L’évolution du marché financier français

La modernisation du marché financier français, entamée au milieu des années 1980, a profondément modifié le système de financement de l’économie française, et sous la pression de la g concurrence internat un modèle d’économ de D’une économie de c une économie de ma ine lentement vers on est passé transformation a des effets sur le rôle des banques, et, plus généralement, sur l’intermédiation financière l) Évolution du marché financier français depuis 2 décennies Aujourd’hui, les entreprises se financent à plus de 60 % en émettant des titres sur les marchés financiers alors que la part des émissions de valeurs mobilières ne représentait que 22,4 % de la Formation Brute de Capitale Fixe en 1980.

Le rôle des marchés financiers s’est accru pour les entreprises. Il a favorisé le renforcement de leur capital puisqu’elles ont privilégié l’émission d’actions à l’endettement sous forme d’émissions d’obligations. 24 janvier unifiant le cadre juridique des activités bancaires à partir de la notion d’« établissement de crédit » (dans le prolongement de la suppression en 1966 de la distinction entre banques d’affaires et banques de dépôts). En 1986 on a vu la création du marché des titres de créances négociables, qui a fait émerger la notion de « marché monétaire au sens large » ; en 1986 on assiste à la création des marchés de produits dérivés

MATIF (Marché A Terme International de France, contrats à terme ferme) et MONEP (Marché des Opération Négociables de Paris, contrats à terme optionnels), fusionnés ultérieurement dans le cadre d’Euronext. En 1987 c’est le début de la privatisation des grandes banques détenues par l’Etat avec la privatisation en quelques mois de Paribas, du CCF et de la Société générale (la BNP suivra en 1993) ; puis en 1 996 il y a la création du « nouveau marché » des valeurs technologiques, regroupé en 2005 avec le second marché et le premier marché (à la fois primaire et econdaire) dans le cadre d’Euronext, marché unique des actifs financiers à long terme issu de la fusion en 2000 des bourses de Paris, Bruxelles et Amsterdam et de l’acquisition en 2002 du marché londonien de produits dérivés.

Si les marchés financiers constituent un instrument efficace de placement et de financement, ils restent aussi un lieu de spéculation qui aboutit à des effets pervers. Ainsi lorsque la rentabilité des placements financiers devient supérieure à celle des investissements, une bulle financière apparaît se terminant par un krach boursier, tels ceux de 1987, 1997 ou 2002. De plus, la spéculation sur des marchés devenus internationaux provoque l’instabilité des taux de change et ne permet plus à chaque État d’agir de façon autonome sur le niveau des taux dintérêt. Elle favorise a 2 permet plus à chaque État d’agir de façon autonome sur le niveau des taux d’intérêt.

Elle favorise aussi des opérations à rentabilité immédiate, parfois douteuses (blanchiment d’argent), parfois sans logique industrielle, aboutissant à des restructurations destructrices d’emplois pour peu qu’elles satisfassent les actionnaires. un contrôle de la finance internationale se révèle onc nécessaire. Les politiques de dérégulation financière, soutenues par les principales institutions financières qui en sont les premières bénéficiaires, affectent aussi l’organisation des marchés eux- mêmes. Longtemps organisées selon des formes mutualistes, les bourses fonctionnaient comme des monopoles locaux fortement régulés. Au cours des années 1990, elles se transforment en sociétés par actions mues par la recherche du profit, et à l’aube des années 2000, elles se font coter sur les marchés qu’elles gèrent.

D’institutions qui organisaient la concurrence entre intermédiaires t la publicité de leurs échanges, les bourses entrent en concurrence avec les systèmes d’échanges privés et les banques internationales pour capter les profits de l’intermédiation financière. rrence est institutionnalisée en Europe par la directive Cette concu Marchés d’instruments financiers (MF). Entrée en vigueur en 2007, cette directive abolit (dans les pays où il existait encore, comme la France le monopole des bourses), autorisant ainsi la création de plateformes alternatives et opaques, sans pour autant s’attaquer à la croissance exponentielle des marchés de gré à gré.

Dans fesprit des législateurs, acquis à la théorie financière mainstream, la concurrence devait réduire les coûts de transaction et donc accroitre la liquidité des marchés, ce qui in fine allait diminuer le coût du capital pour I 3 accroitre la liquidité des marchés, ce qui in fine allait diminuer le coût du capital pour les émetteurs. Elle devait en outre favoriser l’intégration du marché financier européen, morcelé par les clivages hérites des histoires financières particulières des pays membres de l’Union. Dans ce mouvement, la Bourse de Paris a d’ailleurs joue un rôle primordial : démutualisée en 1988, elle participe a la constitution du groupe Euronext en 2000 avec les bourses de Bruxelles et Amsterdam, rejointes deux ans plus tard par Lisbonne et la Bourse londonienne de produits dérivés (Lifte). En 2006, Euronext fusionne même avec le New York Stock Exchange (NYSE).

Mais en 2011, la direction américaine du nouveau groupe accepte une fusion avec Deutsche Bôrse, la rivale en Europe continentale de la Bourse de Paris qui avait refusé ses offres de fusion en 2006. pour la place financière de paris, c’est un camouflet annonciateur de sa marginalisation dans le concert international. En ce début de siècle, les marchés financiers jouent comme à la Belle Époque un rôle central dans l’économie. Pourtant, leur évolution contemporaine ne reproduit pas celle du XIXe siècle. En particulier, trois traits spécifiques caractérisent la finance de ces dernières années : l’avènement de la finance institutionnelle, la transnationalisation des investisseurs institutionnels, et la privatisation des échanges.

La part prépondérante des investisseurs institutionnels a radicalement changé la nature des marchés financiers en favorisant une gestion qui accroit fortement les volumes changés et leur sensibilités aux variations des cours. Au début du XIXe siècle, des flux internationaux de capitaux d’importance comparable à ceux que l’on observe aujourd’hui étaient organisés par des instituti 4 d’importance comparable à ceux que l’on observe aujourd’hui étaient organisés par des institutions bancaires privées qui les dirigeaient vers leurs destinations par le biais d’un réseau de correspondants indépendants. La privatisation des échanges a accrue l’opacité du système financier.

Si les autorités publiques ne les contraignent pas, les plus gros opérateurs professionnels nt toujours intérêt à échanger sur un marché opaque, dans la mesure où ils tirent le meilleur parti d’une information qu’ils peuvent ne pas dévoiler au reste des Intervenants. Ils ont donc un intérêt structurel à l’institutionnalisation de l’opacité des transactions, qu’ils promeuvent en célébrant l’autorégulation et l’ordre spontané des marchés Le XIXe siècle rappelle, au contraire, ce que le développement ordonné des activités financières doit à la dualité complémentaire, garantie par les pouvoirs publics, entre les bourses réglementées et les marchés de gré à gré. Depuis les années 1990, les politiques de dérégulation ont rompu cet équilibre.

Plutôt que de diminuer le coût du capital et de fournir à tous les intervenants une liquidité nécessaire, la libéralisation des marchés financiers a créé une structure de marché d’autant plus opaque que la reconsolidation de l’information boursière (dispersée entre un nombre croissant de systèmes d’échangé alors qu’elle se concentrait auparavant sur les seules bourses officielles) est de facto le privilège d’un nombre restreint d’opérateurs transnationaux qui peuvent maintenant contrôler ous les profits génères par la finance. S institutions financière, assurant une très importante partie du financement des activités économiques, permettent de pallier les imperfections et les défaillances du marché financier en diminuant les coûts de transaction, en assumant les risques liés aux opérations de prêt et en limitant les conséquences de l’asymétrie d’information. es institutions financière sont réductrices de coûts de transaction, ces coûts sont liés au temps passé et à l’argent dépensé pour réaliser les transactions financières (les frais e recherche de l’information et de la prospection, coûts de négociation des conditions financières, etc. Or il est très difficile, voire même impossible pour un agent de petite dimension économique de réaliser directement sur ce marché des opérations car il existe un montant minimum des transactions relativement élevé. Ainsi, avec ses moyens limités l’agent moyen ne peut se constituer un portefeuille de titres diversifés. Justement, le volume de production réalisé par les institutions financières permet à ces dernières de réaliser des économies ‘échelle et dabaisser le coût unitaire des services financiers. Les Institutions Financière sont source de réduction des risques. En effet, ces dernières sont mieux à même d’assumer le risque lié aux opérations de prêt du fait d’un meilleur savoir-faire dans le domaine financier. De plus, la diversification de leurs opérations de prêts et d’emprunts limite les risques.

Enfin, elles sont mieux même à solutionner les problèmes d’illiquidité des emprunteurs. Et enfin les Institutions Financière gèrent l’asymétrie d’information. Il existe une asymétrie d’information lorsque l’un es participants à l’échange connait une information que l’autre ne maitrise pas. Ainsi, les agents à capacité ou excédent d une Information que l’autre ne maitrise pas. Ainsi, les agents capacité ou excédent de financement sont réticents à prêter leur épargne ce qui peut constituer un dysfonctionnement du marché financier puisque ce dernier ne remplira plus son rôle économique de financement de la croissance.

Cest pourquoi, les institutions financières, dans ces conditions d’asymétrie de l’information, suppléent le marché financier, grâce à leur connaissance des agents à besoin de financement qu’elles ettent en relation avec les prêteurs. En effet, les agents non financiers ont une mauvaise connaissance du marché financier contrairement aux institutions financières qui, elles, gèrent les informations économiques. C’est pourquoi, elles font bénéficier les agents non financiers en leur indiquant les opportunités d’investissement. La réduction des imperfections s’explique également par la limitation des conséquences de l’asymétrie d’information. Sur le marché financier, Pinformation n’est ni parfaite ni symétrique.