Le stress

Ce n’est pas non plus un concept abstrait, aussi impalpable que l’âme ou l’esprit, mais un phénomène concret et scientifiquement étudié. Depuis plus de soixante dix ans, les chercheurs s’intéressent au tress, et nous disposons aujourd’hui de nombreuses lumières pour comprendre cet toute son utilité. Contrairement à ce stress » n’a pas été est hexagonale, du vi OF4 Swipe v sychologique dans ains, le mot « e.

Son étymologie ou « étroitesse, oppression », lui-même Issu du latin « stringere » qui signifie « serrer De façon générale, le stress est une réaction de l’organisme face une agression extérieure. Le stress est la conséquence psychique et physique d’une inadéquation entre les contraintes que nous subissons et nos ressources personnelles ou environnementales our y faire face. Les espèces qui survivront ne sont ni les plus fortes ni les plus intelligentes, mais celles qui auront su s’adapter à leur environnement » (Charles Darwin) c) Les differents facteurs liés au stress dans le milieu professionnelle traiter, – Fortes exigences qualitatives (précision, qualité, vigilance, – Caractéristiques de la tâche (monotonie, absence d’autonomie, répétition, fragmentation, – Risques inhérents à l’exécution même de la tâche (ex : erreur médicale fatale du chirurgien). 2.

Facteurs liés à l’organisation du travail Absence de contrôle sur la répartition et planification des tâches dans l’entreprise. – Imprécision des missions confiées (Qu’attend-on de moi ? Comment dois-je m’y prendre ? Sur quelle base serai-je évalué(e) ? – Contradiction entre les exigences du poste (Comment faire vite et bien ? Qui dois-je satisfaire : le client ou le respect de quotas ? – Inadaptation des horaires de travail aux Mthmes biologiques, la vie sociale et familiale. – Nouveaux modes d’organisation (flux tendu, polyvalence, – Instabilité des contrats de travail (contrat précaire, sous- traitance, 3.

Facteurs psychosociaux (liés aux relations de travail) – Absence d’aide de la part des collègues et/ou des supérieurs hiérarchiques. – Management peu participatif, autoritaire, déficient – Absence de reconnaissance du travail accompli. 4. Facteurs liés à l’environnement physique et technique – Nuisances physiques au poste de travail (bruit, chaleur, humidité, – Mauvaise conception des lieux et/ou postes de travail (manque d’espace, éclairage… ) 5. Facteurs liés à l’environnement socio-économique de l’entreprise 2 un outil intéressant pour une première approche du problème.

Il est possible d’aller plus loin en prenant en compte le poids de chaque facteur et la combinaison des facteurs entre eux. En effet, selon les situations de travail, ces facteurs de stress ont une importance variable et peuvent interagir entre eux, en se neutralisant ou au contraire en se renforçant. Ill- LE QUESTIONNAIRE a) Modèle de stress KARASEK e modèle [demande psychologique/ latitude décisionnelle] de Karasek Le modèle de Karasek, proposé au début des années 1980, est d’origine nord-américaine. II est essentiellement utilisé dans les études épidémiologiques sur le stress au travail.

L’intérêt de ce modèle est de proposer une explication du stress au travail, en croisant deux types de facteurs de stress : * La demande psychologique, associée aux contraintes liées à l’exécution de la tâche (quantité, complexité, contraintes de temps, etc. ). * La latitude décisionnelle, qui recouvre d’une part le contrôle que l’on a sur son travail, c’est-à-dire la plus ou moins grande autonomie dont on dispose dans l’organisation des tâches et la participation aux décisions, et d’autre part l’utilisation de ses compétences : possibilité d’utiliser ses qualifications, capacité évelopper de nouvelles compétences.

Le croisement de ces deux caractéristiques permet de définir quatre types de situations de travail. La situation exposant le plus au stress est celle qui combine la fois une demande psycholo ue élevée et une faible latitude décisionnelle. 3 qui est très important dans l’apparition d’un état de stress (et en dehors du modèle élaboré par Karasek, la notion de contrôle est présente dans d’autres modèles). Par la suite, une troisième dimension a été introduite dans le modèle de Karasek.