Les valeurs fondamentales du socialisme sont : l’absence de classes (au moins à ses origines), l’égalité des chances, la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité, la p g utte contre l’individu sur les intérêts partic Dans la théorie politi de transition entre l’a partagé et prévalant e est la période t l’avènement du communisme avec la disparition de l’Etat. Pendant cette période, la « dictature du prolétariat » s’exerce par l’intermédiaire de l’Etat sur l’ensemble de la société.
Chez les non marxistes, le socialisme est la dénomination générale des doctrines des partis de gauche qui cherchent rénover l’organisation de la société en vue de la justice sociale et de l’émancipation individuelle de chacun dans le respect de la ignité. COMMUNISME Etymologie : du latin « communis », communauté, lui-même issu entre le système capitaliste et la société communiste, sans classe et sans Etat, nécessite une phase transitoire de dictature du prolétariat.
Dérivé du socialisme, le communisme s’inspire largement du système politique, économique et social, exposé par Karl Marx (1818-1883) et Friedrich Engels (1820-1893) dans le Manifeste du Parti communiste (1848). Cette alternative au capitalisme y est décrite comme « une association où le libre développement de hacun est la condition du libre développement de tous ». L’idéal de vie sociale en communauté est très ancien. l’organisation des premières communautés humaines est parfois appelée « communisme primitif », Platon l’évoque comme utopie sociale dans « La République », es premiers chrétiens.
L’idée de communisme apparait en France vers 1840 comme moyen pour les ouvriers de s’affranchir de leur exploitation. Malgré sa fin tragique, la Commune de Paris de 1871 a été pendant quelques semaines une tentative de mise en application es principes développés par Marx et Engels. Lénine, qui est le véritable fondateur du communisme moderne, a mis en avant l’aspect révolutionnaire contenu dans le marxisme et la dictature du prolétariat. Cependant, le communisme s’est rapidement transformé en dictature du parti communiste et s’est accompagné de la disparition des libertés individuelles.
De ce fait, le communisme est devenu une idéologie très controversée. La question est, en particulier, de savoir si les « pages noires du communisme » sont la conséquence de ses principes fondamentaux (le communisme ntrinsèquement totalitaire et négateur de l’individu) ou SI elles résultent de régimes politiques q 2 résultent de régimes politiques qui n’avaient de communistes que le nom. N’ayant jamais été réellement mise en place, la société communiste telle que Marx l’avait imaginée reste alors un concept théorique. ANARCHISME L’anarchisme est un mouvement philosophique et politique hostile à toute hiérarchie et autorité.
L’anarchisme critique de manière radicale toutes les institutions coercitives : capitalisme, rmée, police, famille patriarcale, religion… et surtout l’Etat dont il prône la disparition. Cette critique s’applique aussi à toutes les formes de domination qu’elles soient morales, sociales, économiques ou politiques; exemple : oppression de classe, de race, de sexe, d’orientation sexuelle, etc. La société que l’anarchisme souhaite mettre en place est basée sur des valeurs libertaires, sans domination, où les hommes émancipés et égaux coopèrent librement.
Les libertés individuelles constitueraient la base de l’organisation sociale et es relations économiques et politiques. La liberté offre en effet à Ihomme la possibilité de se réaliser pleinement et d’atteindre tout son potentiel. II ne peut être totalement libre que si la société est constituée d’individus libres. L’anarchisme est aussi une philosophie qui refuse tout dogmatisme et met en avant l’autonomie de la conscience morale, au-delà des notions de bien et de mal définies par une quelconque institution ou « pensée dominante ». L’homme doit être libre de se détermine e et de l’exprimer.