La rhétorique et ses tensions entre deux VISIOns antagonistes : Ce « savoir-faire » gagne ensuite la Grèce : Protagoras aurait codifié l’art d’opposer deux thèses, la dialectique ; Gorgias avait alors une nouvelle vision de la rhétorique, celui d’une poésie evant un instrument de pouvoir et de connaissance ; Isocrate, le disciple de Gorgias, enseignait un Swige to next page une prose claire et efficace, basée sur une solide formation morale.
Socrate et Platon ont alors une vision bien différente, celle d’un art du mensonge, de la persuasion et de la flatterie, sur le même plan que Part du maquillage, de l’hypocrisie. Ill. LA RHETORIQUE GRECQUE La rhétorique devient un genre littéraire à part entière en même temps que se détruise la démocratie athénienne (lorsqu’Athènes st conquise par la Macédoine à la fin du 5ème siècle). b. Un art politique Arrivent alors de grands orateurs comme Démosthène (qui tenta d’alerter les citoyens du danger de l’expansion macédonienne), son adversaire Eschine…. t bien d’autres. Certains, comme Isocrate, décident de mettre leur art au service de la défense des accusées dans les tribunaux et écrivent le discours qu’ils prononcent (ce sont alors des logographes). C’est ensuite Aristote qui synthétise les règles qui se codifie peu à peu, t transmettre les normes occidentales de la parole publique (et Cicéron pour Rome). c. Les sophistes La rhétorique fut rendue populaire au Vème siècle avant J-C, par les sophistes, rhéteurs itinérants enseignant leur art, et accusés de manipulateurs par Platon.
Ils ont été les premiers à répandre leur art. Leur but est avant tout pratique : ils analysent la poésie, inventent des stratégies d’argumentation, pour permett 2 tout pratique : ils analysent la poésie, inventent des stratégies d’argumentation, pour permettre de comprendre les modes ‘expressions les plus à mêmes de convaincre leur auditoire, et ainsi accéder aux plus hautes places dans la cité. d.
La digression La digression est un développement écrit ou oral, et le plus souvent dans un « discours » Elle consiste à distraire l’auditoire et de le ménager avant la conclusion, et à valeur de pause par rapport au fil du récit initial. Elle a deux sens : il peut s’agir d’une pause que le narrateur met au profit pour s’adresser au lecteur, le divertir, l’arracher l’emprise excitante de l’histoire, dialoguer avec lui, le distraire, ou eut aussi être qu’un simple effet d’attente.
Il permet donc au narrateur de ménager son effet, le préparer, le désirer et le souligner. Il est ce que le suspense tend à introduire au cinéma. Victor Hugo fait une pause digressive pendant tout un chapitre, « Ceci tuera cela » de « Notre-Dame de paris La digression balzacienne est une des plus intéressantes, et participe à la mise en place du décor où couve le drame, comme la description de la pension Vauquer au début du « Père Goriot où le bâtiment est un miroir des caractères de ses occupants.