/synonymie (relation d’équivalence et d’opposition) ynonymie : Équivalence sémantique entre deux mots. Ils ont le même sens et la même nature.

La synonymie totale est rare, deux mots ne peuvent avoir tous leurs sèmes en commun c’est pourquoi certain parle de « quasi-identité » sémantique, ou de parasynonymes. Saussure le soutient en disant qu’à un signifiant est associé qu’un seul signifié. s’éteindre (sème de douceur atténuation, effet d’euphémisme), mourir (neutre), Antonymes graduables : mots contraires (situés aux deux pôles d’une même échelle, il est possible de passer de l’in à l’autre graduellement) Ex : chaud et froid.

Très froid, moins froid, tiède, chaud…. ou facile/difficile. Ily a une gradation, une échelle, différents niveaux. Antonymes réciproques Ex : mari/épouse. X est le mari de Y, Y est l’épouse de X. vision différente de la relation. Ou Acheter/Vendre. Les effets d’antonymie apportent une figure d’antithèse ou un oxymore. La polysémie un mot polysémique : coexistence de plusieurs sens pour un terme donnée. Intervient lorsqu’à un signifiant correspond plusieurs signifiés. Ex : « voler » : dérober ou se déplacer dans les airs.

Remarque : Comment choisir le sens ? Le signifié sera associé râce au contexte ou au cotexte. Contraire d’homonymie (monosémique) La polysémie, engendrant des jeux de mots, est à l’origine de certaines figures de style : syllepse : jeu sur la polysémie d’un mot (littérature baroque et les mats flamme et feu) antanaclase : jeu de mot sur la polysémie, c’est-à-dire répétition d’un même mot pris en différent sens « C’est au cœur [centre] de la société que ron manque le plus de cœur [charité]. ? Le discours descriptif cf Introduction à l’analyse du descriptif, Philippe Hamon Pantonyme : Les descriptions dans les textes littéraires, se attache au pantonyme (dénomination, lexie qui régit le système descriptif) c’est à dire qui d m à l’entité décrit. L’objet prennent le soin d’intitulé leur poème). Dans ce cas, est ce que le titre est pantonyme du poème ? Le titre peut être perçu comme un horizon d’attente, une programmatique ou non (dans ce cas il est déjoué).

Ex : « Harmonie du Soir de Baudelaire annonce pantonyme sans jouer avec le lecteur : contrat de lecture posée et remplie Régime d’écriture qui vise visibilité, alors que des fois opacités voir hermétisme (Mallarmé) A- La connotation Le signifiant de connotation La connotation : au sens premier de la dénotation peut s’ajouter un sens additionnel, telle une « valeur ajoutée ».

Ex: « policier » / « flic » : même dénotation mais connotation différente Connotation inscrite dans le code de la langue : Il peut s’agir de certains suffixes diminutif « -et » comme « gentillet » , suffixes péjoratifs « aille » comme « rimailler « âtre » comme « verdâtre » Connotation révélant la parole individuelle » ou idiolecte (idos : particulier, singulier) qui relève d’un discours individuel, d’une manière de parler propre à un individu.

S’oppose à sociolecte Ex : « azur » chez Mallarmé désigne aussi idéal poétique il prend un autre sens donc dans son idiolecte Le signifié : la connotation socio-culturelle et le registre de langue Le lexique et les structures syntaxiques employées par des interlocuteurs varient selon les situations de communication et le choix d’un certain type de langage apporte des indications sur le locuteur et son destinataire.

Populaire familier courant soutenu Jeux littéraires : Il est Intéressant d’analyser le niveau de langue dans un texte littéraire, notamment lorsque plusieurs registres oexistent dans plusieurs perspectives : Identifier la voix des énonciateurs (surtout à travers les discours rapportés), l’emploi de ce registre informe en premier lieu l’appartenance de l’énonciateur à une certaine communauté sociale. Identifier une disconvenance entre le registre de la langue adopté et le sujet (jeu de décalage entre le référent visé et le niveau de langue employé).

On parle alors du burlesque lorsqu’il transpose un sujet noble en terme triviaux cf Virgile Travesti de Scarron VS l’hérol-comique, qui consiste à traiter avec un niveau de langue soutenu des sujets vulgaires. arlure : différents niveaux de langue dans un texte dramatique, permettant de situer socialement les personnages qui n’existent qu’à travers leur discours, l’idiolecte d’un personnage de théâtre.

Marquages diachroniques : ArchaiSme lexical : terme désuet dans un texte moderne ArchaiSme sémantique : terme dont le sens a changé de sens au cours du temps. Ex : « poudre » Néologisme : création de mot nouveau, Importante dans histoire littéraire Clichés : expressions stéréotypes connaissables par les membres d’une même communauté linguistiques (stéréotype terme vient de I »imprimerie). Apparition d’un stéréotype ou cliché dans texte littéraire : motivation particulière, effet de collage à repérer et ? commenter. opoi : modèle d’organisation du discours (schéma) Autre types de connotations Connotation géographique : « gone » pour « enfant » ? LYTrYTr’ONNNN (marquage diatopque Connotation affective : ma if par 2 pôles euphorique/ affectif par 2 pôles euphorique/dysphorique (positif/négatif) Ex : « crier » et « criailler » (+négatif, + critique) Connotation axiologique : qui marque une évaluation, émet un jugement péjorative/méliorative ou laudative (faire l’éloge de…

Ex: les couleurs dans le texte de Zola sont mélioratives, elles rehaussent ce qui est prosaïque, le marché est donc revalorisé. Les modalisateurs : L’attitude du locuteur par rapport à l’énoncé qui produit, exprimant sa plus ou moins grande adhésion au contenu de l’énoncé peut aussi constituer des procédés de connotation. Connotation libre : qui révèle d’une interprétation llbre de l’auteur Ex : « azur » Mallarmé A- Relations d’association La compréhension d’un texte n’est possible qu’en contexte, lire un texte c’est repéré des occurrences, des répétitions Champ lexical

Définition : ensemble de mots qui se rapportent à un même thème (qui s’associent dans la pensée parce qu’ils renvoient à ma même notion). Remarque : Il peut comprendre des natures de mots différentes : noms, adjectifs, verbes, adverbes, pronoms, déterminants, prépositions, conjonctions, interjection champ lexical notionnel : en cas de diverses natures de mots sinon appelé champ lexical. Isotopie Définition . ensemble de mots qui ont en commun un même sème (information sémantique) formant alors des chaines sémantiques (apparait par dénotation ou connotation).

Remarque : L’Isotopie peut traverser lusieurs champs lexicaux Ex : sème de l’intensité/ : ébâcle, enthousiasme, pac;FacrFq restreint, extrêmement localisé dans le temps et dans l’espace car il était pratiqué au XIIIe au Nord de la France. Cf poème p02 onzain dans lequel l’auteur change d’isotopie à chaque vers. Il s’agit donc d’une rupture d’isotopie généralisée justifiée par le projet littéraire. Ex . poème de Boris Vian : alotopie utilisée comme illustration de la rupture amoureuse.

Survient également dans l’écriture automatique des surréalistes : Ex : cfpoème de Breton VS rationalité ordinaire. Remarque : mais notion a des limites, l’écriture n’est pas otalement automatique mais plutôt réfléchie car il existe des réseaux d’isotopies plage = page, sèche = encre, il pourrait sembler ici d’une isotopie de connotation de l’écriture) Embrayeurs d’isotopie : terme pivot, polysémique qui appartient à la fois à plusieurs isotopies, il permet ainsi une lecture polysémique du texte.

Ex : cftexte de Mallarmé et isotopie de la navigation : lexies qui sy rapportent de manière dénotative « tangage « écume «récif D, « poupe P, « naviguer etc.. Mais aussi isotopie du banquet « la coupe « ivresse mais aussi rapport métaphorique . ??? « naviguer » – « diner « la poupe » = présider le banquet, « toile » = « nappe Ainsi le comparant de la navigation est donné directement, induit ce n’est pas le cas du comparé que représente le banquet Remarque : Cela relève donc du sociolecte de l’auteur (ainsi la toile ici peut être la nappe du banquet, la voile du bateau, mais aussi la page blanche de l’écrivain, il appartient donc à trois isotopies différentes, ce sonnet peut être soumis a une lecture polysémique car il contient donc 3 sens différents, éventail smantique plus ouvert ) «récif D, « poupe P, « naviguer etc…