du travail, les femmes sont reguli rement confrontées à des attitudes ou à des décisions sexistes. C’est également le cas pour 56% des hommes. Malgré un relatif équilibrage en matière de parité chez les cadres il existe toujours, selon le Céreq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications), de nombreux clichés sexuels en matière de recrutement. Des stéréotypes sexistes qui concernent principalement les femmes en leur attribuant une synthèse de qualités supposées intrinsèques du type : les femmes possèdent un «côté pouponnage » qui fait d’elles d’«excellentes pédagogues
Expos E Seximes L Embauche Premium gy Cintra Francisco-MigueI vapTa 17, 2015 pages Sexisme à l’embauche En dépit de la féminisation progressive de l’emploi, les clichés sexistes ont la vie dure dans le monde du travail. Ils jouent en particulier un rôle toujours important dans l’embauche des candidats. Spontanément, les recruteurs estiment pourtant que femmes et hommes sont égaux face à l’emploi, mais dans la réalité, les choses sont tout autres : les pratiques d’embauche sont largement influencées par des stéréotypes sexistes, confirme une étude du Cereq, le Centre d’études et de recherches sur les
Swipe to page qualifications. Dans les propos des r caractéristique sexue cs ors de qualités supposée Cereq (Centre d’étud des femmes sal le Cereq, la omme une synthèse s qualifications) ans le monde » squattant ainsi 84% à des postes en communication, dans le secrétariat de direction ou encore dans les postes d’assistantes maternelles et d’employées de la comptabilité.
Les métiers d’encadrement et de management sont également de plus en plus investis par les femmes considérant que le sexe féminin est porteur de «Qualités relationnelles et de négociation usceptibles d’humaniser les entreprises et d’équilibrer un collectif de travail», ce qui est considéré comme un bon moyen d’améliorer les performances de l’entreprise. Toujours selon le Cereq, le sexe est régulièrement utilisé en matière de sélection des candidats comme un révélateur des futures contraintes familiales (accouchement, mère absente… jusqu’à se combiner avec des critères illégitlmes comme l’âge, l’origine sociale ou la situation matrimoniale. De leur côté, les hommes sont considérés comme «Plus brusques et beaucoup plus rentre-dedans» ce qui fait d’eux, par exemple, es candidats idéaux aux postes de commerciaux où « Il faut se battre contre la concurrence», ainsi que dans le technique qualifié considéré comme assez physique.
Les pires critères sexistes des employeurs : D’après les DRH : Les femmes sont plus : Pédagogues, Douces, Excellentes Managers Organisées, Les défauts des femmes : Moins disponible en temps (en rapport avec ses enfants) Certains responsables RH justifient quant à eux les inégalités de traitement par la nature du poste auquel les candidates postulent. « Quoiqu’on en dise, il y a des rn