Le développement affectif de l’adolescent

Capacité de choisir (8-14 ans). Appétit/émotions subordonnés contrôle/règles. 3) Passion sexualité impulsivité (15-21 ans) Manque de contrôle de soi. Courage et idéalisme. Enfance en deux périodes (séparées par puberté) acultés sensorielles et motrices (idée en avance pour l’époque). -12 ans doivent recevoir éducation élémentaire. Langue/religion/ crnt se tenir en société/mémoire/imagination 12-18 ans éducation va permettre évolution du raisonnement (maths/rhétorique/éthique) 18-24 ans éducation va permettre dvpmt maîtrise de soi et volonté. Université/voyage. – 17ème: John Locke : philosophe anglais. Considérait que rexpérience = source de nos connaissances. Empirisme. L’enfant va passer d’une passivité mentale à une activité cognitive élaborée (ado). – 18ème : Rousseau : Enfant fondamentalement bon, la société doit se garder de le corrompre.

Premiers rnvmts de la nature toujours droit, pas de perversité originelle. Environnement perverti l’enfant. Propose 4 étapes de dvmpt • 1) petite enfance= stade animal. Enfant dominé par besoins physiques et émotions. Environnement doit l’encourager dans ses expérimentations. 2) stade sauvage : expérience des sens doit être objectif premier de l’éducation. Déconseille contenus formels (lecture… )- Munir le corps de l’enfant de défense contre le vice. 3) 12-15 ans : jeunesse. Education rationnelle à travers pprentissage autonomie. 4) adolescence : apparition de la morale.

Maturation émotionnelle va permettre ouverture aux autres -19ème : industrialisato, scolarisation obligatoire, espérance de vie en hausse Avant passage enfance-adulte par mariage/ordres religieux/ service militaire. Rites de passage estompés. Adolescence nouvelle. Période critique, explosion passion primordiale. Homme vulnérable à tout type de perversion (Rousseau). « Crise de l’adolescence » « Canaliser » l’adolescent 20 Durkheim : stigmatisation des ados = facteurs de désintégration de la société « L’ado a le goût du viol et du sang. Création colonie agricole et pénitentiaire de Métray (aujourd’hui ITEP). – Fin 19ème Considération adolescence comme tranche d’âge à part entière Prendre soin de l’ado Depuis 1881 fin scolarité à 12 ans Initiatives pour éduquer jeunesse populaire (patronages laïques/ cours particuliers) 1886 Etats-Unis : Stanley HALL. Hébéologie/science de la jeunesse/laboratoires de recherche. A permis de nombreux travaux, notamt de Burnham. Il y décrivait les 3 éléments essentiels de l’adolescence (physiologique / psychologique/affectif).

Oubli de la sexualité dans ces travaux (morale) our sexe il faudra attendre dvmpt psychanalyse. – Entre deux guerres : taux de scolarisation en hausse (70% des ados scolarisé en 1940, contre en 1910) – Années 30 : le système scolaire féminin s’aligne sur le système scolaire masculin. 1936 : Maurice Debèsse. Affirmation propre identité, étape de dvmpt commune à tous. Encourage les pédagogues accompagner cette crise. – Aichorn : Autrichien, a côtoyé Freud. Ados délinquants troubles du compt. Soin —> soucis de soi et des autres. Médiation (parole langage).

Aborde pbtique pubertaire. – Freud : Evolution psychosexuelle en 2 phases ) Œdipe, stade phallique 2) Puberté qui va donner à vie sexuelle infantile sa forme définitive 2 phases entrecoupées par période de latence (mise entre parenthèse conflits) – Ernest Jones : adolescence comme simple récapitulation de la petite enfance. Mélanie Klein : répétition pbtique œdipienne. Anna Freud : si adolescence tranquille=pbtique. Winnicott : prônait de ne pas intervenir. Juste accompagnement bienveillant de ce processus structurel normal et nécessaire qu’est Padolescence. Années 60 : Mause : notion de « break down n. Rupture du dvpmt. – Fin années 60 : Revendications 68 bouleversent relata intergénérationnelles. Adultes vont plus vers dialogue plutôt obligation avec enfants. Stades de la vie moins marqués d) Approche sociologique – Pour les sociologues adolescence= période inserto vie sociale Cette inserta est au centre de la « crise situation sociale difficile. Situation difficile dans laquelle les ados sentent qu’ils peuvent prendre initiatives, mais la société ne les leur permet que partiellement.

Ado n’a qu’une place partielle dans vie sociale. – François Dubet (« sociologie de l’expérience ») adolescence=expérience avant tout sociale. L’ado veut devenir un « sujet social » à part entière (opposé au statut d’objet de l’enfant). L’entrée en société va se faire en combinant 2 éléments. L’ado va apprendre à manier logiques d’actions. Double performance pour devenir sujet social : Intégration active dans une communauté socioculturelle (plus lâche que la famille), l’enfant va devoir apprendre/intégrer modèles normatifs de base = normalisation. apacité à développer des conduites stratégiques, pour réaliser désirs/objectifs Individuels fixés. Conduites stratégiques -> réaliser maintenir accroître intégration. Importance temps libre pour l’ado, négociation incessante (repousser limites de l’exploration) – Fiz : constitution groupe de pairs, « autres soi-même ». Concurrence avec milieu familial, prend une place plus important 4 20 pairs, « autres soi-même Concurrence avec milieu familial, prend une place plus importante. c) Perspectives anthropologiques – Mead : explorato adolescence à travers diff civilisations.

Adolescence telle qu’on la conçoit (crise) en occident n’est pas nécessaire. Rigidité morale et sexuelle en occident. « Réussite » bac, permis de conduire… Il- LE CORPS AU CENTRE DE L’ADOLESCENCE a) Puberté : manifestations physiques – Dvpmt caractères sexuels, maturation graduelle, poussée croissance… Filles : glandes mammaires, pilosité… Garçons : pilosité, voix, croissance accélérée… b) Vécu psychique des transformations corporelles Anna Freud : Déséquilibre pulsionnel dû à la puberté entre le ça et le Moi. Le ça va affaiblir le MOI.

Donc faible tolérance à la frustration -> plaisir immédiat Angoisse qui conduit à une rigidification des défenses. Le Moi met en place défenses rigides (anorexie, toxicomanie… ) L’aboutissemt de la puberté ne se fait pas par diminut0 pulsions, il est permis par la tolérance ou l’intolérance du Moi à l’égard de ces pulsions. Relations différentes que le Moi va établir avec le ça 2 modes de réponse (défenses) à ces pulsions : pbtique d’activité ou de passivité (selon les ados et selon les périodes) Philippe GUITON : Le « pubertaire » est à la psyché, ce que la puberté est au corps.

Sexualisation du travail psychique va créer matériau violent. La sexualisation ramène ado dans btiques œdipiennes (donc dans les modes de résolut liés : mécanismes de 0 aussi au parricide (mort du père). Angoisse de castration Dvmt conscience de la réalité/ du possible. DOLTO : le fait capital qui marque la rupture avec l’état d’enfance c’est la possibilité de dissocier la vie imaginaire et la réalité, le rêve et les relations réelles. Pour l’ado l’amour n’est plus conçu comme un jeu (pas comme enfance).

Place entière dans la réalité. Le surmoi s’est clairement établi à la résolution totale ou partielle de l’Œdipe -> intériorisation loi et règles (interdiction inceste et parricide) Sa pensée perd de son égocentrisme objectivité. Retour pulsions libidinales GUITON : durant période pubertaire une phase dadolescens va se construire (phase de guérison). ‘adolescence repose sur la mise en place de procédure originale, repose sur Pimportance du surmoi. DOLTO : compare l’ado à un homard pdt la mue. erte carapace et en attendant une nouvelle il est fragilisé, va devoir faire face danger de la vie. découverte de soi Face à ces remaniements pubertaires et psychiques, Pado va se retrouver avec une image du corps perturbée. Chgmts permanents. Constamment à la découverte de lui-même (passe bcp de tps devant la glace). Sentiment d’étrangeté, de ne pas être soi, corps qui ne lui appartient pas. Parfois maladresse, sensato mal dans son corps (corps grandit trop vite, bouton.. ). peut provoquer honte. Dysmorphophobie.

Corps silencieux pdt période de latence qui va faire mal/se réveiller : croissance, règle, dvpmt seins… Corps confronté aux normes sociales (préoccupat0 excessive poids pour 12% des garçons et 13% des filles – enquête de 1991). Schéma corporel correspo es projections corticales projections corticales du cenreau. L’image du corps dépend entièrement des stades de dvpmt sychoaffectif (variations) et de la structurat0 de l’individu/sa personnalité. Génitalisation des pulsions. Transformation du corps pour sentiment appartenance (piercing, tatouage, look… . ‘adolescent se sent comme un objet intact, sensation enveloppe corporelle (psychique/imaginalre). Dimension narcissique importante, surestimation de soi. Ill- Développement cognitif a) Rappel sur la théorie piagétienne Notion de schème L’adaptat0 par assimilat0/accomodat0/équilibrat0 Stade du dvpmt cognitif b) La pensée formelle La pensée hypothético-déductive La combinatoire des objets Les opérate propositionnelles e groupe INRC c)Le développement du jugement moral PIAGET : notion du « jeu » et des règles morales prescrites par l’adulte.

Qu’est ce que le mensonge ? Qu’est ce que la justice ? (lien avec la sanction). Distingue 3 types de jeu – Jeu d’exercice : période sensorimotrice et exploration sensorielle (manipulation d’objet sans réelle élaborata) -Jeu symbolique (faire semblant) -Jeu de règle : stade opératoire concret, utilisato de règles avec respect. Morale=respect de la règle imposée ou choisie. Comment jouer ? Peut-on changer ces règles ? Ont-elles toujours existé ? Qui a décidé des règles ? Distingue différents stades de jeux : – 2-3 ans : pas de règle.

Stade du jeu moteur et individuel. – 3-7 ans : stade égocentrique. L’enfant va imiter les règles des « grands ». il croit respect ec les mêmes règles règle apparaît avec possibilité de jouer à plusieurs. – 7-10 ans : stade de la coopérat0. Caractérisé par un besoin d’entente. Règle nécessaire non plus pour une envie de gagne , mais une envie de l’emporter sur les autres. – 11-12 ans : stade de la codification des règles. Basée sur un consentement mutuel du groupe. Notion importante du respect de la règle qui est connue de tous.

Pas d’intervent0 de l’adulte (leurs propres règles). Les ados ont un plaisir particulier à inventer de nouvelles règles, à prévoir dans un jeu tout les types de cas possibles. Pour PIAGET ces évolutions vont marquer sur Penfant une conscience diplomatique (rapports sociaux, libre discussion… ). Emancipation de la contrainte adulte. Va pouvoir développer relations égal à égal avec camarades du même âge que lui. PIAGET distingue 2 stades de dvpmt de la morale -Jusqu’à 7 ans : morale hétéronome (dictée par autrui).

La justice est Immanente et l’enfant ne pourra la critiquer ni l’interpréter. Obéissance à la lettre de la règle. L’enfant va avoir une conception objective de la réalité (quantitative, matérielle). – A partir de 7 ans : morale autonome. La règle n’est pas immuable, c’est une convention. C’est aussi une coopération (vivre ensemble). Piaget utilise la sanction pour comprendre sens de la justice chez Piaget fait un parallèle entre la logique et la morale Morale : logique des valeurs ou des actions entre individus.

Logique : sorte de morale de la pensée. KOHLBER : la résolution des dilemmes moraux Découpe lui aussi dvmt moral en stade, avec une étude ongitudinale d’une durée de 15 ans qui va porter sur le dvpmt de la morale chez l’ado de 10 à 15 ans. Avec des entretiens enregistrés. Va classer les réponses des suje chez l’ado de 10 à 15 ans. Avec des entretiens enregistrés. Va classer les réponses des sujets. Les jeunes vont devoir faire des choix et ensuite répondre à des questions. Confrontation obéissance à la règle / morale. stades de réponse – 4-11 ans : niveau de jugement pré-conventionnel 4-7 ans : obéissance simple avec morale hétéronome il ne faut pas voler car sinon on va être puni Respect d’un pouvoir supérieur -> adulte. Bien récompensé/mal puni. 4-11 ans : stade de l’utilitarisme on doit voler car sinon qui va faire la cuisine ») – 12-20 ans : niveau de jugement conventionnel 12-16 ans : stade de la bonne concordance interpersonnelle (« mes parents/mes amis seraient très déçus si je volais Prise en compte de l’image qu’on donne aux autres.

Les actions morales sont uniquement celles qui correspondent aux attentes des autres. Jeune capable d’empathie et considère les attention en jugeant. 17-20 ans : stade de la loi et de l’ordre social il ne faut pas voler car cela dérange la 101, il faut la respecter») pas d’âge donné : le niveau de jugement post conventionnel stade du contact social : les lois et les règles doivent être respectées mais elle peuvent être modifiée (vie humaine plus importante stade de l’éthique universelle : les principes universelles qui gouvernent l’action vont résulter de choix individuels.

Ces principes transcendent les lois. La majorité des adultes ne dépassent pas le niveau conventionnel. Selon Kohlberg le niveau des femmes est moins élevé que celui des hommes. Lien entre dvpmt moral et niveau d’étude. Mc CONVILLE & FURTH 5 système de règle qui regrou ent rands domaines moraux : domaine légale règle qui regroupent grands domaines moraux : – règlements : vie collective, école, famille… interpersonnel : relation entre les individus – conventions – obligations morales La morale se construit tout au long de la vie, le dvpmt moral résulte de l’expérience sociale. d) Métacognition et cognition sociale Métacognition : capacité de penser/de réfléchir sur sa propre pensée Les ados en sont souvent inconscient. Le stade formel va leur permettre de penser leur penser et analyser ce que pensent les autres. L’ado va pouvoir formuler hypothèse ety revenir régulièrement. Il va acquérir une conscience et une connaissance de son activité mentale.

FLAVELL « Dvpmt métacognitif » BIDEAY « La psychologie développementale » FLAVELL : la conscience que l’ado a de ses pensées a des répercussions sur la com » la persuasion / la compréhension orale, sur l’acquisition du langage, sur la mémoire. La métacognition améliore la cognition elle-même et apporte dvpmt pensée. L’ado va acquérir apprentissage par lui-même (façon dont il apprend). Dans la corno il va apprendre à mettre en relation son ressenti propre avec celui de l’auditeur, il va alors modifier sa oma pour en améliorer l’efficacité.