La semantique

Autonomie du langage : le signe linguistique n’a pas pour fonction vien « ext de relier une express un signifiant (une im La thèse de l’autono analyse du sens (la s différentielle. Swip next page (un référent), mais ifié (un concept) d’envisager une onc autonome et Le sens de chaque unité lexicale est composé d’un ensemble de traits sémantiques minimaux (les sèmes) dont la combinaison fournit la signification du lexème (unité lexicale). Les traits sémantiques sont des unités de sens minimal, c’est-à-dire ndécomposables, dont l’inventaire est fini.

Le sème commun à tous les lexèmes (SI) est appelé l’archisémème ou noyau sémique, un sémème étant un faisceau de sèmes ; le lexème qui réalise ce sémème est l’archilexème du champ lexical. Une des applications de l’analyse sémique est de décrire les unités d’un champ lexical. Il y a une autre fonctionnalité de l’analyse sémantique structurale, celle de permettre de rendre compte de la polysémie. La polysémie est la propriété des unités d du lexique d’avoir plusieurs sens. On distingue généralement les ermes polysémiques des termes homonymiques, qui ont des signifiants identiques mais des signifiés différents.

On notera que certains traits constituent de vraies informations sémantiques primitives, comme [matériel], [animé], [mâle], [comestible], alors que d’autres sont des spécifications qui viennent préciser et enrichir la description sémantique: [oiseau], [faux], [palmipède], etc. Cela implique qu’une des tâches de la sémantique structurale est de déterminer les traits sémantiques primitifs (universels) et les informations non primitives. La éthode utilisée est classique en linguistique structurale : c’est celle de la commutation, ou substitution sur l’axe paradigmatique, méthode utilisée notamment en phonologie structurale.

La sémantique structurale se fonde essentiellement sur la thèse de l’autonomie du langage par rapport à la réalité. Dans le domaine du sens, cela revient à adopter la thèse de l’autonomie du sens, selon laquelle le sens est dans les mots. II existe un argument tout aussi intuitif contre la thèse de l’autonomie du sens, que l’on peut formuler à partir de la thèse inverse, la hèse de la dépendance contextuelle, selon laquelle le sens dépend du contexte.

Selon cette thèse, il n’est pas nécessaire de complexifier la description sémantique, puisque c’est le contexte qui détermine la valeur des expressions linguistiques. ‘analyse différentielle permet, à l’aide des traits sémantiques [cheval], [mâle], [adulte], de différencier les significations des lexèmes jument, étalon, poulain, mais pas de décrire rinformation pertinente représentée dans le trait [+cheval]. Elle produit donc un reste inanalysé, qui n’est pas marginal mais central du p le trait [+cheval].

Elle produit donc un reste inanalysé, qui n’est pas marginal mais central du point de vue de l’information lexicale. Autre argument plus formel : il n’est pas possible de donner la valeur d’un signe si on ne sait pas à l’avance ce qu’il signifie, puisqu’il intervient nécessairement dans la définition de la valeur des autres signes. À l’heure actuelle, l’alternative la plus sérieuse à la sémantique structurale (et donc à l’analyse différentielle du sens) est donnée par ce que l’on appelle la théorie des prototypes ou la sémantique du prototype.

La notion de prototype est liée au problème général de la catégorisation. Pour qu’un terme appartienne à une catégorie, il faut et il suffit qu’il possède toutes les propriétés définissant cette catégorie. Ces propriétés sont ainsi des conditions nécessaires et suffisantes, d’où le terme général de modèle des conditions nécessaires et suffisantes (CNS). Mais cette théorie a malheureusement des inconvénients (elle ne rend pas compte de certains faits importants pour la catégorisation). La notion de prototype permet de pallier ces inconvénients.