Leur but est le regroupement des savoir-faire, tant techniques qu’organisationnels ou financiers, permettant d’apporter un avantage compétitif à la filière. Après avoir traversé les phases 1 et 2 prévues par le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, les Pôles de Compétitivité doivent maintenant intégrer la 3eme phase pour une durée de 6 ans (2013 – 2018). Elle a été lancée par le gouvernement le 9 janvier 2013 et a pour objectif d’accroître leur impact économique pour davantage de croissance des entreprises et plus d’emplois.
Cette nouvelle phase doit être l’étape de concrétisation par des résultats sur des projets que les pôles ont fait émerger et conduit dans les phases précédentes. Parmi les axes définis dans cette 3eme phase, il y a l’ouverture l’International, l’anticipation des besoins en compétences des entreprises et l’accompagnement des PME. L’objectif est de passer de l’ « usine à projets » à l’ « usine à produits d’avenir et de croissance ». Donc à ce stade de développement, la question se pose de savoir comment le levier de la logistique est déployé dans les Pôles de Compétitivité.
Est-on en phase de passer d’une collaboration de recherche et innovation une collaboration industrielle ? 2 5 stratégiques pour que l’armée puisse être efficace. De ce fait, l’innovation technologique a souvent été liée à la force militaire. Ainsi les échanges de biens et de services ont vu leurs volumes augmenter et leur distance s’étendre au-delà des territoires nationaux avec une diminution du temps de transport, grâce à l’avènement de l’automobile et la création des réseaux routiers, le développement du chemin de fer, l’expansion du transport maritime et aérien.
Les avancées technologiques dans le domaine de la communication ont aussi permis d’accélérer ces échanges : le télégraphe, le téléphone fixe puis mobile, l’informatique et les réseaux de communication, le développement spatial à travers les satellites de communication, le numérique. Nous sommes ainsi passés, dans les pays développés, d’un marché local à un marché mondial. Les Etats se sont construits et/ou reconstruits après-guerre. our répondre aux besoins des populations, les entreprises ont produit en masse et certaines sont ainsi devenues de grands groupes internationaux. Les divers accords ignés entre Etats sur le libre-échange, ont favorisé un marché de plus en plus concurrentiel. D’autre part, le jeu de roffre et de la demande s’est vu modifié : les fournisseurs n’offrent plus une quantité de produits à un certain prix aux clients mais ce sont les clients qui demandent une quantité de produits un certain prix.
Le marché de l’offre est devenu le marché de la demande. C’est au début des années dustrie américaine a vu 3 5 de Harvard lance une étude de quatre ans sur dix grandes nations commerçantes et 100 industries qui couvrent 50 % du total des exportations mondiales en 1985. Il développe un outil d’analyse stratégique de l’environnement concurrentiel de l’entreprise, appelé le Diamant de Porter.
Il définit ainsi la notion de pôle de compétence géographique et identifie plusieurs paramètres influant sur la distribution de richesse d’une entreprise tels que les négociations (Client & fournisseur), les menaces (concurrence, nouveaux produits) et la rivalité (concurrents). II introduit ainsi la notion de Cluster, » réseau d’entreprises et d’institutions proches géographiquement et indépendantes liées par des métiers, des technologies et des savoir-faire communs ». Les Clusters sont orientés production et mutualisation des moyens dont le but est d’obtenir une masse critique pour obtenir un avantage concurrentiel.
La mondialisation amène à la prise en compte de ces études pour créer les synergies indispensables à la sauvegarde de la compétitivité des entreprises. En effet beaucoup de pays ont été frappé économiquement par la disparition ou la délocalisation d’entreprises pourtant historiques, et moteurs de leur croissance De ce fait, il est devenu stratégique pour les États et les régions, de défendre a base de leur économie par une olitique de sauvegarde de leurs industries et 4 25 Compétitivité.
Les prédécesseurs sont très variés : systèmes productifs locaux, parcs industriels ou technologiques, groupements industriels sectoriels, bassins d’emploi ou de reconversion, pôles universitaires ou de recherche etc. Ils portent en général sur des objectifs plus limités et concernent une zone géographique plus restreinte. Ils ont parfois connu des périodes de très fort dynamisme centrées autour de projets d’aménagement du territoire, de projets industriels ou de développement local.
Les pôles de Compétitivité sont apparus en 2004 suite à une nouvelle politique industrielle basée principalement sur l’Innovation. Un pôle est lié à son territoire et à une stratégie commune : il est le nœud central pour ses adhérents qui sont des entreprises de taille différente, d’organismes de recherche et de formation, et des pouvoirs public (locaux, nationaux). Malgré une conception différente entre les « clusters » et les Pôles de Compétitivité, il n’empêche nullement le partage de bons procédés et d’intérêts communs.
Par exemple, si on prend la définition du cluster d’un utre pays européen comme le Portugal, il est spécifié que le cluster est une entité stratégique au niveau régional et national intégrant un programme d’action liant l’innovation (ou la modernisation) et la qualification d’un agrégat économique d’entreprises. Il n’est pas fait de lien avec la collaboration internationale comme cela peut être le s 5 Compétitivité centrés sur la R&D Page 7 La finalité d’un pôle est, en premier lieu, de favoriser Finnovation, clef de la compétitivité et créatrice d’emploi. 1 Pôles de Compétitivité ont été implantés de 2004 à 2007. Structurés sous forme d’association loi de 1901, les pôles se sont dotés d’équipes permanentes en charge de la conduite de leurs actions de mise en réseau, d’émergence de projets de R collaboratifs. Le financement des structures de gouvernance des pôles est couvert par PÉtat, les collectivités territoriales et locales, et les cotisations des adhérents. Leur mission est de labelliser des projets collaboratifs lancés par ses adhérents ou par les pouvoirs publics. Ils doivent réunir au moins deux entreprises et un organisme de recherche ou de formation.
Les projets sont etenus à l’issue d’appels à projets au nombre de 2 par an. Une partie de leurs financements est réalisé par le FUI (Fonds Unique Interministériel), le reste peut- être une aide de la région, de l’Europe, de l’ANR (Agence Nationale pour la Recherche), Bpi France ou la Caisse des dépôts, ainsi que des financements privés. La première phase de la politi ue des Pôles de Compétitivité s’est focalisée 6 25 des Pôles de Compétitivité en suivant les recommandations exprimées, suite au retour d’expérience de la phase 1.
Un contrat de performance, chiffré, décliné en feuilles de route tratégiques et assorti de plans d’actions, est mis en place afin de mieux piloter et cibler les actions des Pôles à moyen terme. Caccent est mis sur la création de plates-formes d’innovation afin développer la collaboration par la mutualisation d’équipements et de servites R&D. Page 8 ROB TP 2014 DEA POLES DE COMPETITIVITE DOSSIER D’ETUDE APPROFONDIE – ROF TP 2014 On va également chercher à mieux intégrer les PME dans cette démarche collaborative. Deux autres axes sont aussi mis en avant . nticipation des besoins en compétence et en nouvelles qualification, et développement ‘International. D’autre part, on va faire appel à Fimplication des organismes de financement privé pour soutenir les projets. Cette 2ème phase a soutenu en moyenne près de 900 projets par an et mobilisé 2,7 milliards d’euro de financement public. 3- Phase 3 – Période de 20 25 innovants, et la logistique doit être présente pour permettre aux entreprises de gagner et contrôler leur prise de position face à un marché global qui est concurrentiel et réactif.